Pourtant, cette situation ne traduit pas la réalité du marché. Les entreprises cotées en bourse se portent bien et font de bons résultats. De même, le marché est devenu plus liquide avec le fractionnement des titres mais pour autant, la BRVM continue de tirer à la baisse. Selon un spécialiste du marché boursier rencontré à Bamako, le débat sur le FCFA ne rassure pas les acteurs qui craignent une dévaluation. D’ailleurs, beaucoup de particuliers se mettent à vendre leur portefeuille.
Il ressort de nos investigations que cette tendance baissière résulte de plusieurs phénomènes combinés. D’abord, il y a la forte hausse dans la période de 2013 à 2015, ensuite les nouvelles émissions d’actions suivies d’introductions en bourse ayant entrainé des prises de bénéfices des investisseurs qui étaient actionnaires des valeurs initialement cotées à la BRVM et enfin la nouvelle réglementation de la BCEAO ayant entrainé des réductions de portefeuille des banques.
La BRVM entre dans une phase de correction des cours
Selon la direction générale de la BRVM, il n’y a pas périls en la demeure. Parce qu’en dépit de la bonne tenue des indicateurs macroéconomiques à l’échelle mondiale et dans l’espace de l’UEMOA, la BRVM enregistre effectivement une baisse de ces indices. Ce phénomène est tout à fait normal après plusieurs années de hausses continues et est inhérent à toutes les bourses.
En effet, après une période faste de 2012 à 2016 (plus de 88 % de hausse cumulée en quatre ans), la BRVM entre dans une phase de correction des cours. Il s’agit d’une prise de bénéfices par les investisseurs notamment particuliers qui ont déjà obtenu un rendement appréciable comme c’est le cas sur la BRVM depuis 2012 et qui ont tendance à alléger leurs portefeuilles. Ce sont de petits volumes qui sont en jeu.
Par ailleurs, avec les très bonnes performances sur les introductions en bourse (IPO) réalisées depuis 2014, les investisseurs ont eu tendance à alléger leur position sur les titres déjà cotés pour se positionner sur ces nouvelles valeurs. Pour mémoire, les derniers IPOs réalisés sur notre marché ont largement été sursouscrits (BOA Mali 776 % ; SIB 216 % ; SUCRIVOIRE 205 % ; Coris Bank International 182 % et la toute dernière NSIA Banque Côte d’Ivoire.
Ismaila BA
Il ressort de nos investigations que cette tendance baissière résulte de plusieurs phénomènes combinés. D’abord, il y a la forte hausse dans la période de 2013 à 2015, ensuite les nouvelles émissions d’actions suivies d’introductions en bourse ayant entrainé des prises de bénéfices des investisseurs qui étaient actionnaires des valeurs initialement cotées à la BRVM et enfin la nouvelle réglementation de la BCEAO ayant entrainé des réductions de portefeuille des banques.
La BRVM entre dans une phase de correction des cours
Selon la direction générale de la BRVM, il n’y a pas périls en la demeure. Parce qu’en dépit de la bonne tenue des indicateurs macroéconomiques à l’échelle mondiale et dans l’espace de l’UEMOA, la BRVM enregistre effectivement une baisse de ces indices. Ce phénomène est tout à fait normal après plusieurs années de hausses continues et est inhérent à toutes les bourses.
En effet, après une période faste de 2012 à 2016 (plus de 88 % de hausse cumulée en quatre ans), la BRVM entre dans une phase de correction des cours. Il s’agit d’une prise de bénéfices par les investisseurs notamment particuliers qui ont déjà obtenu un rendement appréciable comme c’est le cas sur la BRVM depuis 2012 et qui ont tendance à alléger leurs portefeuilles. Ce sont de petits volumes qui sont en jeu.
Par ailleurs, avec les très bonnes performances sur les introductions en bourse (IPO) réalisées depuis 2014, les investisseurs ont eu tendance à alléger leur position sur les titres déjà cotés pour se positionner sur ces nouvelles valeurs. Pour mémoire, les derniers IPOs réalisés sur notre marché ont largement été sursouscrits (BOA Mali 776 % ; SIB 216 % ; SUCRIVOIRE 205 % ; Coris Bank International 182 % et la toute dernière NSIA Banque Côte d’Ivoire.
Ismaila BA