Les transactions économiques et financières de l'Uemoa avec le reste du monde se sont traduites, au terme de l'année 2017, par une amélioration du solde global de la balance des paiements, en lien avec la hausse modérée du solde excédentaire du compte de capital ainsi que l'accroissement notable des flux nets de capitaux au titre du compte financier.
«Au total, les échanges de l'Uemoa avec le reste du monde se sont soldés par un excédent global de 304,1 milliards en 2017 après un déficit de 946,8 milliards en 2016, en amélioration de 1.250,9 milliards », lit-on dans un rapport sur la Balance des paiements et la position extérieure globale régionale de l’Uemoa reçu au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos).
La Position extérieure globale nette (PEGN) s’est détériorée de 8,3%, en ressortant à -32.555,2 milliards à fin 2017 contre -30.057,4 milliards en 2016, en raison d'un accroissement des engagements (+1,6 point de % du Pib) plus important que celui des créances (+1,0 point de % du Pib). L'analyse de la structure géographique de la position extérieure globale nette de l'Uemoa à fin 2017 fait ressortir une situation débitrice aussi bien avec la Zone euro (-5.607,2 milliards ou -8,7% du PIB), son principal partenaire, qu'avec les autres régions du monde (-26.948,0 milliards ou -42,0% du Pib).
Quant au compte des transactions courantes, il s'est dégradé en 2017 avec un solde déficitaire de 4.034,9 milliards après 3.244,1 milliards une année plus tôt. Cette évolution est en lien avec la hausse du déficit des biens et services ainsi que celui du compte de revenu primaire (revenus nets des facteurs), couplée à la baisse de l'excédent du compte de revenu secondaire (transferts courants nets).
Hors dons, le déficit courant s'est aggravé de 1,0 point de pourcentage du Pib en ressortant à 7,1% du Pib en 2017. «Le déficit des échanges de biens s'est détérioré de 24,4%, passant de 1.037,1 milliards en 2016 à 1.290,5 milliards en 2017, en raison du regain de dynamisme des importations, tirées par la hausse des cours internationaux de produits pétroliers, l'accélération des achats à l'extérieur des biens de consommation ainsi que la consolidation des acquisitions de biens d'équipement et intermédiaires, dont les effets ont été partiellement compensés par la hausse des exportations », renseigne la même source.
Concernant les échanges des services, ils sont ressortis déficitaires de 3.470,0 milliards en 2017, en hausse de 5,7% par rapport à 2016. Les pays de l'Union ont accru leur consommation de services spécialisés auprès des non-résidents notamment ceux relatifs aux travaux publics d'extension, d’aménagement et de modernisation d'infrastructures routières, portuaires et hôtelières ainsi que de mise en état des installations minières et pétrolières. La consommation des autres services s'est également accrue dans le secteur des télécommunications.
Adou FAYE
«Au total, les échanges de l'Uemoa avec le reste du monde se sont soldés par un excédent global de 304,1 milliards en 2017 après un déficit de 946,8 milliards en 2016, en amélioration de 1.250,9 milliards », lit-on dans un rapport sur la Balance des paiements et la position extérieure globale régionale de l’Uemoa reçu au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos).
La Position extérieure globale nette (PEGN) s’est détériorée de 8,3%, en ressortant à -32.555,2 milliards à fin 2017 contre -30.057,4 milliards en 2016, en raison d'un accroissement des engagements (+1,6 point de % du Pib) plus important que celui des créances (+1,0 point de % du Pib). L'analyse de la structure géographique de la position extérieure globale nette de l'Uemoa à fin 2017 fait ressortir une situation débitrice aussi bien avec la Zone euro (-5.607,2 milliards ou -8,7% du PIB), son principal partenaire, qu'avec les autres régions du monde (-26.948,0 milliards ou -42,0% du Pib).
Quant au compte des transactions courantes, il s'est dégradé en 2017 avec un solde déficitaire de 4.034,9 milliards après 3.244,1 milliards une année plus tôt. Cette évolution est en lien avec la hausse du déficit des biens et services ainsi que celui du compte de revenu primaire (revenus nets des facteurs), couplée à la baisse de l'excédent du compte de revenu secondaire (transferts courants nets).
Hors dons, le déficit courant s'est aggravé de 1,0 point de pourcentage du Pib en ressortant à 7,1% du Pib en 2017. «Le déficit des échanges de biens s'est détérioré de 24,4%, passant de 1.037,1 milliards en 2016 à 1.290,5 milliards en 2017, en raison du regain de dynamisme des importations, tirées par la hausse des cours internationaux de produits pétroliers, l'accélération des achats à l'extérieur des biens de consommation ainsi que la consolidation des acquisitions de biens d'équipement et intermédiaires, dont les effets ont été partiellement compensés par la hausse des exportations », renseigne la même source.
Concernant les échanges des services, ils sont ressortis déficitaires de 3.470,0 milliards en 2017, en hausse de 5,7% par rapport à 2016. Les pays de l'Union ont accru leur consommation de services spécialisés auprès des non-résidents notamment ceux relatifs aux travaux publics d'extension, d’aménagement et de modernisation d'infrastructures routières, portuaires et hôtelières ainsi que de mise en état des installations minières et pétrolières. La consommation des autres services s'est également accrue dans le secteur des télécommunications.
Adou FAYE