Très souvent, nombre d’observateurs de la scène économique pensent que les banquiers ne financent pas suffisamment l’économie. Alors que les banques disposent assez de liquidités.
A cette problématique, le directeur général de la BNDA déplore le déficit d’informations de certains citoyens ou usagers. «Quelques fois, quand on est de loin, on pense que les banques ne financent pas suffisamment l’économie ou quand on n’est pas avisé, on peut aussi, parfois, se permettre d’avancer certaines idées », souligne Souleymane Waigalo.
Ne partageant pas cette opinion largement répandu, il justifie en ces termes : « Je pense que même si c’était une vérité d’avant, cela ne l’est plus aujourd’hui d’autant plus que, si je prends l’exemple de la BNDA, nous sommes à près de 450 milliards de FCFA de crédits accordés et en 2016 nous avons fait plus de 33% d’octrois de crédits par rapport à l’année précédente. On a fait plus que nos prévisions, puisque nous avions des objectifs commerciaux ».
« Comme nous avions eu des opportunités de faire des activités de crédits, nous avons finalement fait plus que nos objectifs de manière à dépasser de plus de 30% les objectifs fixés par notre Conseil d’administration ».
Cependant, Souleymane Waigalo invite les gens à comprendre les contraintes financières auxquelles sont confrontées les banques. Pour lui, les banques ne peuvent faire de l’activité de crédit de financement si elles n’ont pas les ressources. « Ces ressources sont de trois ordres. Soit ce sont les dépôts des clients, soit ce sont des fonds propres des banques, soit ce sont des ressources empruntées », détaille-t-il.
Et de poursuivre : « Les ressources propres de la banque, c’est-à-dire l’argent que les actionnaires mettent à la disposition de la banque pour financer l’économie sont limité. Les actionnaires mettent un capital et la banque elle-même génère des résultats et qu’elle essaie de consolider. Ce qui fait que ces fonds sont quand même un peu limités. Si on prend le cas de la BNDA, on est aujourd’hui aux alentours de 57 milliards de FCFA de fonds propres ».
Mahamane Maïga
A cette problématique, le directeur général de la BNDA déplore le déficit d’informations de certains citoyens ou usagers. «Quelques fois, quand on est de loin, on pense que les banques ne financent pas suffisamment l’économie ou quand on n’est pas avisé, on peut aussi, parfois, se permettre d’avancer certaines idées », souligne Souleymane Waigalo.
Ne partageant pas cette opinion largement répandu, il justifie en ces termes : « Je pense que même si c’était une vérité d’avant, cela ne l’est plus aujourd’hui d’autant plus que, si je prends l’exemple de la BNDA, nous sommes à près de 450 milliards de FCFA de crédits accordés et en 2016 nous avons fait plus de 33% d’octrois de crédits par rapport à l’année précédente. On a fait plus que nos prévisions, puisque nous avions des objectifs commerciaux ».
« Comme nous avions eu des opportunités de faire des activités de crédits, nous avons finalement fait plus que nos objectifs de manière à dépasser de plus de 30% les objectifs fixés par notre Conseil d’administration ».
Cependant, Souleymane Waigalo invite les gens à comprendre les contraintes financières auxquelles sont confrontées les banques. Pour lui, les banques ne peuvent faire de l’activité de crédit de financement si elles n’ont pas les ressources. « Ces ressources sont de trois ordres. Soit ce sont les dépôts des clients, soit ce sont des fonds propres des banques, soit ce sont des ressources empruntées », détaille-t-il.
Et de poursuivre : « Les ressources propres de la banque, c’est-à-dire l’argent que les actionnaires mettent à la disposition de la banque pour financer l’économie sont limité. Les actionnaires mettent un capital et la banque elle-même génère des résultats et qu’elle essaie de consolider. Ce qui fait que ces fonds sont quand même un peu limités. Si on prend le cas de la BNDA, on est aujourd’hui aux alentours de 57 milliards de FCFA de fonds propres ».
Mahamane Maïga