Telle est la principale conclusion de la Conférence économique africaine 2018 (AEC 2018), qui a clôturé ses travaux hier à Kigali, au Rwanda.
Conjointement organisée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et la Banque africaine de développement (BAD), la Conférence avait cette année pour thème : « L’intégration régionale et continentale au service du développement de l’Afrique ».
Selon un communiqué reçu au Journal de l’économie malienne(LEJECOM), l’édition 2018 de la Conférence a réuni près de 400 participants, dont des chercheurs, des responsables gouvernementaux, des décideurs, des jeunes et des représentants de la société civile et du secteur privé africains. La même source renseigne qu’au cours des nombreux débats thématiques et des présentations qui ont jalonné la Conférence, les participants ont souligné la nécessité de s’attaquer aux obstacles qui entravent la réalisation d’une plus forte intégration régionale et continentale.
Ils ont notamment mis en cause la faiblesse des institutions, l’insuffisance des capacités de production et le manque de connectibilité des infrastructures ; l’inadéquation entre la consommation locale et les modes de production ; la profusion d’accords multilatéraux au détriment des accords locaux ; l’engagement insuffisant du secteur privé africain ; la fuite illicite de capitaux et les règlements inutiles en matière de politiques.
Il a également été noté qu’un plus grand degré d’intégration pourrait aider les pays africains à faire entendre leur voix sur la scène mondiale et que le cadre proposé par la Zone de libre-échange continentale africaine pourrait grandement contribuer à corriger le déséquilibre des pouvoirs lors des négociations entre les différents blocs commerciaux régionaux.
S’adressant à l’assistance lors de la dernière session plénière de la Conférence, Ayodele Odusola, économiste en chef au Bureau régional du Pnud pour l’Afrique, a fait observer que « l’intégration devrait être un moyen et non une fin en soi » en insistant sur le fait que nous devrions « veiller à ce qu’elle soit axée sur l’être humain et que personne n’en soit exclu ».
Moono Mupotola, directrice du Département de l’intégration régionale et du commerce à la Banque africaine de développement, a quant à elle déclaré : « dès lors qu’il existe une volonté politique, les décideurs et les responsables de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine devraient s’efforcer d’instaurer le climat idéal pour commencer à appliquer ce que nos dirigeants politiques ont convenu ».
De son côté, Adam Elhiraika, directeur de la division des politiques macroéconomiques à la Cea, a appelé les pays africains à respecter leurs engagements tels que souscrits lors de la signature et de la ratification de l’accord prévoyant la création de la Zlecaf.
Adou FAYE
Conjointement organisée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et la Banque africaine de développement (BAD), la Conférence avait cette année pour thème : « L’intégration régionale et continentale au service du développement de l’Afrique ».
Selon un communiqué reçu au Journal de l’économie malienne(LEJECOM), l’édition 2018 de la Conférence a réuni près de 400 participants, dont des chercheurs, des responsables gouvernementaux, des décideurs, des jeunes et des représentants de la société civile et du secteur privé africains. La même source renseigne qu’au cours des nombreux débats thématiques et des présentations qui ont jalonné la Conférence, les participants ont souligné la nécessité de s’attaquer aux obstacles qui entravent la réalisation d’une plus forte intégration régionale et continentale.
Ils ont notamment mis en cause la faiblesse des institutions, l’insuffisance des capacités de production et le manque de connectibilité des infrastructures ; l’inadéquation entre la consommation locale et les modes de production ; la profusion d’accords multilatéraux au détriment des accords locaux ; l’engagement insuffisant du secteur privé africain ; la fuite illicite de capitaux et les règlements inutiles en matière de politiques.
Il a également été noté qu’un plus grand degré d’intégration pourrait aider les pays africains à faire entendre leur voix sur la scène mondiale et que le cadre proposé par la Zone de libre-échange continentale africaine pourrait grandement contribuer à corriger le déséquilibre des pouvoirs lors des négociations entre les différents blocs commerciaux régionaux.
S’adressant à l’assistance lors de la dernière session plénière de la Conférence, Ayodele Odusola, économiste en chef au Bureau régional du Pnud pour l’Afrique, a fait observer que « l’intégration devrait être un moyen et non une fin en soi » en insistant sur le fait que nous devrions « veiller à ce qu’elle soit axée sur l’être humain et que personne n’en soit exclu ».
Moono Mupotola, directrice du Département de l’intégration régionale et du commerce à la Banque africaine de développement, a quant à elle déclaré : « dès lors qu’il existe une volonté politique, les décideurs et les responsables de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine devraient s’efforcer d’instaurer le climat idéal pour commencer à appliquer ce que nos dirigeants politiques ont convenu ».
De son côté, Adam Elhiraika, directeur de la division des politiques macroéconomiques à la Cea, a appelé les pays africains à respecter leurs engagements tels que souscrits lors de la signature et de la ratification de l’accord prévoyant la création de la Zlecaf.
Adou FAYE