Leur objectif à travers cette introduction fracassante à la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) est de faire une levée de 56,92 milliards de F Cfa (86 millions d’euros) sur le marché financier. Selon Mme Binta Touré Ndoye, Directrice générale d’Oragroup, cette opération sera la plus importante jamais réalisée à la BRVM depuis sa création.
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Serge Mian, Directeur Relations Investisseurs & Partenaires, souligne que cette offre publique de vente comprend l’émission de 6 097 561 nouvelles actions, par augmentation de capital, et la cession de 7 785 445 actions existantes sur le marché secondaire, au prix de 4100 F Cfa.
Ce qui, à l’en croire, représente une levée sur le marché régional de 56,92 milliards de F Cfa (86 millions d’euros). « Ce qui en fait la plus importante introduction à la Bourse d’Abidjan depuis sa création en 1998 ». Il fait savoir que cette introduction en bourse s’inscrit dans une démarche de mobilisation de ressources qui vise à renforcer la capacité d’action et à augmenter le capital mais surtout développer l’inclusion financière.
Les responsables de ce groupe bancaire panafricain font savoir que la souscription opérée par les Sociétés de gestion et d’intermédiation (SGI) se déroulera du 29 octobre au 16 novembre, avec la possibilité d’une clôture anticipée en cas de sursouscription, pour une cotation des titres en février 2019, sous réserve de la validation de la BRVM.
Sous ce rapport, M. Mian précise qu’a l’issue de l’opération, 20% du capital d’Oragroup sera cotée en Bourse (capital flottant). Avant d’ajouter que les autres actionnaires actuels du Groupe conserveront 80% du capital, dont l’investisseur panafricain Emerging Capital Partner (ECP) qui restera l’actionnaire de référence avec plus de 50% des parts.
Ainsi après avoir obtenu l’agrément du Conseil régional de l’épargne publique et des marches financier (Crepmf), Oragroup engage ainsi officiellement son processus d’introduction à la BRVM. A en croire Mme Binta Toure Ndoye, cette augmentation de capital consécutive à l’entrée en bourse va permettre de consolider la croissance du Groupe et d’accompagner son développement d’une part, notamment procéder à des investissements dans la banque digitale, mais aussi de saisir les opportunités de croissance dans les pays d’Afrique Centrale, et d’accroitre d’autre part, la notoriété du Groupe auprès de la communauté financière et du grand public, et enfin, de renforcer les fonds propres de certaines filiales .
M. Serge Mian quant à lui fixe l’objectif du groupe à 5% de part de marché dans un futur proche. Non sans préciser que : « notre objectif n’est pas de planter notre drapeau partout mais de parvenir à la diversification et contribuer à l’inclusion financière en Afrique de l’Ouest et du Centre ».
Interpelés sur l’opportunité de cette entrée en bourse au moment où les indices boursiers de la BRVMcontinuent leur dégringolade, en plus de l’insécurité qui sévit dans plusieurs pays où le groupe est présent, les responsables d’Oragroup affichent une sérénité et un optimisme.
« Nous devons arrêter de nous faire peur » clament-ils.
Pour Mme Ndoye, « il faut arrêter de se faire peur car les pays cités comme étant à risque ont les meilleurs taux de croissance aujourd’hui. C’est à l’image du Burkina où nous avons notre plus grande progression qui est de 30% ». Et de rassurer : « tous les risques sont pris en compte dans cette opération d’entrée en bourse ». Avant d’ajouter : « notre stratégie est basée sur la connaissance du terrain dans l’ensemble de nos pays à travers une gouvernance forte, une stratégie commerciale qui épouse la physionomie de nos marchés… ». L’Afrique est notre territoire et il faudrait que nous arrêtions nous-mêmes africains à avoir peur de notre environnement et surtout à avoir tous les outils et les leviers possibles pour poursuivre la croissance telle que nous l’avons connu au sein du Groupe Orabank. Poursuivant elle ajoute qu’en termes de diversification de notre portefeuille, nous couvrons les 8 pays de l’UEMOA, le Tchad, le Gabon, la Mauritanie et la Guinée. En d’autres termes, quand vous avez un portefeuille d’actifs dans des pays et des zones géographiques différentes, la probabilité qu’en terme de sécurité que tout soit fragile, est très faible. Notre modèle d’affaire est basée sur cette diversification de notre portefeuille d’actif. Et c’est très important pour la stabilité, la cohérence et la croissance que nous avons connu ces dernières années.
L’ambition à moyen terme d’Oragroup est de s’établir en Afrique Centrale, notamment au Cameroun qui malgré les soubresauts a une économie diversifiée. « Un pays intéressant en matière de liquidité », diront-ils
Et Mamadou Kane, Directeur général Orabank Côte d’Ivoire &Succursales de renchérir en indiquant que dans les pays à risques indiqués, le Groupe Orabank a constaté un accroissement des dépôts de l’ordre de 37% l’an pendant ces quatre dernières années.
