La capitalisation boursière du marché des actions s’établit à 6 602 milliards FCFA. Les transactions en valeur du marché des actions s’établissent à 3,3 milliards FCFA en fin de semaine, portées principalement par les secteurs « Services Publics » (42%) et « Finances » (26%). Le titre VIVO ENERGY CI réalise la plus importante progression du marché avec un gain de 33% tandis que le titre SOLIBRA CI affiche la plus forte baisse avec une chute de 6,38%. Sur le marché des matières premières, les cours du cacao et du gaz naturel terminent la semaine dans le vert tandis que les cours de l’or et du pétrole brut terminent la semaine dans le rouge.
L’activité de la SOGB est demeurée rentable sur la période 2012-2016.
Sur le marché des actions, bien que sa marge nette se soit contractée (en lien avec la chute des cours du palmier à huile et du caoutchouc), l’activité de la SOGB est demeurée rentable sur la période 2012-2016. L’entreprise a ainsi réussi à distribuer des dividendes pour chaque exercice de ladite période. Cette rémunération systématique des actionnaires, avec un rendement par action des plus élevés du secteur agriculture de la BRVM (7,63% à fin 2017) confère au titre SOGB une bonne attractivité, comme l’illustrent les plus-values annuelles successives enregistrées en 2016 et en 2017 (respectivement +28,91% et +27,27%). A l’issue de l’exercice 2017, l’entreprise devrait se rapprocher de son niveau de profitabilité enregistré en 2012, soit 20,4% contre 10,9% enregistré en 2016. En effet, grâce à la hausse des cours moyen de caoutchouc et d’huile de palme en 2017 et à la bonne maîtrise des charges, le chiffre d’affaires et le résultat net ont progressé respectivement de 33,8% et 155,7% à fin septembre 2017 relativement à la même période en 2016. Depuis la publication des résultats au 3 e trimestre 2017, le 23 octobre 2017, l’action est en hausse : elle a gagné +32,4% en terminant la semaine à 5 295 FCFA. Cette tendance devrait se poursuivre jusqu’à la publication des performances de l’exercice 2017. Néanmoins, à l’opposé de l’année 2017 marquée par une sous-production du caoutchouc au niveau mondial, conséquence des inondations en Thaïlande, 2018 devrait être ponctuée par une surproduction. Ceci devrait entraîner un repli des cours de caoutchouc, et impacter fortement la SOGB, sachant que les ventes de caoutchouc représentent environ trois quarts de son chiffre d’affaires.
Adou Faye
L’activité de la SOGB est demeurée rentable sur la période 2012-2016.
Sur le marché des actions, bien que sa marge nette se soit contractée (en lien avec la chute des cours du palmier à huile et du caoutchouc), l’activité de la SOGB est demeurée rentable sur la période 2012-2016. L’entreprise a ainsi réussi à distribuer des dividendes pour chaque exercice de ladite période. Cette rémunération systématique des actionnaires, avec un rendement par action des plus élevés du secteur agriculture de la BRVM (7,63% à fin 2017) confère au titre SOGB une bonne attractivité, comme l’illustrent les plus-values annuelles successives enregistrées en 2016 et en 2017 (respectivement +28,91% et +27,27%). A l’issue de l’exercice 2017, l’entreprise devrait se rapprocher de son niveau de profitabilité enregistré en 2012, soit 20,4% contre 10,9% enregistré en 2016. En effet, grâce à la hausse des cours moyen de caoutchouc et d’huile de palme en 2017 et à la bonne maîtrise des charges, le chiffre d’affaires et le résultat net ont progressé respectivement de 33,8% et 155,7% à fin septembre 2017 relativement à la même période en 2016. Depuis la publication des résultats au 3 e trimestre 2017, le 23 octobre 2017, l’action est en hausse : elle a gagné +32,4% en terminant la semaine à 5 295 FCFA. Cette tendance devrait se poursuivre jusqu’à la publication des performances de l’exercice 2017. Néanmoins, à l’opposé de l’année 2017 marquée par une sous-production du caoutchouc au niveau mondial, conséquence des inondations en Thaïlande, 2018 devrait être ponctuée par une surproduction. Ceci devrait entraîner un repli des cours de caoutchouc, et impacter fortement la SOGB, sachant que les ventes de caoutchouc représentent environ trois quarts de son chiffre d’affaires.
Adou Faye