«L’activité de BNP Paribas en 2018 est en hausse avec des encours de crédits en augmentation dans le contexte de croissance économique en Europe. L’évolution des revenus est toutefois pénalisée par l’environnement de taux toujours bas et un contexte de marché défavorable, accentué par des conditions particulièrement difficiles en fin d’année », lit-on dans un communiqué reçu au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos).
Selon le document, le produit net bancaire, à 42 516 millions d’euros, baisse de 1,5% par rapport à 2017 qui intégrait au titre des éléments exceptionnels les plus-values de cession des titres Shinhan et Euronext pour un montant total de +233 millions d’euros ainsi que la réévaluation de dette propre (« OCA ») et du risque de crédit propre inclus dans les dérivés (« DVA ») pour -175 millions d’euros. «Dans les pôles opérationnels, le produit net bancaire baisse de 0,9% (-0,4% à périmètre et change constants) : il est en légère baisse chez Domestic Markets (-0,2%) car l’environnement de taux bas est partiellement compensé par le bon développement de l’activité, notamment des métiers spécialisés ; est en hausse dans International Financial Services (+3,4%) malgré un effet de change défavorable (+6,6% à périmètre et change constants2 ) ; mais baisse dans CIB (-7,5%) du fait du contexte de marché peu favorable et des conditions très difficiles en fin d’année, malgré le bon développement sur les clientèles cibles », renseigne la même source.
Les frais de gestion du Groupe, à 30 583 millions d’euros, sont en hausse de 2,1% par rapport à 2017. Ils incluent l’impact exceptionnel des coûts de transformation des métiers et des coûts de restructuration des acquisitions pour 1 235 millions d’euros (957 millions en 2017). Hors ces éléments exceptionnels, explique-t-on, ils n’augmentent que de 1,2%. Les frais de gestion des pôles opérationnels augmentent de 1,7% par rapport à 2017 (+1,7% à périmètre et change constants) : ils sont en hausse de 0,8% pour Domestic Markets avec une augmentation dans les métiers spécialisés en lien avec le développement de l’activité mais une baisse dans les réseaux domestiques ; progressent de 5,4% pour International Financial Services en lien avec l’accompagnement de la croissance et le développement de nouveaux produits ; mais baissent de 1,3% chez CIB du fait des mesures de réduction des coûts. «Le résultat brut d’exploitation du Groupe s’établit ainsi à 11 933 millions d’euros, en baisse de 9,7%. Il diminue de 6,0% pour les pôles opérationnels (-4,7% à périmètre et change constants).
Le coût du risque est en baisse, à 2 764 millions d’euros (2 907 millions d’euros en 2017). Il s’établit à 35 points de base des encours de crédit à la clientèle. Ce faible niveau tient notamment à la bonne maîtrise du risque à l’origination, à l’environnement de taux bas et à la poursuite de l’amélioration en Italie », ajoute le communiqué. Le résultat d’exploitation du Groupe, à 9 169 millions d’euros (10 310 millions d’euros en 2017), diminue ainsi de 11,1%. Il est en baisse de 6,4% pour les pôles opérationnels (-5,5% à périmètre et change constants). Les éléments hors exploitation s’élèvent à 1 039 millions d’euros (1 000 millions d’euros en 2017).
Adou FAYE
Selon le document, le produit net bancaire, à 42 516 millions d’euros, baisse de 1,5% par rapport à 2017 qui intégrait au titre des éléments exceptionnels les plus-values de cession des titres Shinhan et Euronext pour un montant total de +233 millions d’euros ainsi que la réévaluation de dette propre (« OCA ») et du risque de crédit propre inclus dans les dérivés (« DVA ») pour -175 millions d’euros. «Dans les pôles opérationnels, le produit net bancaire baisse de 0,9% (-0,4% à périmètre et change constants) : il est en légère baisse chez Domestic Markets (-0,2%) car l’environnement de taux bas est partiellement compensé par le bon développement de l’activité, notamment des métiers spécialisés ; est en hausse dans International Financial Services (+3,4%) malgré un effet de change défavorable (+6,6% à périmètre et change constants2 ) ; mais baisse dans CIB (-7,5%) du fait du contexte de marché peu favorable et des conditions très difficiles en fin d’année, malgré le bon développement sur les clientèles cibles », renseigne la même source.
Les frais de gestion du Groupe, à 30 583 millions d’euros, sont en hausse de 2,1% par rapport à 2017. Ils incluent l’impact exceptionnel des coûts de transformation des métiers et des coûts de restructuration des acquisitions pour 1 235 millions d’euros (957 millions en 2017). Hors ces éléments exceptionnels, explique-t-on, ils n’augmentent que de 1,2%. Les frais de gestion des pôles opérationnels augmentent de 1,7% par rapport à 2017 (+1,7% à périmètre et change constants) : ils sont en hausse de 0,8% pour Domestic Markets avec une augmentation dans les métiers spécialisés en lien avec le développement de l’activité mais une baisse dans les réseaux domestiques ; progressent de 5,4% pour International Financial Services en lien avec l’accompagnement de la croissance et le développement de nouveaux produits ; mais baissent de 1,3% chez CIB du fait des mesures de réduction des coûts. «Le résultat brut d’exploitation du Groupe s’établit ainsi à 11 933 millions d’euros, en baisse de 9,7%. Il diminue de 6,0% pour les pôles opérationnels (-4,7% à périmètre et change constants).
Le coût du risque est en baisse, à 2 764 millions d’euros (2 907 millions d’euros en 2017). Il s’établit à 35 points de base des encours de crédit à la clientèle. Ce faible niveau tient notamment à la bonne maîtrise du risque à l’origination, à l’environnement de taux bas et à la poursuite de l’amélioration en Italie », ajoute le communiqué. Le résultat d’exploitation du Groupe, à 9 169 millions d’euros (10 310 millions d’euros en 2017), diminue ainsi de 11,1%. Il est en baisse de 6,4% pour les pôles opérationnels (-5,5% à périmètre et change constants). Les éléments hors exploitation s’élèvent à 1 039 millions d’euros (1 000 millions d’euros en 2017).
Adou FAYE