La genèse du développement industriel de la Chine était au centre des débats lors de la 12ème Conférence économique africaine qui s’est tenue à Addis-Abeba du 4 au 6 décembre dernier. Zhongxiu Zhao, professeur à l’université de commerce international et d’économie de Beijing, a rappelé la genèse de l’industrialisation de la Chine, marquée par quatre grandes phases entre 1860 et la fin des années 1990 : la première, entre 1860 à 1900n est marquée par l’importation d’équipements ; la deuxième, de 1920 à 1930, a placé le secteur privé en pole position de l’élan d’industrialisation ; la troisième, entre 1949 et 1980, a recouru à une main d’œuvre bon marché ; et la quatrième, entamée à la fin des années 1990, se caractérise par des mesures d’incitations aux agriculteurs. Puis la Chine a fini d’entériner sa politique de décentralisation en ouvrant un parc industriel dans 19 provinces. « C’est une innovation au niveau de la Chine et tous les marchés financiers appuient ces innovations », a
tenu à souligné M. Zhao dans un communiqué. Et d’ajouter que la Chine n’a d’ailleurs pas encore achevé son processus de développement industriel, puisqu’un plan, intitulé Made In China a été adopté il y a deux ans pour les périodes 2015-2025, 2025-2035 et 2035-2049. Objectif : faire de la Chine un géant industriel de stature mondiale.
Chercheur à l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (Ifpri) le professeur Xiaobo Zhang a, quant à lui, fait état de l’esprit d’entreprise qui a toujours prévalu en Chine, une économie demeurée ouverte. « Dans le secteur du textile par exemple, ce sont des contractuels indépendants qui sont utilisés. Cela veut dire que tout le monde peut devenir entrepreneur », a indiqué M. Zhang, relevant au passage qu’il y a là une opportunité dont les Africains pourraient tirer profit. Professeur à l’université de commerce international et d’économie de Beijing, madame Fang Xia a invité les pays en voie de développement à démontrer qu’ils peuvent produire eux-mêmes pour s’inscrire dans la chaîne de valeur mondiale.
« Vous avez l’avantage de la proximité avec l’Europe. Il vous faut créer des zones économiques à travers vos pays. Il y a des défis dans beaucoup de pays africains et la Chine peut aider à les surmonter. Les infrastructures sont un secteur clé à améliorer. Cela permettra à tout le processus de se mettre en place », a estimé Mme Xia.
Mariama Diallo
tenu à souligné M. Zhao dans un communiqué. Et d’ajouter que la Chine n’a d’ailleurs pas encore achevé son processus de développement industriel, puisqu’un plan, intitulé Made In China a été adopté il y a deux ans pour les périodes 2015-2025, 2025-2035 et 2035-2049. Objectif : faire de la Chine un géant industriel de stature mondiale.
Chercheur à l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (Ifpri) le professeur Xiaobo Zhang a, quant à lui, fait état de l’esprit d’entreprise qui a toujours prévalu en Chine, une économie demeurée ouverte. « Dans le secteur du textile par exemple, ce sont des contractuels indépendants qui sont utilisés. Cela veut dire que tout le monde peut devenir entrepreneur », a indiqué M. Zhang, relevant au passage qu’il y a là une opportunité dont les Africains pourraient tirer profit. Professeur à l’université de commerce international et d’économie de Beijing, madame Fang Xia a invité les pays en voie de développement à démontrer qu’ils peuvent produire eux-mêmes pour s’inscrire dans la chaîne de valeur mondiale.
« Vous avez l’avantage de la proximité avec l’Europe. Il vous faut créer des zones économiques à travers vos pays. Il y a des défis dans beaucoup de pays africains et la Chine peut aider à les surmonter. Les infrastructures sont un secteur clé à améliorer. Cela permettra à tout le processus de se mettre en place », a estimé Mme Xia.
Mariama Diallo