L’ouverture des travaux était présidée par le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Pr Tiémoko Sangaré, en présence de ses collègues de la Sécurité et de la Protection civile, le général de division Salif Traoré, de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr Samba Ousmane Sow. On notait aussi la participation du chef d’état-major des Armées, le général M’Bemba Moussa Keita et de la hiérarchie militaire.
Organisé par la Société malienne de médecine militaire et la direction centrale des services de santé des armées, le congrès qui prend fin demain regroupe des participants venus de 6 pays : Allemagne, Côte-d’Ivoire, Gabon, Niger, Sénégal, Tunisie et Mali.
Les maladies non transmissibles et les services de santé des armées seront au cœur des discussions des médecins militaires, pharmaciens, et infirmiers à travers communications scientifiques, conférences, ateliers et tables rondes.
Après avoir rendu un hommage appuyé au président fondateur de la Société malienne de médecine militaire, feu général Gangaly Diallo, décédé le 31 mai dernier, le président de la commission d’organisation, le colonel-major Karim Camara a précisé que ce forum s’inscrit dans la quête de qualité des soins.
Pour sa part, le patron de la direction centrale des services de santé des armées, le général de brigade, Boubacar Dembélé, a rappelé que depuis 2014 sa structure et la Société malienne de médecine militaire organisent, chaque année, un congrès de médecine miliaire. Cette rencontre scientifique prend de l’ampleur au fil des années. Elle a déjà franchi les limites du domaine militaire et de nos frontières avec une participation active des confrères civils, mais aussi de délégations étrangères, s’est réjoui le responsable de la direction centrale des services de santé des armées. Au-delà de la formation, le congrès de médecine militaire offre aux praticiens militaires un espace d’expression et de révélation de leur talent, expériences et compétences. Il offre aussi l’occasion à tous les praticiens militaires de bénéficier au moins d’une formation continue par an.
Ce congrès qui est en train de s’imposer dans l’agenda national et régional, offre un cadre d’échanges où se côtoient civils et militaires, élèves et maitres, ainés, cadets mais aussi retraités et actifs autour d’un objectif commun : le partage du savoir. Le directeur central des services de santé des armées a aussi rappelé que lors de l’assemblée générale du Groupe panafricain de médecine militaire tenue, l’année dernière à Dakar (Sénégal), le Comité international de médecine militaire a félicité le Mali comme étant le seul pays de la sous-région à organiser régulièrement un congrès de médecine militaire.
Le forum, a expliqué le général Dembélé, se tient, cette année encore, dans un contexte d’insécurité. « Nos forces de défense et de sécurité font face à des attaques asymétriques insoupçonnées qui entraînent pour les services de santé des armées des défis d’organisation, de logistiques et d’adaptation. Dans ce contexte, les services de santé des armées doivent non seulement accomplir leurs missions habituelles de soutien sanitaire des forces et de participation au développement sanitaire, mais aussi s’adapter aux nouvelles menaces par la mise en place de nouvelles stratégies à savoir : la médicalisation de l’avant, la multiplication des actions et le recrutement de personnel qualifié.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a rappelé le directeur central des services de santé des armées, les maladies non transmissibles sont devenues la première cause de mortalité dans le monde.
Elles ont occasionné environ 40,5 millions, soit 71% des 56,9 millions de décès dans le monde. «Si un médecin mal formé est un assassin potentiel, alors des médecins non recyclés sont une arme de destruction massive. C’est pourquoi, en plus de l’institutionnalisation du congrès de médecine militaire, nous demandons sa prise en charge totale par le budget du ministère de la Défense et des Anciens combattants. Cela ne sera pas inutile et ne sera pas de trop, car notre congrès reste et demeure le seul moyen de former plusieurs centaines de personnes en même temps et à moindre coût», a relevé Boubacar Dembélé.
