La capitalisation boursière du marché des actions s’établit à 6 124 milliards FCFA. Les transactions en valeur du marché des actions s’établissent à 2,2 milliards FCFA en fin de semaine, portées par les secteurs « Finances » (42%) et « Services Publics » (46%). Le titre BANK OF AFRICA CI réalise la plus importante progression du marché avec un gain de 21,05% tandis que le titre NEI-CEDA CI affiche la plus forte baisse avec une chute de 25,58%. Sur le marché des matières premières, le cours du pétrole brut a terminé la semaine avec une hausse significative (+13,53%) tandis que les cours du cacao ont terminé la semaine en baisse (-4,10% sur le marché de Londres et -4,31% sur le marché de New York).
Sur le marché des actions, tirant profit de la vulgarisation de la monnaie électronique et du développement de l’usage des « données internet sur téléphone mobile » dans ses pays d’opération, la SONATEL affiche globalement une évolution positive de ses activités, avec un chiffre d’affaires en croissance moyenne annuelle de 7,63% entre 2011 et 2017. Toutefois, selon l’opinion du Chef économiste de Bloomfield Investment , la profitabilité du groupe s’est contractée, du fait de la baisse du résultat net sur les trois derniers exercices, en lien avec la hausse de ses charges d’exploitation ainsi que la rigidité de la règlementation et de la fiscalité dans certains pays d’implantation. En conséquence, le cours de l’action SONATEL SN a enregistré en 2017 sa première moins-value depuis 2012 (-6%). Cela malgré les efforts consentis par le groupe (ponction de 12,5 milliards FCFA dans les réserves) pour maintenir en 2017 le même niveau de dividende (se rattachant à l’exercice 2016) versé en 2016 (se rattachant à l’exercice 2015). En 2018, après une tendance baissière sur les deux premiers mois de l’année, le cours de l’action SONATEL a suivi une tendance haussière entre début mars et mi-mai. Cotant à 22 400 FCFA en cette fin de semaine, l’action s’est dépréciée de 6,65% par rapport à la mi-mai et d’environ 4,68% par rapport à fin décembre 2017. Par ailleurs, le contexte de durcissement de la règlementation et de la fiscalité dans certains pays demeure un facteur obérant la profitabilité de SONATEL. Néanmoins, le groupe entend adapter sa structure de coûts et anticipe de poursuivre sa dynamique de croissance.
Amadou Idrissa Dia
Sur le marché des actions, tirant profit de la vulgarisation de la monnaie électronique et du développement de l’usage des « données internet sur téléphone mobile » dans ses pays d’opération, la SONATEL affiche globalement une évolution positive de ses activités, avec un chiffre d’affaires en croissance moyenne annuelle de 7,63% entre 2011 et 2017. Toutefois, selon l’opinion du Chef économiste de Bloomfield Investment , la profitabilité du groupe s’est contractée, du fait de la baisse du résultat net sur les trois derniers exercices, en lien avec la hausse de ses charges d’exploitation ainsi que la rigidité de la règlementation et de la fiscalité dans certains pays d’implantation. En conséquence, le cours de l’action SONATEL SN a enregistré en 2017 sa première moins-value depuis 2012 (-6%). Cela malgré les efforts consentis par le groupe (ponction de 12,5 milliards FCFA dans les réserves) pour maintenir en 2017 le même niveau de dividende (se rattachant à l’exercice 2016) versé en 2016 (se rattachant à l’exercice 2015). En 2018, après une tendance baissière sur les deux premiers mois de l’année, le cours de l’action SONATEL a suivi une tendance haussière entre début mars et mi-mai. Cotant à 22 400 FCFA en cette fin de semaine, l’action s’est dépréciée de 6,65% par rapport à la mi-mai et d’environ 4,68% par rapport à fin décembre 2017. Par ailleurs, le contexte de durcissement de la règlementation et de la fiscalité dans certains pays demeure un facteur obérant la profitabilité de SONATEL. Néanmoins, le groupe entend adapter sa structure de coûts et anticipe de poursuivre sa dynamique de croissance.
Amadou Idrissa Dia