Au delà de la grève, ils exigent la démission de leurs responsables. Il s’agit notamment de Youssouf Bathily, président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCIM) et de Cheick Oumar Sacko, président du Syndicat national des commerçants détaillants (Synacodem).
Pour rappel, ils réclament entre autres « la baisse des frais de dédouanement des marchandises, la facilitation de l’octroi du visa Chinois, la baisse du taux d’impôt de 3% imposable à nos chiffres d’affaires ; l’affectation des bâtiments administratifs sis au marché aux déguerpis et autres commerçants du marché rose ; l’élaboration d’un cahier de charge avant la construction du marché rose ; l’arrêt de la concurrence déloyale des commerçants chinois et indiens ».
Il faut noter que les responsables d’une dizaine d’associations de commerçants ont mis en exécution leur grève qui avait eu lieu du 3 au 4 mai 2018. Ces acteurs du détail sont parvenus à convaincre nombre de leurs militants pour avoir fermé leurs boutiques.
En effet, suite à cette grève, les négociations avec le gouvernement n’ont pas donné satisfaction aux grévistes. D’où la décision de baisser les rideaux de leurs bazars, une fois de plus. A un moment où on s’attendra à l’ouverture de la campagne électorale, prévue le samedi 07 juillet.
Evoquant les 7 doléances, Moussa Sacko, membre du collectif, déplore : « Jusqu’à présent le problème de l’obtention du visa chinois continue. Les gens attendent de 20 heures jusqu’au lendemain soir pour avoir leur visa ».
Sur la même lancée, Ibrahim Maïga, président du collectif, fait savoir que dans toute la sous-région le dédouanement au Mali est le plus difficile. «Le Mali n’a pas besoin de durcir les conditions du dédouanement », souligné-t-il. Avant de regretter le cas de 7 pays qui ne viennent plus dans notre pays à cause du durcissement des conditions de dédouanement.
Mahamane Maïga
Pour rappel, ils réclament entre autres « la baisse des frais de dédouanement des marchandises, la facilitation de l’octroi du visa Chinois, la baisse du taux d’impôt de 3% imposable à nos chiffres d’affaires ; l’affectation des bâtiments administratifs sis au marché aux déguerpis et autres commerçants du marché rose ; l’élaboration d’un cahier de charge avant la construction du marché rose ; l’arrêt de la concurrence déloyale des commerçants chinois et indiens ».
Il faut noter que les responsables d’une dizaine d’associations de commerçants ont mis en exécution leur grève qui avait eu lieu du 3 au 4 mai 2018. Ces acteurs du détail sont parvenus à convaincre nombre de leurs militants pour avoir fermé leurs boutiques.
En effet, suite à cette grève, les négociations avec le gouvernement n’ont pas donné satisfaction aux grévistes. D’où la décision de baisser les rideaux de leurs bazars, une fois de plus. A un moment où on s’attendra à l’ouverture de la campagne électorale, prévue le samedi 07 juillet.
Evoquant les 7 doléances, Moussa Sacko, membre du collectif, déplore : « Jusqu’à présent le problème de l’obtention du visa chinois continue. Les gens attendent de 20 heures jusqu’au lendemain soir pour avoir leur visa ».
Sur la même lancée, Ibrahim Maïga, président du collectif, fait savoir que dans toute la sous-région le dédouanement au Mali est le plus difficile. «Le Mali n’a pas besoin de durcir les conditions du dédouanement », souligné-t-il. Avant de regretter le cas de 7 pays qui ne viennent plus dans notre pays à cause du durcissement des conditions de dédouanement.
Mahamane Maïga