Si les grandes économies africaines investissent déjà sur les marchés des actions et dans les fonds de pension, davantage de pays devraient leur emboîter le pas pour attirer les investissements directs étrangers dont le continent a cruellement besoin. Selon un communiqué parvenu au journal de l’économie sénégalaise(LEJECOS), telles sont les conclusions d’une session consacrée au « Dialogue des investisseurs institutionnels » lors de l’Africa Investment Forum, qui s’est déroulé à Johannesburg, Afrique du Sud, du 7 au 9 novembre dernier.
« Nous assurons la gestion de 120 milliards de dollars environ, investis sur le marché des actions sud-africains, dans des fonds de pension, ainsi que d’un autre portefeuille investi dans différentes régions d’Afrique », a indiqué Linda Mateza, chef des placements à la Caisse de retraite des fonctionnaires d’Afrique du Sud.
Les fonds de pension sont actifs également au Nigeria : « Jusqu’ici, nous avons investi 25 milliards de dollars en placements privés dans les infrastructures, dans le secteur du logement et dans des fonds de pension », a expliqué Dave Uduanu, président de l’Africa Pension Fund Network, au Nigeria. En Afrique, renseigne le document, les actifs sous gestion des fonds de pension, des fonds d’assurance et des fonds souverains totalisent plus de mille milliards de dollars. « Pourquoi ne voit-on pas plus de fonds de pension africains investir en Afrique ? », a interrogé Ritesh Anand, vice-président exécutif de Crown Agents Investment Management Ltd. « En moyenne, les fonds de pension africains investissent moins de 10 % de leurs ressources sur le continent. Si les fonds de pension internationaux et les fonds de pension d’Afrique y consacraient respectivement 1 % et 10 % de leurs placements, cela changerait la donne pour le continent », a-t-il souligné.
Selon le communiqué, l’Afrique subsaharienne compte le plus grand nombre de réformes réglementaires (107) au monde, dans tous les secteurs. Un tiers des réformes relatives aux activités commerciales recensées dans le classement Doing Business 2019 de la Banque mondiale ont été faites dans les économies d’Afrique.
Le continent a amélioré son environnement des affaires, mais il reste des obstacles de taille. « La perception des risques et des rendements des fonds de placement et des fonds de pension pose un problème aux investissements institutionnels en Afrique », a déploré Lerry Knox, directeur général de Sovereign Infrastructure Group.
L’Africa Investment Forum, dont c’était cette année la première édition, vise à atténuer les risques des transactions, à réduire les frais d’intermédiation, à améliorer la qualité des informations et des documentations relatives aux projets et à nourrir un dialogue actif et productif entre les gouvernements africains et le secteur privé.
Adou Faye
« Nous assurons la gestion de 120 milliards de dollars environ, investis sur le marché des actions sud-africains, dans des fonds de pension, ainsi que d’un autre portefeuille investi dans différentes régions d’Afrique », a indiqué Linda Mateza, chef des placements à la Caisse de retraite des fonctionnaires d’Afrique du Sud.
Les fonds de pension sont actifs également au Nigeria : « Jusqu’ici, nous avons investi 25 milliards de dollars en placements privés dans les infrastructures, dans le secteur du logement et dans des fonds de pension », a expliqué Dave Uduanu, président de l’Africa Pension Fund Network, au Nigeria. En Afrique, renseigne le document, les actifs sous gestion des fonds de pension, des fonds d’assurance et des fonds souverains totalisent plus de mille milliards de dollars. « Pourquoi ne voit-on pas plus de fonds de pension africains investir en Afrique ? », a interrogé Ritesh Anand, vice-président exécutif de Crown Agents Investment Management Ltd. « En moyenne, les fonds de pension africains investissent moins de 10 % de leurs ressources sur le continent. Si les fonds de pension internationaux et les fonds de pension d’Afrique y consacraient respectivement 1 % et 10 % de leurs placements, cela changerait la donne pour le continent », a-t-il souligné.
Selon le communiqué, l’Afrique subsaharienne compte le plus grand nombre de réformes réglementaires (107) au monde, dans tous les secteurs. Un tiers des réformes relatives aux activités commerciales recensées dans le classement Doing Business 2019 de la Banque mondiale ont été faites dans les économies d’Afrique.
Le continent a amélioré son environnement des affaires, mais il reste des obstacles de taille. « La perception des risques et des rendements des fonds de placement et des fonds de pension pose un problème aux investissements institutionnels en Afrique », a déploré Lerry Knox, directeur général de Sovereign Infrastructure Group.
L’Africa Investment Forum, dont c’était cette année la première édition, vise à atténuer les risques des transactions, à réduire les frais d’intermédiation, à améliorer la qualité des informations et des documentations relatives aux projets et à nourrir un dialogue actif et productif entre les gouvernements africains et le secteur privé.
Adou Faye