S’inspirer de modèles qui ont donné de bons résultats, permettre à des membres d’avoir l’opportunité d’accueillir ce grand rendez-vous, tel est résumé les raisons qui ont poussé les administrateurs de la Banque africaine de développement à prendre la décision d’aller en Inde, à Ahmadabad, en 2017 et à Busan, en Corée du Sud, cette année, pour y organiser ce prestigieux événement qu’est les Assemblées annuelles. C’est l’explication fournie par le président de la BAD, le Dr Akinwumi Adesina, lors d’une rencontre qu’il a eu avec la presse invitée à ce rendez-vous annuelle, hier lundi 21 mai 2017, à Busan, Corée du Sud. Le Dr Adesina a rappelé que l’institution qu’il dirige depuis quatre ans maintenant compte 80 membres qui ne sont pas tous africains. Une explication qu’il donne sans doute pour éclairer la lanterne de nombreux ressortissants africains qui se sont posés la question de savoir pourquoi la BAD organise depuis Lusaka en 2016 ses Assemblées annuelles en dehors du continent. Pour dire sans doute que même si son nom semble l’indiquer, la BAD n’est pas que seulement une banque africaine.
Pour cette présente édition des assemblées annuelles, qui se tiennent en ce moment à Busan, elle a enregistré la participation de plus de 3000 participants selon Akinwumi Adesina. Cela démontre encore une fois selon lui l’intérêt que suscite ce rendez-vous annuel. Il a en outre expliqué que la banque se portait bien. La BAD a encore été notée par les plus prestigieuses agences de notation du monde AAA avec perspectives favorables.
L’année dernière, le thème portait sur l’agriculture et cette année le thème choisi est centrée sur l’industrialisation et le rôle qu’elle peut jouer dans le développement économique du continent africain.
La Corée du Sud est un parfait exemple de réussite selon les explications du patron de la BAD. Ce pays qui avait le même niveau de développement que la plus part des pays africains quand ils accédaient à l’indépendance, en 1960, est aujourd’hui la 11ème économie au monde. L’industrie a joué un grand rôle dans cette spectaculaire évolution. Il ne s’agira sans doute pas de faire du copier-coller du modèle coréen selon le Dr Adesina mais de croire que cela est possible d’abord et se mettre au travail comme l’ont fait les coréens, en ayant une vision claire de ce que l’on veut faire en Afrique en matière d’industrialisation.
Le président de la BAD est convaincu que l’Afrique ne peut pas continuer à se baser sur la vente de ses matières premières non transformées pour espérer s’ouvrir les portes du développement. En effet, explique Adesina, ce choix ne fait que l’exposer aux dures réalités du marché mondial des matières premières et de la volatilité des prix qui le caractérise. Ceci fragilise les économies africaines qui sont souvent obligées, en face d’une situation de baisse des prix des matières premières de recourir à l’endettement pour pouvoir financer le déficit budgétaire, un cercle vicieux dont il est sortie il n’y a guère longtemps. Cette exportation des matières premières est aussi pour le Dr Adesina une exportation de l’emploi dans les pays où elles seront transformées en produits finis. Alors que la jeunesse africaine a tant besoin d’emploi et est obligé de se jeter dans l’inconnue du désert libyen et de la dangereuse et très souvent mortelle traversée de la mer méditerranée, dans l’espoir de trouver du travail en Europe et vivre dignement.
Tout cela doit donc pousser les pays africains à se battre et à mettre tous les moyens en place pour industrialiser l’Afrique et la banque africaine de développement, leur partenaire est prête à les accompagner assure Akinwumi Adésina.
Ce sera donc autour de ces problématiques et du rôle de l’agriculture et des infrastructures dans ce processus d’industrialisation que tourneront les discussions dans les nombreux panels inscrits à l’ordre du jour cette grand-messe dont la cérémonie d’ouverture est prévue le mercredi 23 mai 2018 à l’impressionnant Busan exhibition and convention center qui abrite les travaux de cette présente édition des Assemblées annuelles de la BAD.
Envoyés Spéciaux à Busan , Ismaila Ba et Oumar Nourou
Pour cette présente édition des assemblées annuelles, qui se tiennent en ce moment à Busan, elle a enregistré la participation de plus de 3000 participants selon Akinwumi Adesina. Cela démontre encore une fois selon lui l’intérêt que suscite ce rendez-vous annuel. Il a en outre expliqué que la banque se portait bien. La BAD a encore été notée par les plus prestigieuses agences de notation du monde AAA avec perspectives favorables.
L’année dernière, le thème portait sur l’agriculture et cette année le thème choisi est centrée sur l’industrialisation et le rôle qu’elle peut jouer dans le développement économique du continent africain.
La Corée du Sud est un parfait exemple de réussite selon les explications du patron de la BAD. Ce pays qui avait le même niveau de développement que la plus part des pays africains quand ils accédaient à l’indépendance, en 1960, est aujourd’hui la 11ème économie au monde. L’industrie a joué un grand rôle dans cette spectaculaire évolution. Il ne s’agira sans doute pas de faire du copier-coller du modèle coréen selon le Dr Adesina mais de croire que cela est possible d’abord et se mettre au travail comme l’ont fait les coréens, en ayant une vision claire de ce que l’on veut faire en Afrique en matière d’industrialisation.
Le président de la BAD est convaincu que l’Afrique ne peut pas continuer à se baser sur la vente de ses matières premières non transformées pour espérer s’ouvrir les portes du développement. En effet, explique Adesina, ce choix ne fait que l’exposer aux dures réalités du marché mondial des matières premières et de la volatilité des prix qui le caractérise. Ceci fragilise les économies africaines qui sont souvent obligées, en face d’une situation de baisse des prix des matières premières de recourir à l’endettement pour pouvoir financer le déficit budgétaire, un cercle vicieux dont il est sortie il n’y a guère longtemps. Cette exportation des matières premières est aussi pour le Dr Adesina une exportation de l’emploi dans les pays où elles seront transformées en produits finis. Alors que la jeunesse africaine a tant besoin d’emploi et est obligé de se jeter dans l’inconnue du désert libyen et de la dangereuse et très souvent mortelle traversée de la mer méditerranée, dans l’espoir de trouver du travail en Europe et vivre dignement.
Tout cela doit donc pousser les pays africains à se battre et à mettre tous les moyens en place pour industrialiser l’Afrique et la banque africaine de développement, leur partenaire est prête à les accompagner assure Akinwumi Adésina.
Ce sera donc autour de ces problématiques et du rôle de l’agriculture et des infrastructures dans ce processus d’industrialisation que tourneront les discussions dans les nombreux panels inscrits à l’ordre du jour cette grand-messe dont la cérémonie d’ouverture est prévue le mercredi 23 mai 2018 à l’impressionnant Busan exhibition and convention center qui abrite les travaux de cette présente édition des Assemblées annuelles de la BAD.
Envoyés Spéciaux à Busan , Ismaila Ba et Oumar Nourou