La capitalisation boursière du marché des actions s’établit à 5 107 milliards FCFA. Les transactions en valeur du marché des actions s’établissent à 1,48 milliard FCFA en fin de semaine, portées principalement par le secteur « Finances » (71%). Le titre BANK OF AFRICA ML réalise la plus importante progression du marché avec un gain de 13,75%, tandis que le titre UNIWAX CI affiche la plus forte baisse avec une chute de 15,44%. Sur le marché des matières premières, le cours du pétrole brut continue de baisser, passant sous la barre de 70 USD, tandis que le cours de l’or poursuit sa remontée, gagnant 0,69% en cette fin de semaine.
Nestlé CI : un exercice 2017 marqué par un résultat net déficitaire de 3 547 millions FCFA
Sur le marché des actions, la filiale ivoirienne du groupe agroalimentaire Nestlé a connu une année 2017 assez mitigée. Après avoir renoué avec des résultats bénéficiaires entre 2013 et 2016, l’exercice 2017 est marqué par un résultat net déficitaire de 3 547 millions FCFA, malgré une hausse du chiffre d’affaires de 15% (148 479 millions FCFA). Cette contreperformance trouve sa justification dans la hausse significative des charges d’exploitation (+22%), en particulier le poste « achat des matières premières » (un des plus importants, 30% en 2017 contre 22% en 2016) qui a progressé de 69% par rapport à l’exercice précédent.
Nestlé CI n’a pas distribué de dividende depuis 2012 en raison des pertes cumulées en 2011 et 2012.
Le résultat déficitaire de 2017 vient à nouveau creuser le report à nouveau, éloignant la perspective d’une distribution de dividende sur le court et moyen terme, note l’économiste en chef de Bloomfield Investment Claude Koua. En outre, l’entreprise n’a pas encore publié de résultats (infra annuels) relatifs à l’exercice 2018. Ce qui n’améliore pas la visibilité des investisseurs. L’impact de tous ces facteurs sur le titre Nestlé CI au niveau de la BRMV est perceptible : après s’être déprécié de 28,3% au cours de l’année 2017, il a déjà perdu 42,1% de sa valeur depuis le début de l’année 2018, avec un cours se situant à 1 100 FCFA en cette fin de semaine. Les investissements en cours de Nestlé CI devraient lui permettre sur le long terme d’améliorer sa compétitivité, en dépit de leur effet sur les charges financières. De plus, la reprise de l’activité économique dans ses principaux pays exportateurs pourrait améliorer de façon globale ses performances. Mais pour l’heure, le cours du titre pourrait se maintenir à des niveaux assez bas.
Aamadou Idrissa Dia
Nestlé CI : un exercice 2017 marqué par un résultat net déficitaire de 3 547 millions FCFA
Sur le marché des actions, la filiale ivoirienne du groupe agroalimentaire Nestlé a connu une année 2017 assez mitigée. Après avoir renoué avec des résultats bénéficiaires entre 2013 et 2016, l’exercice 2017 est marqué par un résultat net déficitaire de 3 547 millions FCFA, malgré une hausse du chiffre d’affaires de 15% (148 479 millions FCFA). Cette contreperformance trouve sa justification dans la hausse significative des charges d’exploitation (+22%), en particulier le poste « achat des matières premières » (un des plus importants, 30% en 2017 contre 22% en 2016) qui a progressé de 69% par rapport à l’exercice précédent.
Nestlé CI n’a pas distribué de dividende depuis 2012 en raison des pertes cumulées en 2011 et 2012.
Le résultat déficitaire de 2017 vient à nouveau creuser le report à nouveau, éloignant la perspective d’une distribution de dividende sur le court et moyen terme, note l’économiste en chef de Bloomfield Investment Claude Koua. En outre, l’entreprise n’a pas encore publié de résultats (infra annuels) relatifs à l’exercice 2018. Ce qui n’améliore pas la visibilité des investisseurs. L’impact de tous ces facteurs sur le titre Nestlé CI au niveau de la BRMV est perceptible : après s’être déprécié de 28,3% au cours de l’année 2017, il a déjà perdu 42,1% de sa valeur depuis le début de l’année 2018, avec un cours se situant à 1 100 FCFA en cette fin de semaine. Les investissements en cours de Nestlé CI devraient lui permettre sur le long terme d’améliorer sa compétitivité, en dépit de leur effet sur les charges financières. De plus, la reprise de l’activité économique dans ses principaux pays exportateurs pourrait améliorer de façon globale ses performances. Mais pour l’heure, le cours du titre pourrait se maintenir à des niveaux assez bas.
Aamadou Idrissa Dia