Ainsi, CGF Bourse vient en tête des sociétés de Bourse selon la valeur des transactions à la BRVM avec une part de marché de 18,58% reflétant le dynamisme de ses équipes et la qualité de sa gestion.
La Société de Bourse basée au Sénégal est suivie par Hudson & Cie avec 15,83% des transactions boursières. Derrière ce tandem qui règne sur le marché depuis plusieurs années, Attijari SWA s’illustre avec 10,39%, à quelques poussières de décimaux, devant la BICI Bourse (10,21% de part de marché), la Société Générale CSWA (8,35%), Edc Investment Corporation (7,61%), BOA Capital Securities (7,10%) et Coris Bourse (3,93%). La valeur totale des transactions boursières en 2019 a été de 136,3 milliards de FCFA soit une moyenne journalière de 547 millions de FCFA.
Derrière ce top 8, aucune société de Bourse ne concentre 2% de part de marché. Y aurait-il donc trop de brokers sur le marché ? Interrogé sur la question, cet analyste botte en touche. “L’animation et la promotion boursière constituant la première mission des intermédiaires, il convient de le dire, le classement sur le volume des transactions est le critère roi pour apprécier l’importance d’une société de Bourse sur le marché”. Il faut noter que le marché est baissier (-7,55% pour le BRVM composite; -3,4% pour le BRVM 10), réduisant ainsi les volumes transigés sur le marché secondaire.
Ainsi, certains intermédiaires ont glissé de leur activité phare de promotion et d’animation du marché vers d’autres activités connexes. D’un PER de 11,68 en 2018 à 10,30 points en 2019, la BRVM devient de plus en plus une place attrayante avec des rendements très appréciables.
Au total, sur l’année 2019, la BRVM a payé aux investisseurs et autres épargnants plus de 849 milliards de FCFA en termes, principalement, de dividendes, de paiement d’intérêts sur obligations et de remboursement de capital.
Les Sociétés de Bourse en tête sont celles qui ont réussi à se positionner sur le marché primaire lors des opérations d’introduction en Bourse ou d’emprunts obligataires et qui travaillent activement dans l’animation et la promotion du marché financier.
En 2019, le total des ressources levées sur le marché primaire s’est élevé à plus de 1500 milliards de FCFA dont 58 milliards enregistré sur la plus grosse IPO (vente d’actions avec nouvelle introduction en Bourse) de l’histoire de la BRVM, celle de Oragroup et 1000 milliards sur les obligations souveraines.
Sur le compartiment obligataire, un certain effet d’éviction a été relevé, avec la réduction des émissions souveraines par voie de syndication. En effet, le montant global enregistré sur ces émissions est de 1000 milliards de FCFA contre trois fois et demie (3 500 milliards de FCFA) pour les émissions souveraines par voie d’adjudication, c’est-à-dire par le canal de l’agence UMOA-Titres.
Cette préférence affichée des États de l’Union fait débat entre les acteurs du marché. Ces derniers souhaitent que les maturités puissent rendre le marché monétaire par adjudication et le marché financier complémentaire, en tenant compte des maturités proposées.
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