«Au niveau de l'Uemoa, les indicateurs récents de conjoncture indiquent la généralisation du redressement de l'activité économique à tous les secteurs. Par rapport à la même période de 2018, à l'exception du secteur industriel, la cadence des activités économiques s'est également renforcée », renseigne la Bceao dans sa note mensuelle de conjoncture économique dans les pays de l’Uemoa à fin janvier 2019.
Selon le document reçu au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos), l'indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC 2014) a progressé, en glissement annuel, de 0,8% à fin janvier 2019, après une réalisation de 1,1% le mois précédent. Le recul du rythme de progression du niveau général des prix est imprimé essentiellement par la composante « Alimentation ». Concernant la baisse des prix des produits alimentaires, la Bceao souligne qu’elle est en ligne avec l'amélioration de l'offre de céréales et de légumes frais dans la plupart des pays de l'Union.
«La dynamique du niveau général des prix a été atténuée par une moindre progression des prix de la fonction « Communication », dont la contribution est ressortie nulle à fin janvier 2019 contre +0,1 point de pourcentage un mois plus tôt, en rapport avec une détente des prix au Burkina », révèle la même source.
«Au cours du mois de janvier 2019, les taux d'intérêt sur le marché monétaire sont restés élevés. Sur les guichets de la BCEAO, le taux d'intérêt moyen pondéré des opérations d'appels d'offres à une semaine et le taux d'intérêt marginal se sont maintenues à 4,50%. Le taux d’intérêt moyen pondéré sur l'ensemble des maturités du marché interbancaire a toutefois reculé de 2,3 points de base à 5,16% », informe la même source.
Selon le document, l'analyse des conditions de banque à fin janvier 2019 indique une hausse de 34,0 points de base du taux débiteur moyen, hors taxes et charges, qui est ressorti à 7,1% après 6,8% en décembre 2018. Suivant la nature du débiteur, les taux d'intérêt ont augmenté au niveau des concours accordés aux entreprises individuelles, aux particuliers, aux entreprises privées du secteur productif et à la clientèle financière. En revanche, le coût du crédit a baissé pour les avances aux sociétés d'Etat et établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC).
Adou FAYE
Selon le document reçu au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos), l'indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC 2014) a progressé, en glissement annuel, de 0,8% à fin janvier 2019, après une réalisation de 1,1% le mois précédent. Le recul du rythme de progression du niveau général des prix est imprimé essentiellement par la composante « Alimentation ». Concernant la baisse des prix des produits alimentaires, la Bceao souligne qu’elle est en ligne avec l'amélioration de l'offre de céréales et de légumes frais dans la plupart des pays de l'Union.
«La dynamique du niveau général des prix a été atténuée par une moindre progression des prix de la fonction « Communication », dont la contribution est ressortie nulle à fin janvier 2019 contre +0,1 point de pourcentage un mois plus tôt, en rapport avec une détente des prix au Burkina », révèle la même source.
«Au cours du mois de janvier 2019, les taux d'intérêt sur le marché monétaire sont restés élevés. Sur les guichets de la BCEAO, le taux d'intérêt moyen pondéré des opérations d'appels d'offres à une semaine et le taux d'intérêt marginal se sont maintenues à 4,50%. Le taux d’intérêt moyen pondéré sur l'ensemble des maturités du marché interbancaire a toutefois reculé de 2,3 points de base à 5,16% », informe la même source.
Selon le document, l'analyse des conditions de banque à fin janvier 2019 indique une hausse de 34,0 points de base du taux débiteur moyen, hors taxes et charges, qui est ressorti à 7,1% après 6,8% en décembre 2018. Suivant la nature du débiteur, les taux d'intérêt ont augmenté au niveau des concours accordés aux entreprises individuelles, aux particuliers, aux entreprises privées du secteur productif et à la clientèle financière. En revanche, le coût du crédit a baissé pour les avances aux sociétés d'Etat et établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC).
Adou FAYE