Tout comme l’année dernière, le Ramadan 2018 devient un mois de cherté pour nombre de fidèles musulmans (consommateurs) qui se plaignent de la flambée soudaine des produits de première nécessité.
Un tour de quelques marchés de Bamako, nous a permis de constater que les prix des denrées de première nécessité (sucre, lait, huile, céréales) prennent l’ascenseur. Ainsi, à Hamdallaye marché (communément appelé Ouolofobougou-sougou), Adama Doumbia, vendeur grossiste de céréales, a expliqué les difficultés liées à la flambée cette année. « Pour le moment, le sac de 50 Kg de riz gambiaka, transporté de Niono, est vendu à 19.000 Fcfa. Le sac de 50 Kg de blé est cédé à 18.000 Fcfa et celui du petit mil à 14.500 Fcfa », a t-il détaillé, Avant d’indiquer que le mois dernier les prix n’ont pas atteint ce niveau. Ce qui signifie une hausse de 500 Fcfa selon la variété de céréale.
Au marché de Lafiabougou, Oumar Diaby, vendeur grossiste de lait, de sucre et d’huile, estime que les prix sont plus ou moins stables. «Nous cédons le sac de sucre à 20.500 Fcfa. Le prix du bidon d’huile de 20 litres varie entre 12.000 et 13.250 Fcfa, selon la qualité et le sac de lait en gros coûte 44.000 Fcfa», a-t-il indiqué. Avant d’ajouter : « Contrairement à ce que certains consommateurs pensent, l’augmentation des prix ne dépend pas des grossistes ». En fait, a-t-il avancé, cela dépend de la connivence étroite entre fournisseurs qui fixent les prix en fonction de la période concernée.
Ce, en dépit des mesures prises par le ministère du Commerce et de la Concurrence pour assurer l’approvisionnement correct des consommateurs en produits de première nécessité et pour maîtriser la forte pression sur les prix des denrées alimentaires.
Par ailleurs, Abocar Arby, commerçant détaillant au marché de Lafiabougou, soutient que les prix des céréales sont peu stables. «Je vends plusieurs variétés de céréales, le kg du riz gambiaka à 390 Fcfa, le kg du riz étranger à 450 et à 350 Fcfa, le kg de sucre à 450 Fcfa, de mil à 300 Fcfa, de blé à 350 Fcfa, le litre d’huile à 800 et le kg de lait à 2.000 Fcfa», a-t-il détaillé. Avant d’affirmer que le marché est suffisamment approuvé en des denrées de première nécessité.
Mahamane Maïga
Un tour de quelques marchés de Bamako, nous a permis de constater que les prix des denrées de première nécessité (sucre, lait, huile, céréales) prennent l’ascenseur. Ainsi, à Hamdallaye marché (communément appelé Ouolofobougou-sougou), Adama Doumbia, vendeur grossiste de céréales, a expliqué les difficultés liées à la flambée cette année. « Pour le moment, le sac de 50 Kg de riz gambiaka, transporté de Niono, est vendu à 19.000 Fcfa. Le sac de 50 Kg de blé est cédé à 18.000 Fcfa et celui du petit mil à 14.500 Fcfa », a t-il détaillé, Avant d’indiquer que le mois dernier les prix n’ont pas atteint ce niveau. Ce qui signifie une hausse de 500 Fcfa selon la variété de céréale.
Au marché de Lafiabougou, Oumar Diaby, vendeur grossiste de lait, de sucre et d’huile, estime que les prix sont plus ou moins stables. «Nous cédons le sac de sucre à 20.500 Fcfa. Le prix du bidon d’huile de 20 litres varie entre 12.000 et 13.250 Fcfa, selon la qualité et le sac de lait en gros coûte 44.000 Fcfa», a-t-il indiqué. Avant d’ajouter : « Contrairement à ce que certains consommateurs pensent, l’augmentation des prix ne dépend pas des grossistes ». En fait, a-t-il avancé, cela dépend de la connivence étroite entre fournisseurs qui fixent les prix en fonction de la période concernée.
Ce, en dépit des mesures prises par le ministère du Commerce et de la Concurrence pour assurer l’approvisionnement correct des consommateurs en produits de première nécessité et pour maîtriser la forte pression sur les prix des denrées alimentaires.
Par ailleurs, Abocar Arby, commerçant détaillant au marché de Lafiabougou, soutient que les prix des céréales sont peu stables. «Je vends plusieurs variétés de céréales, le kg du riz gambiaka à 390 Fcfa, le kg du riz étranger à 450 et à 350 Fcfa, le kg de sucre à 450 Fcfa, de mil à 300 Fcfa, de blé à 350 Fcfa, le litre d’huile à 800 et le kg de lait à 2.000 Fcfa», a-t-il détaillé. Avant d’affirmer que le marché est suffisamment approuvé en des denrées de première nécessité.
Mahamane Maïga