La capitalisation boursière du marché des actions s’établit à 6 101 milliards FCFA. Les transactions en valeur du marché des actions s’établissent à 4,5 milliards FCFA en fin de semaine, portées principalement par les secteurs « SERVICES PUBLICS » (75%) et « FINANCES » (16%). Le titre NETSLE CI réalise la plus importante progression du marché avec un gain de 11,5% tandis que le titre CIE CI affiche la plus forte baisse avec une chute de 17,17%. Sur le marché des matières premières, les cours du palmier à huile et du caoutchouc poursuivent leur tendance baissière, tandis que les cours du pétrole, du cacao et du gaz naturel ont terminé la semaine dans le vert.
Sur le marché des actions , selon l’opinion du Chef Economiste de Bloomfield Investment Corporation , une agence de notation panafricaine spécialisée dans l’évaluation du risque de crédit et basée à Abidjan, le groupe bancaire Ecobank, présent dans 44 pays, a terminé l’année 2016 avec des résultats en baisse : une diminution de 5% du PNB, de 164% pour le Résultat avant impôts (plombés par des provisions) et de 10% au niveau du total bilan. A fin septembre 2017, malgré les efforts réalisés, la situation demeure mitigée : à taux de change constant, le PNB a progressé de 4%, les charges d’exploitations ont baissé de 3% et le résultat avant impôts s’est contracté de 19% en raison de la hausse des provisions (+59%). Sur le marché boursier, en 2017, les performances opérationnelles de 2016 et du premier trimestre 2017 en berne, ainsi que le scepticisme des investisseurs sur l’efficacité de la stratégie opérationnelle d’Ecobank continuent de fragiliser le titre ETIT. Il a ainsi perdu près de 28% de sa valeur sur le premier semestre 2017. Par la suite, après avoir oscillé autour de 17,5 FCFA, le cours du titre a affiché une hausse à l’approche de la publication des résultats du premier semestre 2017. Le lendemain de la publication des résultats semestriels (toujours en baisse), le cours du titre qui affichait 23 FCFA le 24 août a dégringolé pour se situer à 18 FCFA au 08 novembre 2017. Ecobank bénéficie du soutien de ses actionnaires institutionnels qui ont répondu favorablement à sa dernière levée de fonds. La volonté du groupe bancaire de se digitaliser et la mise en place de partenariats stratégiques (avec Visa, Oilibya…) lui permettront d’offrir des services innovants. Cette dynamique, ainsi qu’une meilleure tenue de son principal marché (le Nigeria), pourraient permettre au groupe bancaire de mieux se porter, mais certainement sur le moyen terme.
Mariama Diallo
Sur le marché des actions , selon l’opinion du Chef Economiste de Bloomfield Investment Corporation , une agence de notation panafricaine spécialisée dans l’évaluation du risque de crédit et basée à Abidjan, le groupe bancaire Ecobank, présent dans 44 pays, a terminé l’année 2016 avec des résultats en baisse : une diminution de 5% du PNB, de 164% pour le Résultat avant impôts (plombés par des provisions) et de 10% au niveau du total bilan. A fin septembre 2017, malgré les efforts réalisés, la situation demeure mitigée : à taux de change constant, le PNB a progressé de 4%, les charges d’exploitations ont baissé de 3% et le résultat avant impôts s’est contracté de 19% en raison de la hausse des provisions (+59%). Sur le marché boursier, en 2017, les performances opérationnelles de 2016 et du premier trimestre 2017 en berne, ainsi que le scepticisme des investisseurs sur l’efficacité de la stratégie opérationnelle d’Ecobank continuent de fragiliser le titre ETIT. Il a ainsi perdu près de 28% de sa valeur sur le premier semestre 2017. Par la suite, après avoir oscillé autour de 17,5 FCFA, le cours du titre a affiché une hausse à l’approche de la publication des résultats du premier semestre 2017. Le lendemain de la publication des résultats semestriels (toujours en baisse), le cours du titre qui affichait 23 FCFA le 24 août a dégringolé pour se situer à 18 FCFA au 08 novembre 2017. Ecobank bénéficie du soutien de ses actionnaires institutionnels qui ont répondu favorablement à sa dernière levée de fonds. La volonté du groupe bancaire de se digitaliser et la mise en place de partenariats stratégiques (avec Visa, Oilibya…) lui permettront d’offrir des services innovants. Cette dynamique, ainsi qu’une meilleure tenue de son principal marché (le Nigeria), pourraient permettre au groupe bancaire de mieux se porter, mais certainement sur le moyen terme.
Mariama Diallo