Quant au ministre de la Défense et des Anciens combattants, il a soutenu que la santé est le dénominateur commun qui sert de tremplin à toutes les activités humaines. Le congrès est une étape importante dans la protection et la promotion de la santé des Forces armées maliennes (FAMA), a expliqué le Pr Tiemoko Sangaré. La nécessité de renforcer les services de santé des militaires pour une meilleure prise en charge des besoins de santé chez les militaires est un vœu exprimé depuis longtemps par nos forces de défense et de sécurité. Le chef de l’Etat en a fait une priorité, a assuré le ministre Sangaré
Essor.ml
Organisé par la Société malienne de médecine militaire et la direction centrale des services de santé des armées, le congrès qui prend fin demain regroupe des participants venus de 6 pays : Allemagne, Côte-d’Ivoire, Gabon, Niger, Sénégal, Tunisie et Mali.
Les maladies non transmissibles et les services de santé des armées seront au cœur des discussions des médecins militaires, pharmaciens, et infirmiers à travers communications scientifiques, conférences, ateliers et tables rondes.
Après avoir rendu un hommage appuyé au président fondateur de la Société malienne de médecine militaire, feu général Gangaly Diallo, décédé le 31 mai dernier, le président de la commission d’organisation, le colonel-major Karim Camara a précisé que ce forum s’inscrit dans la quête de qualité des soins.
Pour sa part, le patron de la direction centrale des services de santé des armées, le général de brigade, Boubacar Dembélé, a rappelé que depuis 2014 sa structure et la Société malienne de médecine militaire organisent, chaque année, un congrès de médecine miliaire. Cette rencontre scientifique prend de l’ampleur au fil des années. Elle a déjà franchi les limites du domaine militaire et de nos frontières avec une participation active des confrères civils, mais aussi de délégations étrangères, s’est réjoui le responsable de la direction centrale des services de santé des armées. Au-delà de la formation, le congrès de médecine militaire offre aux praticiens militaires un espace d’expression et de révélation de leur talent, expériences et compétences. Il offre aussi l’occasion à tous les praticiens militaires de bénéficier au moins d’une formation continue par an.
Ce congrès qui est en train de s’imposer dans l’agenda national et régional, offre un cadre d’échanges où se côtoient civils et militaires, élèves et maitres, ainés, cadets mais aussi retraités et actifs autour d’un objectif commun : le partage du savoir. Le directeur central des services de santé des armées a aussi rappelé que lors de l’assemblée générale du Groupe panafricain de médecine militaire tenue, l’année dernière à Dakar (Sénégal), le Comité international de médecine militaire a félicité le Mali comme étant le seul pays de la sous-région à organiser régulièrement un congrès de médecine militaire.
Le forum, a expliqué le général Dembélé, se tient, cette année encore, dans un contexte d’insécurité. « Nos forces de défense et de sécurité font face à des attaques asymétriques insoupçonnées qui entraînent pour les services de santé des armées des défis d’organisation, de logistiques et d’adaptation. Dans ce contexte, les services de santé des armées doivent non seulement accomplir leurs missions habituelles de soutien sanitaire des forces et de participation au développement sanitaire, mais aussi s’adapter aux nouvelles menaces par la mise en place de nouvelles stratégies à savoir : la médicalisation de l’avant, la multiplication des actions et le recrutement de personnel qualifié.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a rappelé le directeur central des services de santé des armées, les maladies non transmissibles sont devenues la première cause de mortalité dans le monde.
Elles ont occasionné environ 40,5 millions, soit 71% des 56,9 millions de décès dans le monde. «Si un médecin mal formé est un assassin potentiel, alors des médecins non recyclés sont une arme de destruction massive. C’est pourquoi, en plus de l’institutionnalisation du congrès de médecine militaire, nous demandons sa prise en charge totale par le budget du ministère de la Défense et des Anciens combattants. Cela ne sera pas inutile et ne sera pas de trop, car notre congrès reste et demeure le seul moyen de former plusieurs centaines de personnes en même temps et à moindre coût», a relevé Boubacar Dembélé.
Quant au ministre de la Défense et des Anciens combattants, il a soutenu que la santé est le dénominateur commun qui sert de tremplin à toutes les activités humaines. Le congrès est une étape importante dans la protection et la promotion de la santé des Forces armées maliennes (FAMA), a expliqué le Pr Tiemoko Sangaré. La nécessité de renforcer les services de santé des militaires pour une meilleure prise en charge des besoins de santé chez les militaires est un vœu exprimé depuis longtemps par nos forces de défense et de sécurité. Le chef de l’Etat en a fait une priorité, a assuré le ministre Sangaré
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