«L'activité des établissements de crédit de l'Umoa, appréciée à travers le total du bilan, s'est établie à 35.525,6 milliards à fin décembre 2017 contre 32.491,4 milliards en 2016, soit une hausse de 3.030,2 milliards (+9,3%). En 2016, la hausse était de 4.276,5 milliards (+15,2%) ».
L’information émane d’une note d’information du 4ème trimestre 2018 publiée par Banque centrale des états de l’Afrique de l’ouest(Bceao). Selon cette note reçue au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos), la part de marché des établissements financiers dans le total des bilans des établissements de crédit a légèrement augmenté en passant de 1% en 2016 à 1,5% en 2017. Les dépôts de la clientèle et les crédits octroyés, principales composantes des bilans des établissements de crédit, ont augmenté respectivement de 10,1% (+2.073,9 milliards) et de 13,3% (+2.236,4 milliards).
Dans l'Umoa, le ratio « crédit au secteur privé/Produit intérieur brut (Pib) » est passé de 27,4% en 2016 à 28,0% en 2017. Cette hausse de 0,6 point de pourcentage, reflète une participation plus importante du crédit bancaire dans le financement des économies.
Selon cette source, les ressources et les emplois des établissements de crédit de l'Union se sont accrus respectivement de 2.798,5 milliards (+11,5%) et de 3.028,4 milliards (+11,0%) pour s'établir à 27.183,5 milliards et 30.564,2 milliards. Cette évolution est essentiellement portée par les banques. La trésorerie des établissements de crédit s'est creusée de 222,9 milliards par rapport à son niveau de 2016, ressortant négative de 3.380,7 milliards à fin décembre 2017 contre un déficit de 3.150,8 milliards en 2016. Les taux brut et net de dégradation du portefeuille des établissements de crédit se sont établis respectivement à 14,0% et 5,6% en décembre 2017 contre respectivement 13,9% et 5,3% en 2016.
Les ressources des banques sont ressorties à 26.842,3 milliards à fin décembre 2017 contre 24.120,2 milliards au 31 décembre 2016, en augmentation de 2.722,1 milliards (+11,3%). La principale composante de ces ressources, à savoir les dépôts et emprunts, s'est accrue de 2.030,7 milliards (+9,9%) en passant de 20.455,9 milliards en 2016 à 22.486,6 milliards à fin décembre 2017. Les autres ressources se sont également renforcées de 234,2 milliards (+15,0%) pour s'établir à 1.797,7 milliards au 31 décembre 2017. Les emplois des banques se sont établis à 30.320,6 milliards au 31 décembre 2017 contre 27.344,6 milliards en 2016, soit une hausse de 2.976,0 milliards (+10,9%).
Cette hausse est répartie entre les crédits (+2.213,3 milliards ; +13,3%) et les autres emplois (+762,7 milliards ; +7,1%). A fin décembre 2017, les crédits ressortent à 18.863,3 milliards tandis que les autres emplois s'établissent à 11.457,3 milliards. La structure des crédits reste dominée par les concours à court terme (0 à 2 ans) qui représentent 47,1% du total en 2017 contre 48,5% en 2016. Les crédits à long terme (plus de 10 ans) ne représentent que 5,0% de l'encours total des crédits, tandis que la part des crédits à moyen terme (2 à 10 ans) ressort à 41,7%.
Adou FAYE
L’information émane d’une note d’information du 4ème trimestre 2018 publiée par Banque centrale des états de l’Afrique de l’ouest(Bceao). Selon cette note reçue au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos), la part de marché des établissements financiers dans le total des bilans des établissements de crédit a légèrement augmenté en passant de 1% en 2016 à 1,5% en 2017. Les dépôts de la clientèle et les crédits octroyés, principales composantes des bilans des établissements de crédit, ont augmenté respectivement de 10,1% (+2.073,9 milliards) et de 13,3% (+2.236,4 milliards).
Dans l'Umoa, le ratio « crédit au secteur privé/Produit intérieur brut (Pib) » est passé de 27,4% en 2016 à 28,0% en 2017. Cette hausse de 0,6 point de pourcentage, reflète une participation plus importante du crédit bancaire dans le financement des économies.
Selon cette source, les ressources et les emplois des établissements de crédit de l'Union se sont accrus respectivement de 2.798,5 milliards (+11,5%) et de 3.028,4 milliards (+11,0%) pour s'établir à 27.183,5 milliards et 30.564,2 milliards. Cette évolution est essentiellement portée par les banques. La trésorerie des établissements de crédit s'est creusée de 222,9 milliards par rapport à son niveau de 2016, ressortant négative de 3.380,7 milliards à fin décembre 2017 contre un déficit de 3.150,8 milliards en 2016. Les taux brut et net de dégradation du portefeuille des établissements de crédit se sont établis respectivement à 14,0% et 5,6% en décembre 2017 contre respectivement 13,9% et 5,3% en 2016.
Les ressources des banques sont ressorties à 26.842,3 milliards à fin décembre 2017 contre 24.120,2 milliards au 31 décembre 2016, en augmentation de 2.722,1 milliards (+11,3%). La principale composante de ces ressources, à savoir les dépôts et emprunts, s'est accrue de 2.030,7 milliards (+9,9%) en passant de 20.455,9 milliards en 2016 à 22.486,6 milliards à fin décembre 2017. Les autres ressources se sont également renforcées de 234,2 milliards (+15,0%) pour s'établir à 1.797,7 milliards au 31 décembre 2017. Les emplois des banques se sont établis à 30.320,6 milliards au 31 décembre 2017 contre 27.344,6 milliards en 2016, soit une hausse de 2.976,0 milliards (+10,9%).
Cette hausse est répartie entre les crédits (+2.213,3 milliards ; +13,3%) et les autres emplois (+762,7 milliards ; +7,1%). A fin décembre 2017, les crédits ressortent à 18.863,3 milliards tandis que les autres emplois s'établissent à 11.457,3 milliards. La structure des crédits reste dominée par les concours à court terme (0 à 2 ans) qui représentent 47,1% du total en 2017 contre 48,5% en 2016. Les crédits à long terme (plus de 10 ans) ne représentent que 5,0% de l'encours total des crédits, tandis que la part des crédits à moyen terme (2 à 10 ans) ressort à 41,7%.
Adou FAYE