ONU/Martine Perret Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres,visite le Centre de traitement d'Ebola de Mangina, dans l'est de la République démocratique du Congo, le 1er septembre 2019.
A Mangina, ce dimanche 1er septembre est un jour de fête, et de renaissance. Dans cette commune rurale du Nord-Kivu, située à 30 kilomètres de Beni, quatre personnes - deux femmes, un homme et un nourrisson - revêtues d’un-t-shirt bleu avancent, suivis d’une procession d’une soixantaine de travailleurs de santé chantant et dansant en fanfare.
L’une des quatre personnes, Kavira, affiche un sourire. Mais le regard de la jeune femme congolaise révèle une certaine souffrance. L’inscription sur son t-shirt bleu résume son histoire : ‘J’AI VAINCU EBOLA’.
« Elle n'avait jamais pensé qu’elle s’en sortirait au début », explique David Gressly, Coordonnateur de l’ONU pour la réponse d’urgence à l’épidémie d’Ebola en RDC. « Mais maintenant qu'elle est guérie, elle nous a dit qu'elle retournera dans sa communauté et encouragera toutes les personnes à se faire soigner rapidement si elles étaient affectées par Ebola ».
Au Centre de traitement d’Ebola (CTE) de Mangina, Kavira et trois autres survivants de l’épidémie ont reçu un certificat de guérison des mains du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, qui effectue une mission de trois jours en RDC.
Le chef de l’ONU a tenu à exprimer toute son admiration pour le courage, la résilience et l’engagement de la communauté contre Ebola et des patients qui sont guéris. Les personnes guéries sont « le témoignage le plus important qui démontre qu’il y a une solution pour l’Ebola et qu’il faut que tout le monde se présente quand il y a des symptômes pour pouvoir être traité, a déclaré M. Guterres lors de sa visite au CTE. « Cela démontre que ça vaut la peine de faire le traitement, que ça vaut la peine de se présenter à des centres de traitement comme celui-ci ».
Le Secrétaire général a commencé sa visite en RDC dans l’est du pays pour manifester sa solidarité avec les victimes du « drame terrible d’Ebola » qui a déjà fait plus de 2.000 morts en 13 mois, selon les dernières données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
A Mangina, le chef de l’ONU, accompagné du Directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a également constaté la riposte mise en place sur le terrain face à Ebola ainsi que les efforts du personnel humanitaire et de santé.
Mais les fonds nécessaires pour la riposte Ebola manquent. « La communauté internationale a bien répondu à nos appels en matière de financements. Les financements promis jusqu’à la fin de l’année correspondent plus ou moins aux besoins en matière de lutte contre l’Ebola mais seulement 15 % a été versé jusqu’à présent », a alerté M. Guterres
« Cela veut dire qu’il y a un problème de liquidité dans la réponse qui est extrêmement sérieux », a déclaré le Secrétaire général. « Et quand il n’y a pas de cash, même s’il y a des promesses, la réponse contre l’Ebola s’arrête. Et si on perd une semaine dans la réponse contre l’Ebola, on ne perd pas qu’une semaine : on peut perdre la guerre contre l’Ebola »,a-t-il prévenu le chef de l’ONU.
Depuis l’épicentre de l’épidémie d’Ebola, le chef de l’ONU a sollicité une « solidarité accrue » de la communauté internationale. Tous les pays et toutes les organisations qui se sont engagés à financer la riposte à Ebola doivent très rapidement octroyer les fonds qu’ils ont promis, a souligné le Secrétaire général.
« Pour combattre Ebola il faut la liberté des mouvements, il faut l’accès (humanitaire), il faut la sécurité », a rappelé le Secrétaire général, réaffirmant le l’appui entier de la MONUSCO dans la lutte contre les groupes armés « qui sèment la peur et la mort » et entravent la riposte à l’épidemie.
Au CTE de Mangina, António Guterres a visité la crèche dirigée par les sœurs du Bureau diocésain des œuvres médicales avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
Dans la crèche, Annie, revêtue d’une blouse jaune, tient dans ses bras Jospin, un bébé de 9 mois, dont la mère a été admise au centre pour être soignée. Cette femme originaire de Butembo a également survécu à Ebola.
Aujourd’hui guérie, Annie est devenue « berceuse » à la crèche du CTE pour les enfants qui attendent que leurs parents soient guéris. Mais depuis l’est de la RDC, le chef de l’ONU a rappelé à la communauté internationale que « l’Ebola n’attend pas ».
