Pour certains députés de l’opposition, le déficit du budget 2018 est exorbitant et irréaliste dans le contexte actuel du pays. C’est le cas notamment du président du Groupe parlementaire de l’opposition, l’honorable Mody Ndiaye qui a fait ses commentaires à travers un certain nombre de préoccupations. Selon lui, les chiffres présentés par le ministre présage une crise latente de liquidité de l’Etat. A propos du financement des besoins de trésorerie en 2018 estimés à 420 milliards de FCFA, il a affirmé que ce niveau imputable au déficit pose un problème de « soutenabilité » de ce déficit.
L’honorable Mody Ndiaye a fait savoir que la contreperformance de la campagne agricole 2017 et la tenue d’élections générales en 2018 constituent des facteurs qui affecteront la croissance économique du Mali ainsi que le niveau d’inflation. Il a conclu en ces termes : « Nous doutons du caractère crédible des conditions d’équilibre budgétaire et financier au titre de l’exercice 2018 ».
Pour le ministre de l’Economie et des Finances, les principales conditions de l’équilibre budgétaire et financier de 2018 portent d’une part, sur le respect du déficit imputable à l’atteinte des objectifs de mobilisation des recettes et la maîtrise des dépenses, et, d’autre part sur la mobilisation des émissions des emprunts.
Selon Dr. Boubou Cissé, le budget 2018 est sincère en ce sens qu’on n’essaye pas de surestimer les possibilités de mobilisation des recettes internes. Il a ajouté qu’on n’est pas dans une logique sous-estimation des dépenses. « En plus de sa sincérité, c’est un budget d’investissement, de pouvoir d’achat des ménages », a indiqué Dr. Boubou Cissé.
En outre, il a indiqué que 285 milliards de FCFA sont destinés à la mise en œuvre de l’accord. Avant de mettre l’accent sur la formation professionnelle afin de palier les insuffisances. Enfin, le ministre a répondu à une préoccupation de certains députés, en indiquant qu’il est prévu une relecture du code général des impôts en 2018.
Mahamane Maïga
L’honorable Mody Ndiaye a fait savoir que la contreperformance de la campagne agricole 2017 et la tenue d’élections générales en 2018 constituent des facteurs qui affecteront la croissance économique du Mali ainsi que le niveau d’inflation. Il a conclu en ces termes : « Nous doutons du caractère crédible des conditions d’équilibre budgétaire et financier au titre de l’exercice 2018 ».
Pour le ministre de l’Economie et des Finances, les principales conditions de l’équilibre budgétaire et financier de 2018 portent d’une part, sur le respect du déficit imputable à l’atteinte des objectifs de mobilisation des recettes et la maîtrise des dépenses, et, d’autre part sur la mobilisation des émissions des emprunts.
Selon Dr. Boubou Cissé, le budget 2018 est sincère en ce sens qu’on n’essaye pas de surestimer les possibilités de mobilisation des recettes internes. Il a ajouté qu’on n’est pas dans une logique sous-estimation des dépenses. « En plus de sa sincérité, c’est un budget d’investissement, de pouvoir d’achat des ménages », a indiqué Dr. Boubou Cissé.
En outre, il a indiqué que 285 milliards de FCFA sont destinés à la mise en œuvre de l’accord. Avant de mettre l’accent sur la formation professionnelle afin de palier les insuffisances. Enfin, le ministre a répondu à une préoccupation de certains députés, en indiquant qu’il est prévu une relecture du code général des impôts en 2018.
Mahamane Maïga