L'étude a été dirigée par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) en partenariat avec les principales institutions de recherche sur le cancer de ces pays.
« L'étude de l'impact économique du cancer dans les économies en développement rapide souligne l'urgence de s'attaquer aux cancers évitables dans ces pays et le coût élevé du cancer non seulement en termes de vies, mais aussi en termes d'impact sur l'économie », déclare le principal auteur de l'étude, Dr Alison Pearce.
Les pays du BRICS représentent plus de 40% de la population mondiale, 25% du produit intérieur brut (PIB) mondial et 42% des décès dus au cancer dans le monde. Bien qu'ils aient des niveaux de richesse et des indicateurs de santé différents, les pays BRICS ont tous connu une croissance démographique et économique particulièrement rapide. Ils sont touchés par des cancers liés à une infection ainsi que par des cancers associés à l'évolution des modes de vie (changements dans l'alimentation, manque d'activité physique, obésité...). Chacun de ces pays a toutefois un profil de cancer distinct, et donc une approche adaptée à la politique nationale de lutte contre le cancer est nécessaire.
Dans tous les pays du BRICS, le cancer du foie et le cancer du poumon ont le plus grand impact sur la perte totale de productivité.
La perte de productivité totale la plus importante (28 milliards de dollars) a été enregistrée en Chine, particulièrement touchée par le cancer du foie. L'infection par le virus de l'hépatite B et l'exposition alimentaire aux aflatoxines sont des facteurs majeurs de cette perte de productivité.
En Fédération de Russie, la contribution considérable des cancers du foie et des cancers de la tête et du cou à la mortalité prématurée due au cancer était probablement associée à une forte consommation d'alcool.
L'impact du tabagisme sur la mortalité par cancer du poumon a également été observé en Afrique du Sud et au Brésil. Malgré les politiques de lutte antitabac réussies, telles que celles mises en œuvre au Brésil, le tabac reste un facteur de risque important dans ces pays et l'on s'attend à une augmentation des pertes de productivité liées au tabac à l'avenir. En Inde, l'utilisation du tabac à mâcher était l'une des principales causes de perte économique due à la mortalité prématurée due aux cancers de la lèvre et de la cavité buccale.
D'autres facteurs de risque liés au mode de vie ont également eu un effet sur le fardeau du cancer, comme l'augmentation rapide du taux d'obésité au Brésil.
« Les politiques visant à encourager les changements de mode de vie pour réduire les risques de cancer dans les pays du BRICS pourraient avoir des impacts économiques et finalement sociétaux majeurs », déclare le Dr Isabelle Soerjomataram de la Section de la surveillance du cancer du CIRC. « Notre étude montre également l'énorme avantage économique de la mise en œuvre de stratégies de prévention efficaces pour réduire, par exemple, le fardeau important des cancers associés à une infection ».
Un.org
« L'étude de l'impact économique du cancer dans les économies en développement rapide souligne l'urgence de s'attaquer aux cancers évitables dans ces pays et le coût élevé du cancer non seulement en termes de vies, mais aussi en termes d'impact sur l'économie », déclare le principal auteur de l'étude, Dr Alison Pearce.
Les pays du BRICS représentent plus de 40% de la population mondiale, 25% du produit intérieur brut (PIB) mondial et 42% des décès dus au cancer dans le monde. Bien qu'ils aient des niveaux de richesse et des indicateurs de santé différents, les pays BRICS ont tous connu une croissance démographique et économique particulièrement rapide. Ils sont touchés par des cancers liés à une infection ainsi que par des cancers associés à l'évolution des modes de vie (changements dans l'alimentation, manque d'activité physique, obésité...). Chacun de ces pays a toutefois un profil de cancer distinct, et donc une approche adaptée à la politique nationale de lutte contre le cancer est nécessaire.
Dans tous les pays du BRICS, le cancer du foie et le cancer du poumon ont le plus grand impact sur la perte totale de productivité.
La perte de productivité totale la plus importante (28 milliards de dollars) a été enregistrée en Chine, particulièrement touchée par le cancer du foie. L'infection par le virus de l'hépatite B et l'exposition alimentaire aux aflatoxines sont des facteurs majeurs de cette perte de productivité.
En Fédération de Russie, la contribution considérable des cancers du foie et des cancers de la tête et du cou à la mortalité prématurée due au cancer était probablement associée à une forte consommation d'alcool.
L'impact du tabagisme sur la mortalité par cancer du poumon a également été observé en Afrique du Sud et au Brésil. Malgré les politiques de lutte antitabac réussies, telles que celles mises en œuvre au Brésil, le tabac reste un facteur de risque important dans ces pays et l'on s'attend à une augmentation des pertes de productivité liées au tabac à l'avenir. En Inde, l'utilisation du tabac à mâcher était l'une des principales causes de perte économique due à la mortalité prématurée due aux cancers de la lèvre et de la cavité buccale.
D'autres facteurs de risque liés au mode de vie ont également eu un effet sur le fardeau du cancer, comme l'augmentation rapide du taux d'obésité au Brésil.
« Les politiques visant à encourager les changements de mode de vie pour réduire les risques de cancer dans les pays du BRICS pourraient avoir des impacts économiques et finalement sociétaux majeurs », déclare le Dr Isabelle Soerjomataram de la Section de la surveillance du cancer du CIRC. « Notre étude montre également l'énorme avantage économique de la mise en œuvre de stratégies de prévention efficaces pour réduire, par exemple, le fardeau important des cancers associés à une infection ».
Un.org