Sans décrier le choix des participants, Ndakhté MBOUP s’est exprimé en ces termes : « Ce n’est pas mauvais d’organiser ce genre de forum. Au Mali le risque est énorme. C’est la manière d’organiser qui pose problème ».
En cela, il accorde plus de crédit au ciblage des vrais acteurs économiques. « Pour tous les projets sur l’agriculture, l’élevage, l’énergie et les infrastructures, il faut voir s’il y a des investisseurs potentiels pour en assurer le financement », a-t-il avancé. Avant d’avertir : « Si c’est pour inviter les banques pour parler de financement des projets, on doit s’attendre à un échec ».
Le Dg de MATFORCE soutient mordicus qu’une banque doit prendre des risques pour accorder un financement à des porteurs de projets. Mais, déplore-t-il, nos banques n’ont pas la capacité financière pour y parvenir.
Sans doute, ces institutions bancaires sont limitées avec peu de sources alternatives de financements. Ce qui nécessite l’implication des investisseurs potentiels pour gagner le pari à travers le financement des projets porteurs dans les secteurs retenus lors de cette édition 2017 du Forum Invest In Mali.
Ndakhté MBOUP a également fait cas des besoins d’investissement dans le domaine des infrastructures de transport. Pour lui, ces grands projets permettront de faciliter le développement des échanges commerciaux entre les pays de la sous-région.
Toutefois, il n’a pas manqué de déplorer la politique agressive du Maroc qui est en train, selon lui, de ceinturer les pays de l’espace UEMOA à travers leurs produits agricoles et leur main mise sur les vieilles banques rachetées.
Mahamane Maïga
En cela, il accorde plus de crédit au ciblage des vrais acteurs économiques. « Pour tous les projets sur l’agriculture, l’élevage, l’énergie et les infrastructures, il faut voir s’il y a des investisseurs potentiels pour en assurer le financement », a-t-il avancé. Avant d’avertir : « Si c’est pour inviter les banques pour parler de financement des projets, on doit s’attendre à un échec ».
Le Dg de MATFORCE soutient mordicus qu’une banque doit prendre des risques pour accorder un financement à des porteurs de projets. Mais, déplore-t-il, nos banques n’ont pas la capacité financière pour y parvenir.
Sans doute, ces institutions bancaires sont limitées avec peu de sources alternatives de financements. Ce qui nécessite l’implication des investisseurs potentiels pour gagner le pari à travers le financement des projets porteurs dans les secteurs retenus lors de cette édition 2017 du Forum Invest In Mali.
Ndakhté MBOUP a également fait cas des besoins d’investissement dans le domaine des infrastructures de transport. Pour lui, ces grands projets permettront de faciliter le développement des échanges commerciaux entre les pays de la sous-région.
Toutefois, il n’a pas manqué de déplorer la politique agressive du Maroc qui est en train, selon lui, de ceinturer les pays de l’espace UEMOA à travers leurs produits agricoles et leur main mise sur les vieilles banques rachetées.
Mahamane Maïga