La capitalisation boursière du marché des actions s’établit à 6 235 milliards FCFA. Les transactions en valeur du marché des actions s’établissent à 3,8 milliards FCFA en fin de semaine, portées par les secteurs « Finances » (32%) et « Services Publics » (55%). Le titre SICOR CI réalise la plus importante progression du marché avec un gain de 5,49% tandis que le titre MOVIS CI affiche la plus forte baisse avec une chute de 35,17% , note Bloomfield Investment. Sur le marché des matières premières, le cours de l’huile de palme poursuit sa tendance haussière (+3,56%) tandis que les cours de l’or et de l’argent terminent la semaine, pour la deuxième fois d’affilée, en baisse (respectivement -2,75% et -2,28%).
Sur le marché des actions , l’action de l’entreprise SITAB, leader du marché du tabac en Côte d’Ivoire, a terminé l’année 2017 avec une moins-value de 52%. Cette baisse s’inscrit dans un contexte de contraction des performances de l’entreprise. Le chiffre d’affaires et le résultat net au titre de l’année 2016 étaient, respectivement, en retrait de 34,4% et 67,6% par rapport à l’année 2015. Au 1 er semestre 2017, la SITAB a réalisé un chiffre d’affaires se situant à 30,4 milliards FCFA (en baisse de 20,25% par rapport à la même période en 2016) et enregistré une perte de 281,8 millions FCFA, contre un bénéfice de 5,5 milliards FCFA au 1 er semestre 2016. Les résultats du 1 er semestre 2017 pourraient s’expliquer par la baisse de ses parts de marché, conséquence de la sévère concurrence imposée par les produits importés, ainsi que celle de ses prix de vente pour faire face à cette concurrence. Cette situation, qui devrait s’être étendue au reste de l’année 2017, pourrait avoir conduit à un résultat net en fort retrait par rapport à 2016. Le marché boursier a déjà anticipé cette contreperformance de l’entreprise, perceptible à travers l’évolution du cours de l’action en 2017 et durant ces premiers mois de 2018. Cotant à 47 895 FCFA en cette fin de semaine, le titre enregistre une moins-value de 33,5% par rapport à fin décembre 2017. Pour l’exercice 2018, bien que le taux des droits d’accises sur les tabacs ait été relevé, la SITAB ne parviendra à dégager des bénéfices que si elle parvient à récupérer des parts de marché. Le réaménagement du dispositif fiscal relatif à la TVA dans le secteur et, surtout, l’appui du groupe Imperial Tobacco, dont la SITAB est une filiale, pourraient l’aider dans ce sens.
Amadou Idrissa Dia
Sur le marché des actions , l’action de l’entreprise SITAB, leader du marché du tabac en Côte d’Ivoire, a terminé l’année 2017 avec une moins-value de 52%. Cette baisse s’inscrit dans un contexte de contraction des performances de l’entreprise. Le chiffre d’affaires et le résultat net au titre de l’année 2016 étaient, respectivement, en retrait de 34,4% et 67,6% par rapport à l’année 2015. Au 1 er semestre 2017, la SITAB a réalisé un chiffre d’affaires se situant à 30,4 milliards FCFA (en baisse de 20,25% par rapport à la même période en 2016) et enregistré une perte de 281,8 millions FCFA, contre un bénéfice de 5,5 milliards FCFA au 1 er semestre 2016. Les résultats du 1 er semestre 2017 pourraient s’expliquer par la baisse de ses parts de marché, conséquence de la sévère concurrence imposée par les produits importés, ainsi que celle de ses prix de vente pour faire face à cette concurrence. Cette situation, qui devrait s’être étendue au reste de l’année 2017, pourrait avoir conduit à un résultat net en fort retrait par rapport à 2016. Le marché boursier a déjà anticipé cette contreperformance de l’entreprise, perceptible à travers l’évolution du cours de l’action en 2017 et durant ces premiers mois de 2018. Cotant à 47 895 FCFA en cette fin de semaine, le titre enregistre une moins-value de 33,5% par rapport à fin décembre 2017. Pour l’exercice 2018, bien que le taux des droits d’accises sur les tabacs ait été relevé, la SITAB ne parviendra à dégager des bénéfices que si elle parvient à récupérer des parts de marché. Le réaménagement du dispositif fiscal relatif à la TVA dans le secteur et, surtout, l’appui du groupe Imperial Tobacco, dont la SITAB est une filiale, pourraient l’aider dans ce sens.
Amadou Idrissa Dia