Ismaila BA
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Serge Mian, Directeur Relations Investisseurs & Partenaires, souligne que cette offre publique de vente comprend l’émission de 6 097 561 nouvelles actions, par augmentation de capital, et la cession de 7 785 445 actions existantes sur le marché secondaire, au prix de 4100 F Cfa.
Ce qui, à l’en croire, représente une levée sur le marché régional de 56,92 milliards de F Cfa (86 millions d’euros). « Ce qui en fait la plus importante introduction à la Bourse d’Abidjan depuis sa création en 1998 ». Il fait savoir que cette introduction en bourse s’inscrit dans une démarche de mobilisation de ressources qui vise à renforcer la capacité d’action et à augmenter le capital mais surtout développer l’inclusion financière.
Les responsables de ce groupe bancaire panafricain font savoir que la souscription opérée par les Sociétés de gestion et d’intermédiation (SGI) se déroulera du 29 octobre au 16 novembre, avec la possibilité d’une clôture anticipée en cas de sursouscription, pour une cotation des titres en février 2019, sous réserve de la validation de la BRVM.
Sous ce rapport, M. Mian précise qu’a l’issue de l’opération, 20% du capital d’Oragroup sera cotée en Bourse (capital flottant). Avant d’ajouter que les autres actionnaires actuels du Groupe conserveront 80% du capital, dont l’investisseur panafricain Emerging Capital Partner (ECP) qui restera l’actionnaire de référence avec plus de 50% des parts.
Ainsi après avoir obtenu l’agrément du Conseil régional de l’épargne publique et des marches financier (Crepmf), Oragroup engage ainsi officiellement son processus d’introduction à la BRVM. A en croire Mme Binta Toure Ndoye, cette augmentation de capital consécutive à l’entrée en bourse va permettre de consolider la croissance du Groupe et d’accompagner son développement d’une part, notamment procéder à des investissements dans la banque digitale, mais aussi de saisir les opportunités de croissance dans les pays d’Afrique Centrale, et d’accroitre d’autre part, la notoriété du Groupe auprès de la communauté financière et du grand public, et enfin, de renforcer les fonds propres de certaines filiales .
M. Serge Mian quant à lui fixe l’objectif du groupe à 5% de part de marché dans un futur proche. Non sans préciser que : « notre objectif n’est pas de planter notre drapeau partout mais de parvenir à la diversification et contribuer à l’inclusion financière en Afrique de l’Ouest et du Centre ».
Interpelés sur l’opportunité de cette entrée en bourse au moment où les indices boursiers de la BRVMcontinuent leur dégringolade, en plus de l’insécurité qui sévit dans plusieurs pays où le groupe est présent, les responsables d’Oragroup affichent une sérénité et un optimisme.
« Nous devons arrêter de nous faire peur » clament-ils.
Pour Mme Ndoye, « il faut arrêter de se faire peur car les pays cités comme étant à risque ont les meilleurs taux de croissance aujourd’hui. C’est à l’image du Burkina où nous avons notre plus grande progression qui est de 30% ». Et de rassurer : « tous les risques sont pris en compte dans cette opération d’entrée en bourse ». Avant d’ajouter : « notre stratégie est basée sur la connaissance du terrain dans l’ensemble de nos pays à travers une gouvernance forte, une stratégie commerciale qui épouse la physionomie de nos marchés… ». L’Afrique est notre territoire et il faudrait que nous arrêtions nous-mêmes africains à avoir peur de notre environnement et surtout à avoir tous les outils et les leviers possibles pour poursuivre la croissance telle que nous l’avons connu au sein du Groupe Orabank. Poursuivant elle ajoute qu’en termes de diversification de notre portefeuille, nous couvrons les 8 pays de l’UEMOA, le Tchad, le Gabon, la Mauritanie et la Guinée. En d’autres termes, quand vous avez un portefeuille d’actifs dans des pays et des zones géographiques différentes, la probabilité qu’en terme de sécurité que tout soit fragile, est très faible. Notre modèle d’affaire est basée sur cette diversification de notre portefeuille d’actif. Et c’est très important pour la stabilité, la cohérence et la croissance que nous avons connu ces dernières années.
L’ambition à moyen terme d’Oragroup est de s’établir en Afrique Centrale, notamment au Cameroun qui malgré les soubresauts a une économie diversifiée. « Un pays intéressant en matière de liquidité », diront-ils
Et Mamadou Kane, Directeur général Orabank Côte d’Ivoire &Succursales de renchérir en indiquant que dans les pays à risques indiqués, le Groupe Orabank a constaté un accroissement des dépôts de l’ordre de 37% l’an pendant ces quatre dernières années.
Ismaila BA