Le système bancaire du Mali, à l’instar des autres pans de l’économie nationale, a subi de plein fouet et enregistré les conséquences non souhaitées de la violente crise qui a secoué le pays ces dernières années indique Souahibou Diaby . « En dépit de ces difficultés et contraintes, le système bancaire malien a su faire preuve de résilience que nous saluons », s’est-il réjoui. Avant de faire savoir : « Notre espace économique et monétaire, dans son ensemble, traverse des moments particuliers de son histoire avec la multiplication des crises sécuritaires ou politiques un peu partout. Cette situation a rendu difficile l’exercice de l’activité bancaire qui, par ailleurs, exige des conditions sécuritaires minimales à observer, mises à rude épreuve ».
Selon le conseiller technique du ministre de l’économie et des finances, quelques défis restent encore à relever. En effet, il s’agit, dit-il, tout d’abord du défi lié à la bancarisation. « En effet, plus de 150 ans après la création des premières banques dans l’Union, 7 à 8 personnes sur 10 ne disposent pas encore de compte bancaire. Moralité, le taux de bancarisation strict demeure extrêmement faible, ce qui handicape sérieusement le développement économique des Etats. Les raisons de ce faible taux de bancarisation sont connues de tous, à savoir, la faiblesse des revenus, l’insuffisance de la culture financière ainsi que la forte propension de la population à thésauriser notamment dans les zones rurales », a-t-il souligné.
Cependant, M. Diaby a salué les dispositions utiles prises, au plan régional, par tous les acteurs concernés, pour les efforts consentis ces dernières années dans le cadre d’une plus grande bancarisation de nos populations. A cet égard, il a cité la gratuité depuis trois ans de seize services bancaires, la baisse graduelle des taux débiteurs appliqués à la clientèle, l’extension des réseaux de distribution, la vulgarisation de nombreux produits innovants et l’implantation de guichets automatiques.
A propos du second défi, il précise que cela concerne le relèvement du financement bancaire de nos économies». Avant de dire que le taux de financement bancaire des économies dans la sous région n’est pas encore à hauteur de souhait.
Mahamane Maïga
Selon le conseiller technique du ministre de l’économie et des finances, quelques défis restent encore à relever. En effet, il s’agit, dit-il, tout d’abord du défi lié à la bancarisation. « En effet, plus de 150 ans après la création des premières banques dans l’Union, 7 à 8 personnes sur 10 ne disposent pas encore de compte bancaire. Moralité, le taux de bancarisation strict demeure extrêmement faible, ce qui handicape sérieusement le développement économique des Etats. Les raisons de ce faible taux de bancarisation sont connues de tous, à savoir, la faiblesse des revenus, l’insuffisance de la culture financière ainsi que la forte propension de la population à thésauriser notamment dans les zones rurales », a-t-il souligné.
Cependant, M. Diaby a salué les dispositions utiles prises, au plan régional, par tous les acteurs concernés, pour les efforts consentis ces dernières années dans le cadre d’une plus grande bancarisation de nos populations. A cet égard, il a cité la gratuité depuis trois ans de seize services bancaires, la baisse graduelle des taux débiteurs appliqués à la clientèle, l’extension des réseaux de distribution, la vulgarisation de nombreux produits innovants et l’implantation de guichets automatiques.
A propos du second défi, il précise que cela concerne le relèvement du financement bancaire de nos économies». Avant de dire que le taux de financement bancaire des économies dans la sous région n’est pas encore à hauteur de souhait.
Mahamane Maïga