Sur ce point, le chef du gouvernement a interpelé les pays développés et ceux en développement pour trouver une solution juste et équitable à la sempiternelle et épineuse question du «soutien interne».
Aujourd’hui encore, et malgré tous les efforts du C-4, plus de 70% de la production cotonnière bénéficient des soutiens internes accordés majoritairement par des pays développés et des pays en développement de l’OMC. Cette pratique produit autant d’effets de distorsion sur le prix du coton que la subvention à l’exportation ou tout autre pratique commerciale similaire, a-t-il regretté, ajoutant : «vous connaissez pourtant les graves conséquences sur les économies et la vie sociale des populations de nos pays. Vous connaissez aussi les statistiques incontestables qui plaident largement en notre faveur. Vous savez fort bien qu’une réduction significative immédiate, voire totale à terme, du soutien interne est une condition vitale pour la filière coton qui se meurt à petit feu dans les PMA. Alors, osez !», a-t-il lancé tout en exhortant les membres de l’organisation d’agir dans ce sens dès maintenant. En faisant une telle demande, le Premier ministre est loin de s’apitoyer sur le sort des pays victimes. «Il s’agit de justice et d’équité, fondamentalement. Vous le savez : Lorsque l’on sème les inégalités et la pauvreté, on récolte inexorablement des réfugiés avec tout le lot de tragédies auxquelles nous assistons, hélas» !, a regretté Abdoulaye Idrissa Maïga. Il a écarté toute idée d’aumône et de faveur particulière.
Mais, explique-t-il, le C-4 demande tout simplement le respect par tous et l’application stricte des règles et principes qui constituent le fondement même de notre organisation commune, socle du système commercial multilatéral. Pour lui, l’aide au développement la plus précieuse que les pays du C4 attendent des « puissants » n’est autre que le respect en toute transparence de ces règles et principes déjà définis, afin de permettre aux populations laborieuses, de vivre dignement et décemment de leur travail.
«Si on n’y prend garde, à la longue, à cause de l’iniquité qui prévaut dans les échanges internationaux, des milliers de nos producteurs se verront contraints de renoncer à la production du coton devenue in fine insuffisamment rentable», prévient-il. Tout simplement parce que selon lui, le coton assure la survie de plus de 20 millions de ménages en Afrique. Et qu’aujourd’hui, il est gravement menacé. Le chef du gouvernement estime que l’octroi des subventions aux producteurs de certains pays développés est source d’énormes pertes économiques pour les Africains mettant ainsi en péril la survie de plusieurs millions de personnes.
Abdoulaye Idrissa Maïga va plus loin. Il en a appelle à un sursaut de la part de tous les membres de l’OMC en vue de l’adoption de solutions concrètes lors du processus des négociations en cours, afin de préserver et promouvoir les filières cotonnières dont dépend la vie de millions de personnes.
À cet, égard, précise-t-il, le C-4 reste ouvert à toutes les initiatives contribuant à la recherche d’une solution acceptable à la question du coton. Il a incité les uns et les autres à plus de courage politique et plus de solidarité dans l’intérêt de tous et pour faire de la 11ème Conférence ministérielle une conférence de référence.
Mahamane Maïga
Aujourd’hui encore, et malgré tous les efforts du C-4, plus de 70% de la production cotonnière bénéficient des soutiens internes accordés majoritairement par des pays développés et des pays en développement de l’OMC. Cette pratique produit autant d’effets de distorsion sur le prix du coton que la subvention à l’exportation ou tout autre pratique commerciale similaire, a-t-il regretté, ajoutant : «vous connaissez pourtant les graves conséquences sur les économies et la vie sociale des populations de nos pays. Vous connaissez aussi les statistiques incontestables qui plaident largement en notre faveur. Vous savez fort bien qu’une réduction significative immédiate, voire totale à terme, du soutien interne est une condition vitale pour la filière coton qui se meurt à petit feu dans les PMA. Alors, osez !», a-t-il lancé tout en exhortant les membres de l’organisation d’agir dans ce sens dès maintenant. En faisant une telle demande, le Premier ministre est loin de s’apitoyer sur le sort des pays victimes. «Il s’agit de justice et d’équité, fondamentalement. Vous le savez : Lorsque l’on sème les inégalités et la pauvreté, on récolte inexorablement des réfugiés avec tout le lot de tragédies auxquelles nous assistons, hélas» !, a regretté Abdoulaye Idrissa Maïga. Il a écarté toute idée d’aumône et de faveur particulière.
Mais, explique-t-il, le C-4 demande tout simplement le respect par tous et l’application stricte des règles et principes qui constituent le fondement même de notre organisation commune, socle du système commercial multilatéral. Pour lui, l’aide au développement la plus précieuse que les pays du C4 attendent des « puissants » n’est autre que le respect en toute transparence de ces règles et principes déjà définis, afin de permettre aux populations laborieuses, de vivre dignement et décemment de leur travail.
«Si on n’y prend garde, à la longue, à cause de l’iniquité qui prévaut dans les échanges internationaux, des milliers de nos producteurs se verront contraints de renoncer à la production du coton devenue in fine insuffisamment rentable», prévient-il. Tout simplement parce que selon lui, le coton assure la survie de plus de 20 millions de ménages en Afrique. Et qu’aujourd’hui, il est gravement menacé. Le chef du gouvernement estime que l’octroi des subventions aux producteurs de certains pays développés est source d’énormes pertes économiques pour les Africains mettant ainsi en péril la survie de plusieurs millions de personnes.
Abdoulaye Idrissa Maïga va plus loin. Il en a appelle à un sursaut de la part de tous les membres de l’OMC en vue de l’adoption de solutions concrètes lors du processus des négociations en cours, afin de préserver et promouvoir les filières cotonnières dont dépend la vie de millions de personnes.
À cet, égard, précise-t-il, le C-4 reste ouvert à toutes les initiatives contribuant à la recherche d’une solution acceptable à la question du coton. Il a incité les uns et les autres à plus de courage politique et plus de solidarité dans l’intérêt de tous et pour faire de la 11ème Conférence ministérielle une conférence de référence.
Mahamane Maïga