Selon la même source, la capitalisation boursière du marché des actions s’établit à 6 064 milliards FCFA. Les transactions en valeur du marché des actions s’établissent à 2,49 milliards FCFA en fin de semaine, portées principalement par les secteurs « FINANCES » (40%) et « SERVICES PUBLICS » (37%). Le titre SAFCA CI réalise la plus importante progression du marché avec un gain de 15,56% tandis que le titre SICOR CI affiche la plus forte baisse avec une chute de 14,42%. Sur le marché des matières premières, les cours du pétrole et du cacao poursuivent leur tendance haussière tandis que les cours de l’or et du caoutchouc ont terminé la semaine en baisse.
Sur le marché des actions
Le Chef Economiste de Bloomfield Investment Corporation note que Coris Bank International a réalisé de bonnes performances opérationnelles au premier semestre 2017. Ces résultats traduisent la confiance qu’elle place en l’économie burkinabé comme le révèle la progression de 31,9% du financement de CBI à sa clientèle. Son PNB est ressorti à 22,728 milliards FCFA sur la période contre 16,348 milliards FCFA au premier semestre 2016, soit une hausse de 39%. Malgré une augmentation des charges d’exploitation de 42%, le résultat d’exploitation a gagné 36%. CBI présente ainsi un résultat net de 10,073 milliards FCFA à fin juin 2017 (+22,6%). Sur le marché boursier, le titre CBI a bénéficié de l’engouement général des investisseurs à son entrée en bourse qui a conduit à une tendance haussière jusqu’ à atteindre un pic de 58 000 FCFA le 1 er mars 2017, soit un gain de 67% après 48 jours de cotation. Depuis lors, le cours du titre s’est replié pour se retrouver à 46 000 FCFA le vendredi dernier. Au-delà de la tendance baissière générale du marché, une autre raison au repli du titre pourrait être la faiblesse de son rendement (2,43%) par rapport à d’autres titres du secteur financier, notamment BOA ML (11,25%), BOA NG (9,56%) et BOA CI (6,68%). La reprise de l’activité économique au Burkina Faso en 2017 augure d’une meilleure situation sur le marché bancaire national. De plus, les succursales du Bénin et du Sénégal devraient contribuer positivement au rayonnement de la CBI. Néanmoins, il est à noter l’accélération à 162% du coût du risque au premier semestre 2017 qui rappelle la nécessité de poursuivre la politique de surveillance même si la banque semble présenter de bons fondamentaux.
Mariama Diallo
Sur le marché des actions
Le Chef Economiste de Bloomfield Investment Corporation note que Coris Bank International a réalisé de bonnes performances opérationnelles au premier semestre 2017. Ces résultats traduisent la confiance qu’elle place en l’économie burkinabé comme le révèle la progression de 31,9% du financement de CBI à sa clientèle. Son PNB est ressorti à 22,728 milliards FCFA sur la période contre 16,348 milliards FCFA au premier semestre 2016, soit une hausse de 39%. Malgré une augmentation des charges d’exploitation de 42%, le résultat d’exploitation a gagné 36%. CBI présente ainsi un résultat net de 10,073 milliards FCFA à fin juin 2017 (+22,6%). Sur le marché boursier, le titre CBI a bénéficié de l’engouement général des investisseurs à son entrée en bourse qui a conduit à une tendance haussière jusqu’ à atteindre un pic de 58 000 FCFA le 1 er mars 2017, soit un gain de 67% après 48 jours de cotation. Depuis lors, le cours du titre s’est replié pour se retrouver à 46 000 FCFA le vendredi dernier. Au-delà de la tendance baissière générale du marché, une autre raison au repli du titre pourrait être la faiblesse de son rendement (2,43%) par rapport à d’autres titres du secteur financier, notamment BOA ML (11,25%), BOA NG (9,56%) et BOA CI (6,68%). La reprise de l’activité économique au Burkina Faso en 2017 augure d’une meilleure situation sur le marché bancaire national. De plus, les succursales du Bénin et du Sénégal devraient contribuer positivement au rayonnement de la CBI. Néanmoins, il est à noter l’accélération à 162% du coût du risque au premier semestre 2017 qui rappelle la nécessité de poursuivre la politique de surveillance même si la banque semble présenter de bons fondamentaux.
Mariama Diallo