La capitalisation boursière du marché des actions s’établit à 6 678 milliards FCFA. Les transactions en valeur du marché des actions s’établissent à 3,8 milliards FCFA en fin de semaine, portées principalement par les secteurs « Services Publics » (47%) et « Finances » (33%). Le titre NEI CEDA CI réalise la plus importante progression du marché avec un gain de 30% tandis que le titre VIVO ENERGY CI affiche la plus forte baisse avec une chute de 17,79%. Sur le marché des matières premières, les cours de l’or et du pétrole brut ont terminé la semaine en hausse tandis que le cours de l’huile de palme a terminé la semaine en baisse.
Sur le marché des actions , entre 2012 et 2016, le chiffre d’affaires de la filiale ivoirienne du groupe Servair a augmenté en moyenne de 35% par an, en lien avec l’essor de l’activité aéroportuaire en Côte d’Ivoire. Néanmoins, depuis 2016, le résultat net est en baisse, principalement en raison de la hausse des charges d’exploitation. L’ouverture de deux nouveaux restaurants Burger King, la progression des activités hors-aériennes et le renforcement de son portefeuille clients ont permis une hausse de 10,8% du chiffres d’affaires de Servair Abidjan en 2017 relativement à 2016. En revanche, le résultat net de l’entreprise a reculé de 5,2%. Sur le marché boursier, malgré la publication en septembre 2017 de meilleurs résultats au 1 er semestre de l’année par rapport à la même période en 2016 (chiffre d’affaires : +13,4% et résultat net : +5,15%), l’action Servair a terminé l’année 2017 avec une moins-value de 62,79%. Cela pourrait s’expliquer par la baisse des dividendes versés (-44,4% par rapport à l’année précédente) et traduire les décisions d’arbitrage des investisseurs, au vu du rendement de l’action relativement faible par rapport aux autres titres du secteur « distribution » (le rendement de l’action se situait à 2,48% à fin décembre 2017). Après avoir perdu 25,25% sur le 1 er mois de 2018, le cours de l’action est remonté à 1 950 FCFA en cette fin de semaine (-5,5% par rapport à fin 2017). Pour cette année 2018, l’entreprise devrait continuer de bénéficier de l’évolution positive de l’activité l’aéroportuaire, mais demeure exposée au risque de concentration, d’autant plus que seulement deux compagnies aériennes concourent à près de la moitié de son chiffre d’affaires.
Adou Faye
Sur le marché des actions , entre 2012 et 2016, le chiffre d’affaires de la filiale ivoirienne du groupe Servair a augmenté en moyenne de 35% par an, en lien avec l’essor de l’activité aéroportuaire en Côte d’Ivoire. Néanmoins, depuis 2016, le résultat net est en baisse, principalement en raison de la hausse des charges d’exploitation. L’ouverture de deux nouveaux restaurants Burger King, la progression des activités hors-aériennes et le renforcement de son portefeuille clients ont permis une hausse de 10,8% du chiffres d’affaires de Servair Abidjan en 2017 relativement à 2016. En revanche, le résultat net de l’entreprise a reculé de 5,2%. Sur le marché boursier, malgré la publication en septembre 2017 de meilleurs résultats au 1 er semestre de l’année par rapport à la même période en 2016 (chiffre d’affaires : +13,4% et résultat net : +5,15%), l’action Servair a terminé l’année 2017 avec une moins-value de 62,79%. Cela pourrait s’expliquer par la baisse des dividendes versés (-44,4% par rapport à l’année précédente) et traduire les décisions d’arbitrage des investisseurs, au vu du rendement de l’action relativement faible par rapport aux autres titres du secteur « distribution » (le rendement de l’action se situait à 2,48% à fin décembre 2017). Après avoir perdu 25,25% sur le 1 er mois de 2018, le cours de l’action est remonté à 1 950 FCFA en cette fin de semaine (-5,5% par rapport à fin 2017). Pour cette année 2018, l’entreprise devrait continuer de bénéficier de l’évolution positive de l’activité l’aéroportuaire, mais demeure exposée au risque de concentration, d’autant plus que seulement deux compagnies aériennes concourent à près de la moitié de son chiffre d’affaires.
Adou Faye