La capitalisation boursière du marché des actions s’établit à 5 260 milliards FCFA. Les transactions en valeur du marché des actions s’établissent à 2,38 milliards FCFA en fin de semaine, portées principalement par le secteur des « Services Publics » (78%). Le titre VIVO ENERGY CI réalise la plus importante progression du marché avec un gain de 9,38%, tandis que le titre NEI CEDA CI affiche la plus forte baisse avec une chute de 13,33%. Sur le marché des matières premières, les cours du cacao se sont repris (+2,83% à Londres et +5,53% à New York) tandis que le cours du pétrole brut termine la semaine en baisse (-3,78%).
Sur le marché des actions, la SGBCI a passé la barre symbolique de 1 000 milliards de FCFA de créances sur la clientèle confortant sa position de leader sur le marché bancaire ivoirien en 2017. Les résultats à la fin de cet exercice ont été positifs avec un Produit Net Bancaire qui s’est amélioré de 16% pour se porter à 104 607 millions de FCFA et un résultat net en progression de 12% pour se situer à 39 624 millions de FCFA. Pour le premier semestre 2018, la dynamique sur le plan commercial a bénéficié de la stabilité socio politique et des innovations initiées par la banque (ressources collectées +18% et crédits accordés +20% par rapport au premier semestre 2017). Le PNB est ressorti à 62 898 millions de FCFA, en hausse de 13%, et le résultat brut d’exploitation à 32 068 millions de FCFA, en hausse de 13% également. Toutefois, note l’économiste en chef de Bloomfield Intelligence, la forte croissance du coût du risque (+1618%), en lien avec l’exposition de la banque sur le secteur du cacao en crise, a effrité le résultat net qui s’est contracté de 16%. Sur le marché boursier, le cours du titre SGB CI a entamé une tendance globale à la baisse depuis fin mars 2018. En effet, entre le 30 mars et le 12 octobre 2018, la valeur du titre s’est contractée de 31%. Les autres titres du secteur « Finances » de la BRVM apparaissent relativement plus compétitifs au regard des indicateurs de performances (PER et R/A), mais la chute des cours est moins prononcée sur l’année 2018 pour le titre SGB CI, hormis le titre ETIT. L’amélioration de la visibilité sur la sortie de la crise dans le secteur du cacao et son impact sur le secteur bancaire pourrait guider l’évolution du titre SGB CI sur le reste de l’année.
Amadou Idrissa Dia
Sur le marché des actions, la SGBCI a passé la barre symbolique de 1 000 milliards de FCFA de créances sur la clientèle confortant sa position de leader sur le marché bancaire ivoirien en 2017. Les résultats à la fin de cet exercice ont été positifs avec un Produit Net Bancaire qui s’est amélioré de 16% pour se porter à 104 607 millions de FCFA et un résultat net en progression de 12% pour se situer à 39 624 millions de FCFA. Pour le premier semestre 2018, la dynamique sur le plan commercial a bénéficié de la stabilité socio politique et des innovations initiées par la banque (ressources collectées +18% et crédits accordés +20% par rapport au premier semestre 2017). Le PNB est ressorti à 62 898 millions de FCFA, en hausse de 13%, et le résultat brut d’exploitation à 32 068 millions de FCFA, en hausse de 13% également. Toutefois, note l’économiste en chef de Bloomfield Intelligence, la forte croissance du coût du risque (+1618%), en lien avec l’exposition de la banque sur le secteur du cacao en crise, a effrité le résultat net qui s’est contracté de 16%. Sur le marché boursier, le cours du titre SGB CI a entamé une tendance globale à la baisse depuis fin mars 2018. En effet, entre le 30 mars et le 12 octobre 2018, la valeur du titre s’est contractée de 31%. Les autres titres du secteur « Finances » de la BRVM apparaissent relativement plus compétitifs au regard des indicateurs de performances (PER et R/A), mais la chute des cours est moins prononcée sur l’année 2018 pour le titre SGB CI, hormis le titre ETIT. L’amélioration de la visibilité sur la sortie de la crise dans le secteur du cacao et son impact sur le secteur bancaire pourrait guider l’évolution du titre SGB CI sur le reste de l’année.
Amadou Idrissa Dia