Un.org
L’une des quatre personnes, Kavira, affiche un sourire. Mais le regard de la jeune femme congolaise révèle une certaine souffrance. L’inscription sur son t-shirt bleu résume son histoire : ‘J’AI VAINCU EBOLA’.
« Elle n'avait jamais pensé qu’elle s’en sortirait au début », explique David Gressly, Coordonnateur de l’ONU pour la réponse d’urgence à l’épidémie d’Ebola en RDC. « Mais maintenant qu'elle est guérie, elle nous a dit qu'elle retournera dans sa communauté et encouragera toutes les personnes à se faire soigner rapidement si elles étaient affectées par Ebola ».
Au Centre de traitement d’Ebola (CTE) de Mangina, Kavira et trois autres survivants de l’épidémie ont reçu un certificat de guérison des mains du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, qui effectue une mission de trois jours en RDC.
Le chef de l’ONU a tenu à exprimer toute son admiration pour le courage, la résilience et l’engagement de la communauté contre Ebola et des patients qui sont guéris. Les personnes guéries sont « le témoignage le plus important qui démontre qu’il y a une solution pour l’Ebola et qu’il faut que tout le monde se présente quand il y a des symptômes pour pouvoir être traité, a déclaré M. Guterres lors de sa visite au CTE. « Cela démontre que ça vaut la peine de faire le traitement, que ça vaut la peine de se présenter à des centres de traitement comme celui-ci ».
Le Secrétaire général a commencé sa visite en RDC dans l’est du pays pour manifester sa solidarité avec les victimes du « drame terrible d’Ebola » qui a déjà fait plus de 2.000 morts en 13 mois, selon les dernières données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
A Mangina, le chef de l’ONU, accompagné du Directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a également constaté la riposte mise en place sur le terrain face à Ebola ainsi que les efforts du personnel humanitaire et de santé.
Mais les fonds nécessaires pour la riposte Ebola manquent. « La communauté internationale a bien répondu à nos appels en matière de financements. Les financements promis jusqu’à la fin de l’année correspondent plus ou moins aux besoins en matière de lutte contre l’Ebola mais seulement 15 % a été versé jusqu’à présent », a alerté M. Guterres
« Cela veut dire qu’il y a un problème de liquidité dans la réponse qui est extrêmement sérieux », a déclaré le Secrétaire général. « Et quand il n’y a pas de cash, même s’il y a des promesses, la réponse contre l’Ebola s’arrête. Et si on perd une semaine dans la réponse contre l’Ebola, on ne perd pas qu’une semaine : on peut perdre la guerre contre l’Ebola »,a-t-il prévenu le chef de l’ONU.
Depuis l’épicentre de l’épidémie d’Ebola, le chef de l’ONU a sollicité une « solidarité accrue » de la communauté internationale. Tous les pays et toutes les organisations qui se sont engagés à financer la riposte à Ebola doivent très rapidement octroyer les fonds qu’ils ont promis, a souligné le Secrétaire général.
Combattre les groupes armés « qui sèment la peur et la mort »
Dans l’est de la RDC, l’argent n’est toutefois pas le seul nerf de la guerre contre Ebola. La population, également touchée par des épidémies de rougeole, de paludisme et de choléra, « doit faire face à une grande insécurité », a déclaré M. Guterres.« Pour combattre Ebola il faut la liberté des mouvements, il faut l’accès (humanitaire), il faut la sécurité », a rappelé le Secrétaire général, réaffirmant le l’appui entier de la MONUSCO dans la lutte contre les groupes armés « qui sèment la peur et la mort » et entravent la riposte à l’épidemie.
Au CTE de Mangina, António Guterres a visité la crèche dirigée par les sœurs du Bureau diocésain des œuvres médicales avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
Dans la crèche, Annie, revêtue d’une blouse jaune, tient dans ses bras Jospin, un bébé de 9 mois, dont la mère a été admise au centre pour être soignée. Cette femme originaire de Butembo a également survécu à Ebola.
Aujourd’hui guérie, Annie est devenue « berceuse » à la crèche du CTE pour les enfants qui attendent que leurs parents soient guéris. Mais depuis l’est de la RDC, le chef de l’ONU a rappelé à la communauté internationale que « l’Ebola n’attend pas ».
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