L’Agence de notation Bloomfield Investment Corporation, dans son Rapport boursier annuel 2018 portant sur la BRVM, relève que la tendance baissière observée depuis le second semestre 2016, s’est poursuivie au cours de l’année2018.
Ainsi, font savoir les équipes de Stanislas Zézé, la BRVM a enregistré le recul de ses deux principaux indices : -29,72% pour le BRVM 10 et -29,1% pour le BRVM Composite.
A l’en croire, cette énième régression des principaux indices de la BRVM trouverait sa justification dans une combinaison de facteurs dont trois se démarquent particulièrement.
Il s’agit, d’après l’agence, de la déception des investisseurs résultant d'une part de l’inversion des tendances après les hausses significatives observées en 2014 et 2015.
Et d'autre part de la non réalisation des gains espérés (sur 45 entreprises, 13 ont réduit leurs dividendes par action en 2018 et 12 n’en ont pas distribué).
Sur cette même lancée, Bloomfield y ajoute les craintes sur l’économie ivoirienne (qui concentre 35 entreprises cotées) découlant des incertitudes liées à l’environnement politique de plus en plus tendu, à l’approche de l’élection présidentielle de 2020.
Sans oublier l’affaire Saf-cacao du nom d’une importante entreprise exportatrice de cacao dont la révélation des difficultés financières a, d’après l’agence de notation, contribué à ébranler la perception des investisseurs sur les titres des banques ivoiriennes cotées sur la BRVM.
Toutefois, estime la même source, des points positifs méritent d’être soulignés à savoir : en 2017, seulement 3 titres terminaient l’année avec une plus-value tandis que ce nombre passe à 7 à la fin de l’année 2018.
En plus, souligne l’agence, la mise en œuvre effective du Programme Elite BRVM Lounge, avec 20 entreprises sélectionnées, qui permettra à terme de booster le marché.
Les autres marchés africains dans le rouge en 2018
Par ailleurs, Bloomfield Investment confie que les principaux indices des autres marchés frontières ou émergents africains ont également clôturé l’année 2018 dans le rouge, à l’exception de ceux des bourses de Tunis et de Maurice.
Outre la BRVM, lit-on dans la note de l’agence de notation, les baisses les plus importantes ont été enregistrées au niveau des bourses du Nigéria et de Nairobi (-18%).
Au-delà des raisons spécifiques à chacun des marchés, il semblerait, fait remarquer l’équipe à M. Zézé, d’un point de vue macroéconomique, que cette tendance, commune à quasiment tous les marchés frontières et émergents (africains et d’ailleurs) en 2018, s’explique en partie par le relèvement graduel des taux d’intérêt de la banque centrale des Etats-Unis survenu en cours d’année.
Ce qui, d’après Bloomfield, aurait incité les investisseurs internationaux à préférer les marchés américains, en raison de rendements meilleurs.
Mariama Diallo
Ainsi, font savoir les équipes de Stanislas Zézé, la BRVM a enregistré le recul de ses deux principaux indices : -29,72% pour le BRVM 10 et -29,1% pour le BRVM Composite.
A l’en croire, cette énième régression des principaux indices de la BRVM trouverait sa justification dans une combinaison de facteurs dont trois se démarquent particulièrement.
Il s’agit, d’après l’agence, de la déception des investisseurs résultant d'une part de l’inversion des tendances après les hausses significatives observées en 2014 et 2015.
Et d'autre part de la non réalisation des gains espérés (sur 45 entreprises, 13 ont réduit leurs dividendes par action en 2018 et 12 n’en ont pas distribué).
Sur cette même lancée, Bloomfield y ajoute les craintes sur l’économie ivoirienne (qui concentre 35 entreprises cotées) découlant des incertitudes liées à l’environnement politique de plus en plus tendu, à l’approche de l’élection présidentielle de 2020.
Sans oublier l’affaire Saf-cacao du nom d’une importante entreprise exportatrice de cacao dont la révélation des difficultés financières a, d’après l’agence de notation, contribué à ébranler la perception des investisseurs sur les titres des banques ivoiriennes cotées sur la BRVM.
Toutefois, estime la même source, des points positifs méritent d’être soulignés à savoir : en 2017, seulement 3 titres terminaient l’année avec une plus-value tandis que ce nombre passe à 7 à la fin de l’année 2018.
En plus, souligne l’agence, la mise en œuvre effective du Programme Elite BRVM Lounge, avec 20 entreprises sélectionnées, qui permettra à terme de booster le marché.
Les autres marchés africains dans le rouge en 2018
Par ailleurs, Bloomfield Investment confie que les principaux indices des autres marchés frontières ou émergents africains ont également clôturé l’année 2018 dans le rouge, à l’exception de ceux des bourses de Tunis et de Maurice.
Outre la BRVM, lit-on dans la note de l’agence de notation, les baisses les plus importantes ont été enregistrées au niveau des bourses du Nigéria et de Nairobi (-18%).
Au-delà des raisons spécifiques à chacun des marchés, il semblerait, fait remarquer l’équipe à M. Zézé, d’un point de vue macroéconomique, que cette tendance, commune à quasiment tous les marchés frontières et émergents (africains et d’ailleurs) en 2018, s’explique en partie par le relèvement graduel des taux d’intérêt de la banque centrale des Etats-Unis survenu en cours d’année.
Ce qui, d’après Bloomfield, aurait incité les investisseurs internationaux à préférer les marchés américains, en raison de rendements meilleurs.
Mariama Diallo