« Le dispositif bâlois consacre une nouvelle approche de la gestion des risques », a d’emblée précisé M. Siliadin. Reconnaissant sa complexité du fait de l’exigence de ratio en fonds propres ou encore d’un processus de surveillance prudentielle, l’expert financier propose néanmoins des voies d’appropriation pour les établissements financiers africains.
Parmi ces recommandations, il propose à ceux-ci d’éviter de faire du dispositif un projet réservé à quelques initiés de la banque. « Il faut au contraire en faire projet par et pour l’entreprise. En d’autres termes, il faut avoir une vision transversale et à long terme. »
M. Siliadin intervenait la semaine dernière lors des Rencontres annuelles du club des dirigeants de banques et établissements de crédits d’Afrique, à Dakar. Présent à cette rencontre, M. Thierno Seydou Nourou Sy, le directeur général de la Banque nationale de développement économique du Sénégal (BNDE) a relevé une « absence de concertation en amont entre la Banque centrale et les banques. » D’où, selon lui, « le défi de la publication des informations en direction du public, qui s’adresse aux banques, mais également aux autorités monétaires. » Une interpellation légitime si l’on sait que « le bulletin du Bureau d’information commercial (BIC) n’est pas complet ou mis à jour. »
L’interpellation du patron de la BNDE n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Pour rassurer les banques de sa bonne disposition, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) par la voix de Mme Diouf a rappelé les mesures d’accompagnement prises. « La BCEAO a initié des missions itinérantes, des groupes de travail sur le dispositif prudentiel et les systèmes financiers décentralisés. »
Quoi qu’il en soit, M. Siliadin, le spécialiste des normes prudentielles conseille l’approche « Data center » ou « Centre de données » pour réussir l’adoption du dispositif bâlois et ainsi mieux appréhender « ce processus évolutif qui sans doute mènera prochainement à Bâle IV. »
Amadou BA
Parmi ces recommandations, il propose à ceux-ci d’éviter de faire du dispositif un projet réservé à quelques initiés de la banque. « Il faut au contraire en faire projet par et pour l’entreprise. En d’autres termes, il faut avoir une vision transversale et à long terme. »
M. Siliadin intervenait la semaine dernière lors des Rencontres annuelles du club des dirigeants de banques et établissements de crédits d’Afrique, à Dakar. Présent à cette rencontre, M. Thierno Seydou Nourou Sy, le directeur général de la Banque nationale de développement économique du Sénégal (BNDE) a relevé une « absence de concertation en amont entre la Banque centrale et les banques. » D’où, selon lui, « le défi de la publication des informations en direction du public, qui s’adresse aux banques, mais également aux autorités monétaires. » Une interpellation légitime si l’on sait que « le bulletin du Bureau d’information commercial (BIC) n’est pas complet ou mis à jour. »
L’interpellation du patron de la BNDE n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Pour rassurer les banques de sa bonne disposition, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) par la voix de Mme Diouf a rappelé les mesures d’accompagnement prises. « La BCEAO a initié des missions itinérantes, des groupes de travail sur le dispositif prudentiel et les systèmes financiers décentralisés. »
Quoi qu’il en soit, M. Siliadin, le spécialiste des normes prudentielles conseille l’approche « Data center » ou « Centre de données » pour réussir l’adoption du dispositif bâlois et ainsi mieux appréhender « ce processus évolutif qui sans doute mènera prochainement à Bâle IV. »
Amadou BA