«La Banque mondiale croit au rôle de l’innovation, en particulier dans le secteur financier, pour mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée de façon durable. C’est pourquoi avec le Fmi , elle a lancé le programme Fintech de Bali en avril 2009 pour aider les pays à tirer parti des avantages et des possibilités des progrès rapides de la technologie financière qui transforment la prestation des services financiers , tout en gérant les risques inhérents », a déclaré Elisabeth Huybens.
Elle a souligné que l’Afrique est un leader en matière d’innovations basée sur la monnaie électronique, qui transforme les économies sur l’ensemble du continent et provoque un changement radical dans l’accès aux services financiers. «Le taux de pénétration des comptes de monnaie électronique a enregistré une augmentation remarquable entre 2014 et 2017- la part des adultes en Afrique subsaharienne ayant un compte de monnaie électronique a presque doublé pour atteindre 21%, et près de 10% du PIB des transactions se font via la monnaie électronique, contre seulement 7% du PIB en Asie et moins de 2% du PIB dans les autres régions », a révélé la responsable de la Banque mondiale.
Selon Mme Huybens, outre le fait de promouvoir l’inclusion sociale, l’accès aux services financiers numériques peut faire progresser des objectifs de développement plus vastes, tels que l’accès à l’eau et à l’électricité ; le renforcement du capital humain, l’amélioration de l’efficacité de la prestation des services gouvernementaux. En Afrique, poursuit-elle, certaines fintechs aident à élargir l’accès à l’assurance indicielle et à la distribution de produits d’assurance récoltes aux agriculteurs afin d’atténuer certains risques agricoles.
Cependant, elle indique que le défi est de promouvoir les bienfaits de l’innovation tout en gérant les risques qui y sont associés. Il s’agit de faire converger l’ensemble des thématiques suscitées par la finance digitale : de la protection des données à la protection du consommateur ; de la stabilité financière aux enjeux sociaux de l’inclusion bancaire, de l’éducation financière et des mutations du travail dans le secteur financier.
Elisabeth Huybens affirme que le rôle de la Banque centrale à cet égard est primordial, au travers de la mise en place d’une régulation stable, fiable et agile. A son avis, la réglementation doit limiter les risques potentiels, pour que l’innovation soit toujours synonyme de protection de la clientèle, de sécurité des paiements, sécurité informatique et de stabilité financière. Mais cette réglementation, relève Mme Huybens, doit aussi être agile, car l’innovation ne doit pas aussi être étouffée par les contraintes administratives ou une approche trop rigide. «Une régulation stable, fiable et agile, c’est un facteur de confiance. Et la confiance, c’est un facteur de succès pour l’innovation », note la responsable de la Banque mondiale.
La banque mondiale accompagne la Bceao depuis 2017 avec une assistance technique financée par le Fonds fiduciaire First sur les questions relatives à la mise en place d’un cadre légal et réglementaire des innovations affectant les services financiers en présentant les expériences d’autres pays , d’acteurs Fintech, d’utilisateurs des services innovants, sur des sujets comme le Crowfunding, les monnaies centrales digitales ,l’utilisation de la technologie Blochchain etc..
Oumar Nourou
Elle a souligné que l’Afrique est un leader en matière d’innovations basée sur la monnaie électronique, qui transforme les économies sur l’ensemble du continent et provoque un changement radical dans l’accès aux services financiers. «Le taux de pénétration des comptes de monnaie électronique a enregistré une augmentation remarquable entre 2014 et 2017- la part des adultes en Afrique subsaharienne ayant un compte de monnaie électronique a presque doublé pour atteindre 21%, et près de 10% du PIB des transactions se font via la monnaie électronique, contre seulement 7% du PIB en Asie et moins de 2% du PIB dans les autres régions », a révélé la responsable de la Banque mondiale.
Selon Mme Huybens, outre le fait de promouvoir l’inclusion sociale, l’accès aux services financiers numériques peut faire progresser des objectifs de développement plus vastes, tels que l’accès à l’eau et à l’électricité ; le renforcement du capital humain, l’amélioration de l’efficacité de la prestation des services gouvernementaux. En Afrique, poursuit-elle, certaines fintechs aident à élargir l’accès à l’assurance indicielle et à la distribution de produits d’assurance récoltes aux agriculteurs afin d’atténuer certains risques agricoles.
Cependant, elle indique que le défi est de promouvoir les bienfaits de l’innovation tout en gérant les risques qui y sont associés. Il s’agit de faire converger l’ensemble des thématiques suscitées par la finance digitale : de la protection des données à la protection du consommateur ; de la stabilité financière aux enjeux sociaux de l’inclusion bancaire, de l’éducation financière et des mutations du travail dans le secteur financier.
Elisabeth Huybens affirme que le rôle de la Banque centrale à cet égard est primordial, au travers de la mise en place d’une régulation stable, fiable et agile. A son avis, la réglementation doit limiter les risques potentiels, pour que l’innovation soit toujours synonyme de protection de la clientèle, de sécurité des paiements, sécurité informatique et de stabilité financière. Mais cette réglementation, relève Mme Huybens, doit aussi être agile, car l’innovation ne doit pas aussi être étouffée par les contraintes administratives ou une approche trop rigide. «Une régulation stable, fiable et agile, c’est un facteur de confiance. Et la confiance, c’est un facteur de succès pour l’innovation », note la responsable de la Banque mondiale.
La banque mondiale accompagne la Bceao depuis 2017 avec une assistance technique financée par le Fonds fiduciaire First sur les questions relatives à la mise en place d’un cadre légal et réglementaire des innovations affectant les services financiers en présentant les expériences d’autres pays , d’acteurs Fintech, d’utilisateurs des services innovants, sur des sujets comme le Crowfunding, les monnaies centrales digitales ,l’utilisation de la technologie Blochchain etc..
Oumar Nourou