L’année 2017 a été marquée par un raffermissement de la croissance économique mondiale (estimé à environ 3,6%) avec une Croissance plus faible en Afrique subsaharienne (estimée à 2,6%). Les perspectives de croissance économique mondiale 2018 et 2019 restent bonnes en raison d’une activité économique soutenue en Chine et en Europe.
Selon les dirigeants de la Société, en Côte d’Ivoire, l’activité économique devrait rester vigoureuse, à environ 7,6% en 2017 avec un déficit budgétaire global qui se creuserait à près de 4,5% du PIB contre 4% en 2016, en raison de l’augmentation de l’investissement public et des dépenses sécuritaires, de même que des charges d’intérêts. Le déficit courant devrait vraisemblablement s’améliorer pour se situer à environ 1% du PIB en moyenne, contre 3% du PIB en 2016, du fait de la progression des exportations et du maintien des importations.
Poursuite de l’extension du réseau d’agences en 2017
L’activité du secteur bancaire est restée contenue durant les trois premiers trimestres de l’année avec des emplois et des ressources en hausse respectives de 3% et 7%. Au cours de l’année 2017 la SIB a ouvert six (6) nouvelles agences dont deux (2) à Abidjan (Abatta et Marcory Square) et quatre (4) à l’intérieur du pays (Bouaké marché de gros, Méagui, Duékoué et Sassandra) pour poursuivre son maillage du territoire.
Elle a accru son niveau de participation au financement de l’économie (+5%), principalement sur le renouvellement ou les acquisitions des outils de production ainsi que sur le segment des Particuliers.
Accroissement du Produit Net Bancaire
Ses ressources ont également progressé de 8%, principalement sur les dépôts des Particuliers, contribuant à une maitrise du coût de la collecte. La SIB a réussi, au cours de l’exercice 2017, à faire progresser la rémunération de ses services (commissions +14%) et de ses activités de financement de l’import-export et de portefeuille titres (commerce extérieur et activités de marché, +21%) qui ont soutenu son produit net bancaire (PNB). Ainsi, le PNB ressort à 58,6 milliards de xof en hausse de 16% par rapport à 2016, avec une marge d’intérêts globale en progression de 15%, une marge sur commissions de 18,3 milliards xof en augmentation de 14% et un résultat sur activité de marché en augmentation de 20%. Les charges générales d’exploitation progressent de 12%, et sont en dépassement de 2% sur le budget de la période. Ces évolutions sont principalement liées aux coûts de la mise en conformité aux nouvelles normes Comptables, non intégrés au budget 2017. La progression du PNB a conduit à une amélioration du coefficient d’exploitation de 174 points de base. Il s’établit à 48,4% contre 50,1% à fin 2016. Avec un résultat brut d’exploitation en progression de 20% et un coût du risque quasi identique à celui de 2016 (1,9 milliards xof), la SIB confirme ses performances avec un résultat net de 22,5 milliards, marquant une progression de 32% par rapport à 2016. L’exercice 2018 a débuté avec un nouveau cadre comptable et prudentiel, dont les exigences en matière de fonds propres pourraient impacter, à court terme, le financement de l’économie. Dans ce contexte, la SIB a anticipé les impacts en matière de besoin en FP et a su lever en décembre dernier des fonds propres complémentaires sous forme de dette subordonnée à hauteur de 10 milliards de francs CFA. Un exercice que votre banque devra s’habituer à faire pour mieux contribuer au financement de l’économie et poursuivre ses ambitions.
De bonnes perspectives en 2018
Ainsi, la SIB envisage l’exercice 2018 sous de bons auspices et devrait continuer de faire progresser ses résultats, toutes choses se déroulant comme prévu.
Amadou Idrissa Dia
Selon les dirigeants de la Société, en Côte d’Ivoire, l’activité économique devrait rester vigoureuse, à environ 7,6% en 2017 avec un déficit budgétaire global qui se creuserait à près de 4,5% du PIB contre 4% en 2016, en raison de l’augmentation de l’investissement public et des dépenses sécuritaires, de même que des charges d’intérêts. Le déficit courant devrait vraisemblablement s’améliorer pour se situer à environ 1% du PIB en moyenne, contre 3% du PIB en 2016, du fait de la progression des exportations et du maintien des importations.
Poursuite de l’extension du réseau d’agences en 2017
L’activité du secteur bancaire est restée contenue durant les trois premiers trimestres de l’année avec des emplois et des ressources en hausse respectives de 3% et 7%. Au cours de l’année 2017 la SIB a ouvert six (6) nouvelles agences dont deux (2) à Abidjan (Abatta et Marcory Square) et quatre (4) à l’intérieur du pays (Bouaké marché de gros, Méagui, Duékoué et Sassandra) pour poursuivre son maillage du territoire.
Elle a accru son niveau de participation au financement de l’économie (+5%), principalement sur le renouvellement ou les acquisitions des outils de production ainsi que sur le segment des Particuliers.
Accroissement du Produit Net Bancaire
Ses ressources ont également progressé de 8%, principalement sur les dépôts des Particuliers, contribuant à une maitrise du coût de la collecte. La SIB a réussi, au cours de l’exercice 2017, à faire progresser la rémunération de ses services (commissions +14%) et de ses activités de financement de l’import-export et de portefeuille titres (commerce extérieur et activités de marché, +21%) qui ont soutenu son produit net bancaire (PNB). Ainsi, le PNB ressort à 58,6 milliards de xof en hausse de 16% par rapport à 2016, avec une marge d’intérêts globale en progression de 15%, une marge sur commissions de 18,3 milliards xof en augmentation de 14% et un résultat sur activité de marché en augmentation de 20%. Les charges générales d’exploitation progressent de 12%, et sont en dépassement de 2% sur le budget de la période. Ces évolutions sont principalement liées aux coûts de la mise en conformité aux nouvelles normes Comptables, non intégrés au budget 2017. La progression du PNB a conduit à une amélioration du coefficient d’exploitation de 174 points de base. Il s’établit à 48,4% contre 50,1% à fin 2016. Avec un résultat brut d’exploitation en progression de 20% et un coût du risque quasi identique à celui de 2016 (1,9 milliards xof), la SIB confirme ses performances avec un résultat net de 22,5 milliards, marquant une progression de 32% par rapport à 2016. L’exercice 2018 a débuté avec un nouveau cadre comptable et prudentiel, dont les exigences en matière de fonds propres pourraient impacter, à court terme, le financement de l’économie. Dans ce contexte, la SIB a anticipé les impacts en matière de besoin en FP et a su lever en décembre dernier des fonds propres complémentaires sous forme de dette subordonnée à hauteur de 10 milliards de francs CFA. Un exercice que votre banque devra s’habituer à faire pour mieux contribuer au financement de l’économie et poursuivre ses ambitions.
De bonnes perspectives en 2018
Ainsi, la SIB envisage l’exercice 2018 sous de bons auspices et devrait continuer de faire progresser ses résultats, toutes choses se déroulant comme prévu.
Amadou Idrissa Dia