Globalement, l’impact économique de la création de BIC dans les économies en voie de développement s’est traduit notamment par une hausse du crédit bancaire. A titre d’illustration, d’après une enquête menée par la Société Financière Internationale (SFI) en 2006, l’encours des crédits octroyés par les banques de l’Equateur a doublé en l’espace de 6 ans. Par ailleurs, au Maroc, il a été noté une augmentation de 143,7% du nombre de contrats de prêts entre janvier 2010 et août 2012.
Ce n’est pas tout. Les BIC ont aussi beaucoup d’avantages pour les établissements de crédit et les Systèmes Financiers Décentralisés (SFD). Pour les établissements assujettis, le BIC constitue un outil efficace d’analyse, d’évaluation et de gestion des risques.
A titre d’illustration, l’enquête menée par la SFI en 2006 auprès des banques 34 pays fait également ressortir que 60% des banques ont noté une diminution des crédits impayés de 25% et la moitié des institutions sondées ont enregistré une forte diminution du temps d’instruction des demandes de crédit. En outre, en Egypte, l’arrivée des BIC a favorisé une baisse des taux de provisionnement sur les prêts (11% à fin décembre 2011 contre 13,4% à fin 2009).
Pour l’économie nationale, le BIC contribue à l’amélioration du financement des agents économiques, à moindre coût, du fait de ses avantages pour les emprunteurs et les prêteurs. Il contribue également à renforcer l’efficacité de la supervision de l’activité de crédit, notamment la prévention du surendettement, ainsi qu’à la maîtrise du risque systémique.
Pathé TOURE
Ce n’est pas tout. Les BIC ont aussi beaucoup d’avantages pour les établissements de crédit et les Systèmes Financiers Décentralisés (SFD). Pour les établissements assujettis, le BIC constitue un outil efficace d’analyse, d’évaluation et de gestion des risques.
A titre d’illustration, l’enquête menée par la SFI en 2006 auprès des banques 34 pays fait également ressortir que 60% des banques ont noté une diminution des crédits impayés de 25% et la moitié des institutions sondées ont enregistré une forte diminution du temps d’instruction des demandes de crédit. En outre, en Egypte, l’arrivée des BIC a favorisé une baisse des taux de provisionnement sur les prêts (11% à fin décembre 2011 contre 13,4% à fin 2009).
Pour l’économie nationale, le BIC contribue à l’amélioration du financement des agents économiques, à moindre coût, du fait de ses avantages pour les emprunteurs et les prêteurs. Il contribue également à renforcer l’efficacité de la supervision de l’activité de crédit, notamment la prévention du surendettement, ainsi qu’à la maîtrise du risque systémique.
Pathé TOURE