Les rôles classiques des banques et les établissements financiers sont connus : faciliter les échanges de biens et services à travers plusieurs canaux, jouer un rôle-refuge ou encore s’acquitter de la tâche d’intermédiation entre les clients prêteurs et ceux emprunteurs, entre autres. Quid du financement des entreprises, particulièrement les PME ? A cette question, M. Jean-Luc Konan, le PDG de Cofina répond par l’affirmative et tente d’apporter des questions. Selon lui, « les banques doivent développer des solutions adaptées à chaque niveau de besoin. » Etant donné que les PME constituent plus de 90 % du secteur économique africain, il appelle les établissements financiers à s’occuper davantage de ces entités. Comme cela se fait ailleurs dans le monde, a-t-il confié lors d’un panel organisé, à Dakar, dans le cadre des Rencontres annuelles du Club des dirigeants de banque et d’établissements financiers d’Afrique.
Il a remarqué que les institutions financières du continent accusent un retard dans l’octroi de crédit au secteur privé. A titre comparatif, celles-ci financent le secteur privé à hauteur de 157 % alors que qu’en Afrique au Sud du Sahara, ce taux n’est que 45,5 %, hormis l’Afrique du Sud où il est d’environ 145 %. Et dans ces 45 %, de financement, les banques n’en assurent que 29 %.
Dans sa communication, M. Konan a rappelé qu’en Afrique, sur 32 000 jeunes qui sortent sur le marché de l’emploi, seuls 8 200 en trouvent effectivement. Ainsi, a-t-il averti les autorités politiques et financières du continent à « créer un écosystème pour désamorcer cette bombe sociale à retardement que sont le sous-emploi ou carrément le manque d’emploi. »
A ce titre, il préconise des solutions innovantes se basant sur le développement du digital en Afrique. Concrètement, « cela passe par le développement des PME, leur accompagnement, la couverture des risques », entre autres solutions. Comme pour fouetter l’ardeur de ses collègues, le patron de Cofina de déclarer : « Si nous ne finançons pas les PME, nous risquons de ne pas avoir demain de patrons de grandes entreprises ou de multinationales africaines. » A l’instar, dit-il d’un Aliko Dangote,big boss de grandes firmes implantées en Afrique et dans le reste du monde.
Amadou BA
Il a remarqué que les institutions financières du continent accusent un retard dans l’octroi de crédit au secteur privé. A titre comparatif, celles-ci financent le secteur privé à hauteur de 157 % alors que qu’en Afrique au Sud du Sahara, ce taux n’est que 45,5 %, hormis l’Afrique du Sud où il est d’environ 145 %. Et dans ces 45 %, de financement, les banques n’en assurent que 29 %.
Dans sa communication, M. Konan a rappelé qu’en Afrique, sur 32 000 jeunes qui sortent sur le marché de l’emploi, seuls 8 200 en trouvent effectivement. Ainsi, a-t-il averti les autorités politiques et financières du continent à « créer un écosystème pour désamorcer cette bombe sociale à retardement que sont le sous-emploi ou carrément le manque d’emploi. »
A ce titre, il préconise des solutions innovantes se basant sur le développement du digital en Afrique. Concrètement, « cela passe par le développement des PME, leur accompagnement, la couverture des risques », entre autres solutions. Comme pour fouetter l’ardeur de ses collègues, le patron de Cofina de déclarer : « Si nous ne finançons pas les PME, nous risquons de ne pas avoir demain de patrons de grandes entreprises ou de multinationales africaines. » A l’instar, dit-il d’un Aliko Dangote,big boss de grandes firmes implantées en Afrique et dans le reste du monde.
Amadou BA