La capitalisation boursière du marché des actions s’établit à 4 930 milliards FCFA. Les transactions en valeur du marché des actions s’établissent à 3,4 milliards FCFA en fin de semaine, portées principalement par les secteurs « Services Publics » (89%). Le titre SOGB CI réalise la plus importante progression du marché avec un gain de 24,69%, tandis que le titre VIVO ENERGY CI affiche la plus forte baisse avec une chute de 13,00%. Sur le marché des matières premières, les cours de l’huile de palme et du pétrole brut ont terminé la semaine en baisse (respectivement -5,29% et -4,8%) tandis que le cours du gaz naturel a enregistré une forte hausse en une semaine (+12,99%).
Sur le marché des actions, Bank Of Africa Sénégal a enregistré en 2017 un ralentissement des crédits octroyés, avec une progression de 3% (contre 22% en 2016) et une contraction des dépôts de 14%. Néanmoins, les performances financières se sont améliorées : le PNB a progressé de 15%, tiré par la marge sur les opérations financières, et le résultat net a plus que doublé, grâce à une baisse significative du coût du risque (-93%). Les résultats du 1er semestre 2018 laissent apparaitre une évolution relativement similaire à l’exercice 2017 sur le plan commercial : une hausse de 2,5% des crédits et une baisse de 1% des encours de ressources totales de la banque. Il en découle un PNB en contraction de 2% et un résultat net en amélioration de 23,4%. La politique de distribution de dividende de la BOA Sénégal pourrait être jugée insatisfaisante pour les investisseurs , bote l’économiste en chef de Bloomfield Investment , dans la mesure où, malgré une amélioration de sa rentabilité, la part du résultat net distribué en dividendes en 2017 (42%) est relativement faible par rapport à 2014 (70%) et 2015 (48%).
Cette politique pourrait refléter la prudence de mise au sein du management de BOA Sénégal, en l’absence de résultats significatifs des actions de renforcement du réseau initiées depuis quelques années ainsi que la prise en compte des anticipations de l’impact de la mise en œuvre des nouveaux dispositifs réglementaires. La valeur du titre termine la semaine à 1 900 FCFA, en baisse de 24% par rapport à l’entame de l’année 2018. L’évolution du titre sur le moyen terme sera conditionnée par la politique de distribution des dividendes et par la capacité de BOA SN à accroitre sa rentabilité à partir de son exploitation.
Amadou Idrissa Dia
Sur le marché des actions, Bank Of Africa Sénégal a enregistré en 2017 un ralentissement des crédits octroyés, avec une progression de 3% (contre 22% en 2016) et une contraction des dépôts de 14%. Néanmoins, les performances financières se sont améliorées : le PNB a progressé de 15%, tiré par la marge sur les opérations financières, et le résultat net a plus que doublé, grâce à une baisse significative du coût du risque (-93%). Les résultats du 1er semestre 2018 laissent apparaitre une évolution relativement similaire à l’exercice 2017 sur le plan commercial : une hausse de 2,5% des crédits et une baisse de 1% des encours de ressources totales de la banque. Il en découle un PNB en contraction de 2% et un résultat net en amélioration de 23,4%. La politique de distribution de dividende de la BOA Sénégal pourrait être jugée insatisfaisante pour les investisseurs , bote l’économiste en chef de Bloomfield Investment , dans la mesure où, malgré une amélioration de sa rentabilité, la part du résultat net distribué en dividendes en 2017 (42%) est relativement faible par rapport à 2014 (70%) et 2015 (48%).
Cette politique pourrait refléter la prudence de mise au sein du management de BOA Sénégal, en l’absence de résultats significatifs des actions de renforcement du réseau initiées depuis quelques années ainsi que la prise en compte des anticipations de l’impact de la mise en œuvre des nouveaux dispositifs réglementaires. La valeur du titre termine la semaine à 1 900 FCFA, en baisse de 24% par rapport à l’entame de l’année 2018. L’évolution du titre sur le moyen terme sera conditionnée par la politique de distribution des dividendes et par la capacité de BOA SN à accroitre sa rentabilité à partir de son exploitation.
Amadou Idrissa Dia