Ils dénoncent les mauvaises conditions de commerce que le gouvernement leur impose. Il s’agit notamment de la cherté du dédouanement des marchandises, des impôts élevés et l’accès difficile au document de voyage chinois. S’y ajoute le non recasement des déguerpis du marché rose suite à l’opération du gouverneur de Bamako.
Evoquant le point récurent relatif au dédouanement des marchandises, le porte-parole Ibrahim Maïga, a fait savoir que le dédouanement des marchandises au Mali est très cher contrairement aux autres pays de la sous-région tel que le Burkina Faso dont le dédouanement des marchandises de 40 pieds est estimé à 6 millions contre 14 millions au Mali. « Cela est un handicap pour le développement du secteur », a-t-il déploré.
Avant d’ajouter : « il est inadmissible de constater que le gouvernement augmente à chaque fois le prix sur les taxes de dédouanement. Nous interpellons les autorités afin qu’elles reviennent sur leur décision ».
«Les taxes élevées sur le dédouanement étouffent notre activité. A cause de cette situation, les chiffres d’affaires des commerçants sont au rouge. Certains sont en train de mettre les clés sous le paillasson», s’est-il lamenté.
Concernant la situation des déguerpis, il dira qu’ils n’ont pas reçu quelque chose de valable sur les 36 bâtiments administratifs vendus par les autorités.
Le porte-parole des acteurs du détail exige une réduction de 80% sur les taxes de dédouanement et à défaut d’avoir gain de cause, ils sont déterminés à n’engager aucune procédure de dédouanement de leurs marchandises qui sont au niveau des postes de douane, une décision déjà exécutée par certains commerçants.
Aussi, il demande la création d’un guichet unique pouvant permettre de mettre un terme aux abus, aux cas de corruption et la normalisation des prix. Pour lui, le dédouanement d’une marchandise de même valeur et nature peut se faire à des différents prix. « On ne sait plus comment le dédouanement des marchandises se fait et sur la base de quelle procédure », s’interroge-t-il.
Face à ce cas préoccupant, il suggère que tous les commerçants soient au même pied d’égalité concernant le dédouanement des marchandises.
Mahamane Maïga
Evoquant le point récurent relatif au dédouanement des marchandises, le porte-parole Ibrahim Maïga, a fait savoir que le dédouanement des marchandises au Mali est très cher contrairement aux autres pays de la sous-région tel que le Burkina Faso dont le dédouanement des marchandises de 40 pieds est estimé à 6 millions contre 14 millions au Mali. « Cela est un handicap pour le développement du secteur », a-t-il déploré.
Avant d’ajouter : « il est inadmissible de constater que le gouvernement augmente à chaque fois le prix sur les taxes de dédouanement. Nous interpellons les autorités afin qu’elles reviennent sur leur décision ».
«Les taxes élevées sur le dédouanement étouffent notre activité. A cause de cette situation, les chiffres d’affaires des commerçants sont au rouge. Certains sont en train de mettre les clés sous le paillasson», s’est-il lamenté.
Concernant la situation des déguerpis, il dira qu’ils n’ont pas reçu quelque chose de valable sur les 36 bâtiments administratifs vendus par les autorités.
Le porte-parole des acteurs du détail exige une réduction de 80% sur les taxes de dédouanement et à défaut d’avoir gain de cause, ils sont déterminés à n’engager aucune procédure de dédouanement de leurs marchandises qui sont au niveau des postes de douane, une décision déjà exécutée par certains commerçants.
Aussi, il demande la création d’un guichet unique pouvant permettre de mettre un terme aux abus, aux cas de corruption et la normalisation des prix. Pour lui, le dédouanement d’une marchandise de même valeur et nature peut se faire à des différents prix. « On ne sait plus comment le dédouanement des marchandises se fait et sur la base de quelle procédure », s’interroge-t-il.
Face à ce cas préoccupant, il suggère que tous les commerçants soient au même pied d’égalité concernant le dédouanement des marchandises.
Mahamane Maïga