Le secteur du détail et de l’informel occupent près de 80% de la population active du Mali et 10% du PIB. Ils constituent un maillon indispensable du secteur privé moteur de la croissance économique. Ils font vivre 8 ménages sur 10 dans le seul district de Bamako et constituent un important vivier de recasement de nombreux jeunes diplômés sans emplois.
Les Etats généraux du commerce, de l’industrie et de l’artisanat tenus en 1991 ont permis de mettre en évidence le rôle mais aussi d’amorcer l’organisation du secteur à travers le création des organisations faitières.
L’un des plus grands acquis du secteur a été sans nul doute la mise en œuvre du Projet d’appui aux commerçants de détaillants (PACD) mis en route par le président Amadou Toumani Touré. Ce projet avait pour objectif de sortir le maximum de détaillants de l’informel vers le formel grâce à l’information, la sensibilisation, la formation et le financement de leurs activités à travers les Centres de gestion agrées (CGA).
Lancé le 11 juillet 2005, le PACD a enregistré des résultats probants comme la création de 18 CGA, la formation de 70 000 détaillants dont près de 5 990 ont bénéficié de financement bancaire avec un taux moyen de remboursement de 63%, la construction de milliers d’équipements marchands, la distribution de 50 000 emballages biodégradables. S’y ajoutent le relèvement du taux de bancarisation, l’amélioration des conditions de vie et des revenus des femmes usagers des marchés, la création d’emplois durables pour les jeunes.
Une étude de la mise en œuvre du PACD a permis aussi de constater certaines insuffisances dans le fonctionnement. Les propositions et recommandations de cette étude ont conduit à la création du PROFAC pour la période 2018-2022 pour un montant initial de 5,78 milliards de FCFA repartis entre l’Etat, les bénéficiaires, et les partenaires techniques et financiers. Il aura quatre composantes (renforcement de capacités institutionnelles, organisationnelles et financières des CGA, appui financier aux acteurs, appui à la commercialisation des produits et coordination/suivi-évaluation et communication).
Youssef Ibrahim
Les Etats généraux du commerce, de l’industrie et de l’artisanat tenus en 1991 ont permis de mettre en évidence le rôle mais aussi d’amorcer l’organisation du secteur à travers le création des organisations faitières.
L’un des plus grands acquis du secteur a été sans nul doute la mise en œuvre du Projet d’appui aux commerçants de détaillants (PACD) mis en route par le président Amadou Toumani Touré. Ce projet avait pour objectif de sortir le maximum de détaillants de l’informel vers le formel grâce à l’information, la sensibilisation, la formation et le financement de leurs activités à travers les Centres de gestion agrées (CGA).
Lancé le 11 juillet 2005, le PACD a enregistré des résultats probants comme la création de 18 CGA, la formation de 70 000 détaillants dont près de 5 990 ont bénéficié de financement bancaire avec un taux moyen de remboursement de 63%, la construction de milliers d’équipements marchands, la distribution de 50 000 emballages biodégradables. S’y ajoutent le relèvement du taux de bancarisation, l’amélioration des conditions de vie et des revenus des femmes usagers des marchés, la création d’emplois durables pour les jeunes.
Une étude de la mise en œuvre du PACD a permis aussi de constater certaines insuffisances dans le fonctionnement. Les propositions et recommandations de cette étude ont conduit à la création du PROFAC pour la période 2018-2022 pour un montant initial de 5,78 milliards de FCFA repartis entre l’Etat, les bénéficiaires, et les partenaires techniques et financiers. Il aura quatre composantes (renforcement de capacités institutionnelles, organisationnelles et financières des CGA, appui financier aux acteurs, appui à la commercialisation des produits et coordination/suivi-évaluation et communication).
Youssef Ibrahim