Selon le directeur national de la BCEAO, le conflit d’intérêt est toute position qui peut empêcher une personne d’être objective dans son jugement et dans sa prise de décision. S’appuyant sur un exemple, Konzo Traoré a expliqué que si une personne est administrateur et que sa femme est directrice générale, les décisions que celle-ci serait appelée à prendre, peuvent ne pas être objectives. «C’est un exemple de conflit d’intérêt qui doit être évité à l’avenir dans la gestion du système bancaire et établissement financier», a-t-il dit.
Outre cela, il y a également la solvabilité des personnes qui animent les conseils d’administration et les directions générales. Une personne qui est endettée auprès de la banque et n’arrive pas à payer, doit-elle continuer à délibérer sur la situation de la banque ? A ce propos, le directeur national de la BCEAO notera que l’objectivité en ce qui concerne la prise de décision serait en ce moment atteinte.
S’exprimant sur les exigences, Konzo Traoré a précisé que plus l’établissement est grand, plus ils sont exigeants dans le nombre des administrateurs et dans le nombre de comités spécialisés. « Quand il est petit, on n’exigera pas plus de deux comités spécialisés. En termes de fonds propre, lorsque l’établissement est important, on est plus exigeant. En outre, si les petits établissements doivent respecter un taux de solvabilité de 8%, on exigera pour un grand établissement un taux de 10%. Nous faisons tout pour que les gros établissements ne fassent pas faillite, et pour cela on est obligé de prendre des dispositions» a-t-il expliqué.
Par ailleurs, Konzo Traoré a rapporté que le conseil a évoqué le secteur des assurances. «Nous avons discuté des potentialités, des difficultés et perspectives dans ce secteur », a-t-il précisé, tout en déplorant que les activités d’assurance ne soient pas très développées au Mali.
Mahamane Maïga
Outre cela, il y a également la solvabilité des personnes qui animent les conseils d’administration et les directions générales. Une personne qui est endettée auprès de la banque et n’arrive pas à payer, doit-elle continuer à délibérer sur la situation de la banque ? A ce propos, le directeur national de la BCEAO notera que l’objectivité en ce qui concerne la prise de décision serait en ce moment atteinte.
S’exprimant sur les exigences, Konzo Traoré a précisé que plus l’établissement est grand, plus ils sont exigeants dans le nombre des administrateurs et dans le nombre de comités spécialisés. « Quand il est petit, on n’exigera pas plus de deux comités spécialisés. En termes de fonds propre, lorsque l’établissement est important, on est plus exigeant. En outre, si les petits établissements doivent respecter un taux de solvabilité de 8%, on exigera pour un grand établissement un taux de 10%. Nous faisons tout pour que les gros établissements ne fassent pas faillite, et pour cela on est obligé de prendre des dispositions» a-t-il expliqué.
Par ailleurs, Konzo Traoré a rapporté que le conseil a évoqué le secteur des assurances. «Nous avons discuté des potentialités, des difficultés et perspectives dans ce secteur », a-t-il précisé, tout en déplorant que les activités d’assurance ne soient pas très développées au Mali.
Mahamane Maïga