La capitalisation boursière du marché des actions s’établit à 5 781 milliards FCFA. Les transactions en valeur du marché des actions s’établissent à 2,2 milliards FCFA en fin de semaine, portées principalement par les secteurs « Finances » (25%) et « Services Publics » (69%). Le titre SODE CI réalise la plus importante progression du marché avec un gain de 15,28%, tandis que le titre CFAO CI affiche la plus forte baisse avec une chute de 9,68%. Sur le marché des matières premières, les cours du gaz naturel et du palmier à huile terminent la semaine en baisse (respectivement -1,12% et -1,18%), tandis que les cours du cacao enregistrent une progression significative en une semaine (+6,16% à Londres et +10,17% à New York).
Sur le marché des actions, note l’économiste en Chef de Bloomfield Investment , la filiale ivoirienne du groupe Bolloré, Bolloré Transport & Logistics CI, a enregistré sur les trois derniers exercices une hausse de sa rentabilité opérationnelle (ratio résultat d’exploitation / chiffres d’affaires) : elle est passée de 9% en 2015 à 12% en 2016, puis à 15% en 2017. Cette évolution s’appuie principalement sur une bonne progression du chiffre d’affaires et des charges d’exploitation relativement contenues. Au titre de l’exercice 2017, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 90 705 millions FCFA contre 85 744 millions FCFA en 2016 et son résultat net s’est élevé à 13 143 millions FCFA contre 10 122 millions FCFA en 2016. Sur le marché boursier régional, la valeur du titre Bolloré oscillait entre 4000 FCFA et 4 900 FCFA sur le 1 er trimestre 2018, boostée par les perspectives de performances annuelles de l’entreprise. Toutefois, le titre a suivi une tendance générale baissière à partir du 2 e trimestre, malgré la publication de bons résultats annuels. La mise en examen de Vincent Bolloré, pour cas de corruption dans l’obtention de de concession de ports africains, a également alimenté cette baisse. Le cours du titre a terminé cette semaine à 3 000 FCFA, soit une moins-value de 39,9% par rapport à sa valeur au 2 janvier 2018 (à l’ouverture). L’exercice 2018 pourrait s’avérer compliqué au vu des performances de l’entreprise au premier trimestre (chiffre d’affaires en baisse de 1% et résultat net en chute de 26%), du retrait des activités maritimes et d’une dynamique au ralenti de l’économie ivoirienne. Cette situation pourrait affecter la politique de distribution de dividendes de l’entreprise (qui se veut stable), et fragiliser le titre.
Amadou Idrissa Dia
Sur le marché des actions, note l’économiste en Chef de Bloomfield Investment , la filiale ivoirienne du groupe Bolloré, Bolloré Transport & Logistics CI, a enregistré sur les trois derniers exercices une hausse de sa rentabilité opérationnelle (ratio résultat d’exploitation / chiffres d’affaires) : elle est passée de 9% en 2015 à 12% en 2016, puis à 15% en 2017. Cette évolution s’appuie principalement sur une bonne progression du chiffre d’affaires et des charges d’exploitation relativement contenues. Au titre de l’exercice 2017, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 90 705 millions FCFA contre 85 744 millions FCFA en 2016 et son résultat net s’est élevé à 13 143 millions FCFA contre 10 122 millions FCFA en 2016. Sur le marché boursier régional, la valeur du titre Bolloré oscillait entre 4000 FCFA et 4 900 FCFA sur le 1 er trimestre 2018, boostée par les perspectives de performances annuelles de l’entreprise. Toutefois, le titre a suivi une tendance générale baissière à partir du 2 e trimestre, malgré la publication de bons résultats annuels. La mise en examen de Vincent Bolloré, pour cas de corruption dans l’obtention de de concession de ports africains, a également alimenté cette baisse. Le cours du titre a terminé cette semaine à 3 000 FCFA, soit une moins-value de 39,9% par rapport à sa valeur au 2 janvier 2018 (à l’ouverture). L’exercice 2018 pourrait s’avérer compliqué au vu des performances de l’entreprise au premier trimestre (chiffre d’affaires en baisse de 1% et résultat net en chute de 26%), du retrait des activités maritimes et d’une dynamique au ralenti de l’économie ivoirienne. Cette situation pourrait affecter la politique de distribution de dividendes de l’entreprise (qui se veut stable), et fragiliser le titre.
Amadou Idrissa Dia