La capitalisation boursière du marché des actions s’établit à 5 813 milliards FCFA. Les transactions en valeur du marché des actions s’établissent à 1,2 milliard FCFA en fin de semaine, portées principalement par les secteurs « Finances » (37%) et « Services Publics » (48%). Le titre BANK OF AFRICA NIGER réalise la plus importante progression du marché avec un gain de 11,25%, tandis que le titre NESTLE CI affiche la plus forte baisse avec une chute de 7,16%. Sur le marché des matières premières, les cours du palmier à huile et du pétrole brut terminent la semaine dans le vert avec des hausses respectives de 1,01% et 2% tandis que les cours du café et de l’argent terminent la semaine dans le rouge avec des baisses respectives de 3,25% et 1,42%.
Sur le marché des actions, la filiale burkinabé du groupe bancaire BOA a terminé l’année 2017 avec une belle performance. Les crédits octroyés à sa clientèle se sont améliorés de 22%, son PNB s’est apprécié de 10% et son résultat net de 21%. Le premier trimestre 2018 s’est inscrit également dans cette dynamique, avec un PNB et un résultat net en hausse respectivement de 14,37% et 26,55%. Les crédits à la clientèle se sont également appréciés de 12,7% par rapport au premier trimestre 2017. Cependant, sur le marché boursier, note l’économiste en chef de Bloomfield Investment , l’annonce de ces performances n’ont pas suffi à endiguer la tendance baissière du cours du titre sur les cinq premiers mois de l’année 2018. Le titre a ainsi perdu 34% de sa valeur par rapport au début de l’année. Les mois de juin et de juillet ont enregistré une légère hausse du cours du titre qui a gagné 4,48%, confortée par le maintien de la note d’investissement de BOA BF (A sur le long terme et A1 sur le court terme avec perspectives stables). Toutefois, au cours du mois d’août, le titre a perdu 2,04% de sa valeur et a terminé avec un PER de 7,01 et un rendement par action de 7,46%. BOA BF, de sa deuxième place sur le marché bancaire burkinabé, malgré la concurrence, arrive à créer de la richesse et à maitriser ses charges dans un environnement sécuritaire assez risqué avec la recrudescence des attaques terroristes. Toutefois, les anticipations prudentes sur le court et moyen terme pourraient peser sur l’évolution du cours du titre.
Amadou Idrissa Dia
Sur le marché des actions, la filiale burkinabé du groupe bancaire BOA a terminé l’année 2017 avec une belle performance. Les crédits octroyés à sa clientèle se sont améliorés de 22%, son PNB s’est apprécié de 10% et son résultat net de 21%. Le premier trimestre 2018 s’est inscrit également dans cette dynamique, avec un PNB et un résultat net en hausse respectivement de 14,37% et 26,55%. Les crédits à la clientèle se sont également appréciés de 12,7% par rapport au premier trimestre 2017. Cependant, sur le marché boursier, note l’économiste en chef de Bloomfield Investment , l’annonce de ces performances n’ont pas suffi à endiguer la tendance baissière du cours du titre sur les cinq premiers mois de l’année 2018. Le titre a ainsi perdu 34% de sa valeur par rapport au début de l’année. Les mois de juin et de juillet ont enregistré une légère hausse du cours du titre qui a gagné 4,48%, confortée par le maintien de la note d’investissement de BOA BF (A sur le long terme et A1 sur le court terme avec perspectives stables). Toutefois, au cours du mois d’août, le titre a perdu 2,04% de sa valeur et a terminé avec un PER de 7,01 et un rendement par action de 7,46%. BOA BF, de sa deuxième place sur le marché bancaire burkinabé, malgré la concurrence, arrive à créer de la richesse et à maitriser ses charges dans un environnement sécuritaire assez risqué avec la recrudescence des attaques terroristes. Toutefois, les anticipations prudentes sur le court et moyen terme pourraient peser sur l’évolution du cours du titre.
Amadou Idrissa Dia