La capitalisation boursière du marché des actions s’établit à 5 527 milliards FCFA. Les transactions en valeur du marché des actions s’établissent à 5,6 milliards FCFA en fin de semaine, portées principalement par les secteurs « Finances » (54%) et « Services Publics » (43%). Le titre SUCRIVOIRE réalise la plus importante progression du marché avec un gain de 7,14%, tandis que le titre FILTISAC CI affiche la plus forte baisse avec une chute de 10,55%. Sur le marché des matières premières, les cours de l’or et de l’argent suivent une tendance baissière (respectivement -0,29% et -0,91% en une semaine) tandis que la tendance haussière du cours de l’huile palme se poursuit (+0,41% comparativement à la semaine dernière).
Sur le marché des actions, note l’économiste en Chef de Bloomfield Investment sur les 5 dernières années l’entreprise NEI CEDA CI n’a pas distribué de dividendes en raison d’une situation financière précaire. La publication, en janvier 2018, des performances de l’entreprise à la fin du troisième trimestre 2017 (qui affichaient notamment un chiffre d’affaires en hausse de 73% et un résultat net en hausse de 1 335 millions de FCFA) ont contribué à la tendance haussière du titre entre le 2 janvier et le 4 avril 2018. La valeur du titre a ainsi été multipliée par 26. Toutefois, cette hausse pourrait également trouver sa justification dans un mouvement spéculatif. Le cours du titre a commencé à décliner après le 9 mai 2018, jour de la publication des résultats du premier trimestre 2018 qui font état d’un chiffre d’affaires en baisse de 20% par rapport à la même période en 2017 et d’un résultat net déficitaire. La publication, environ 2 semaines après, des résultats annuels 2017, qui présentaient une amélioration significative du chiffre d’affaires (+79%) et un résultat net positif à 505 millions de FCFA (contre un déficit de 124 millions de FCFA en 2016), n’a pas permis d’enrayer la tendance baissière du cours du titre ou de rassurer les investisseurs. Cette situation pourrait s’expliquer par l’absorption quasi complète des profits par les reports à nouveau antérieurs déficitaires. L’attractivité du titre NEI CEDA CI pourrait s’améliorer à l’avenir si l’entreprise arrive à maintenir sa performance réalisée au cours de l’exercice 2017. Par ailleurs, le titre pourrait faire l’objet de spéculation de temps à autres.
Amadou Idrissa Dia
Sur le marché des actions, note l’économiste en Chef de Bloomfield Investment sur les 5 dernières années l’entreprise NEI CEDA CI n’a pas distribué de dividendes en raison d’une situation financière précaire. La publication, en janvier 2018, des performances de l’entreprise à la fin du troisième trimestre 2017 (qui affichaient notamment un chiffre d’affaires en hausse de 73% et un résultat net en hausse de 1 335 millions de FCFA) ont contribué à la tendance haussière du titre entre le 2 janvier et le 4 avril 2018. La valeur du titre a ainsi été multipliée par 26. Toutefois, cette hausse pourrait également trouver sa justification dans un mouvement spéculatif. Le cours du titre a commencé à décliner après le 9 mai 2018, jour de la publication des résultats du premier trimestre 2018 qui font état d’un chiffre d’affaires en baisse de 20% par rapport à la même période en 2017 et d’un résultat net déficitaire. La publication, environ 2 semaines après, des résultats annuels 2017, qui présentaient une amélioration significative du chiffre d’affaires (+79%) et un résultat net positif à 505 millions de FCFA (contre un déficit de 124 millions de FCFA en 2016), n’a pas permis d’enrayer la tendance baissière du cours du titre ou de rassurer les investisseurs. Cette situation pourrait s’expliquer par l’absorption quasi complète des profits par les reports à nouveau antérieurs déficitaires. L’attractivité du titre NEI CEDA CI pourrait s’améliorer à l’avenir si l’entreprise arrive à maintenir sa performance réalisée au cours de l’exercice 2017. Par ailleurs, le titre pourrait faire l’objet de spéculation de temps à autres.
Amadou Idrissa Dia