Un tour au niveau du grand marché et du marché Dibida nous a permis de constater que le mouvement de grève a été largement suivi par les détaillants. L’ambiance est morose dans ces endroits où se côtoient pêle-mêle marchands, négociants, démarcheurs, coxers, détaillants, clients.
D’un côté, des responsables d’associations de commerçants expriment leur malaise pour la non satisfaction de leurs doléances. Ce qui est à la base de cette grève de deux jours.
De l’autre, ils se réjouissent de la réussite de leur grève visant à paralyser les marchés maliens en fermant leurs boutiques. Ils soutiennent que les différents dirigeants concernés n’ont rien fait pour apporter des solutions à leurs problèmes. Il s’agit notamment du ministre des Affaires étrangères, du Directeur général des douanes et celui des impôts.
Aussi, Ils déplorent le fait que les responsables de Synacodem (Syndicat national des commerçants détaillants du Mali) ne se soucient plus de l’intérêt des commerçants.
Pour rappel, ils réclament entre autres la baisse des frais de dédouanement des marchandises, la facilitation de l’octroi du visa Chinois, la baisse du taux d’impôt de 3% imposable à nos chiffres d’affaires ; l’affectation des bâtiments administratifs sis au marché aux déguerpis et autres commerçants du marché rose ; l’élaboration d’un cahier de charge avant la construction du marché rose ; l’arrêt de la concurrence déloyale des commerçants chinois et indiens.
Il faut noter qu’à la veille de cette grève, on a assisté à une vaste campagne de démobilisation sur certaines radios libres de la place. Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), Youssouf Bathily, a soutenu mordicus que cette grève est illégitime à ce moment précis.
Ce qui a été également souligné par des responsables du syndicat national des commerçants détaillants du Mali (SYNACODEM) et la coordination des associations et groupements des commerçants détaillants du Mali (CAGCDM).
Mahamane Maïga
D’un côté, des responsables d’associations de commerçants expriment leur malaise pour la non satisfaction de leurs doléances. Ce qui est à la base de cette grève de deux jours.
De l’autre, ils se réjouissent de la réussite de leur grève visant à paralyser les marchés maliens en fermant leurs boutiques. Ils soutiennent que les différents dirigeants concernés n’ont rien fait pour apporter des solutions à leurs problèmes. Il s’agit notamment du ministre des Affaires étrangères, du Directeur général des douanes et celui des impôts.
Aussi, Ils déplorent le fait que les responsables de Synacodem (Syndicat national des commerçants détaillants du Mali) ne se soucient plus de l’intérêt des commerçants.
Pour rappel, ils réclament entre autres la baisse des frais de dédouanement des marchandises, la facilitation de l’octroi du visa Chinois, la baisse du taux d’impôt de 3% imposable à nos chiffres d’affaires ; l’affectation des bâtiments administratifs sis au marché aux déguerpis et autres commerçants du marché rose ; l’élaboration d’un cahier de charge avant la construction du marché rose ; l’arrêt de la concurrence déloyale des commerçants chinois et indiens.
Il faut noter qu’à la veille de cette grève, on a assisté à une vaste campagne de démobilisation sur certaines radios libres de la place. Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), Youssouf Bathily, a soutenu mordicus que cette grève est illégitime à ce moment précis.
Ce qui a été également souligné par des responsables du syndicat national des commerçants détaillants du Mali (SYNACODEM) et la coordination des associations et groupements des commerçants détaillants du Mali (CAGCDM).
Mahamane Maïga