La capitalisation boursière du marché des actions s’établit à 6 099 milliards FCFA. Les transactions en valeur du marché des actions s’établissent à 2,6 milliards FCFA en fin de semaine, portées par les secteurs « Finances » (40%) et « Services Publics » (42%). Le titre CIE CI réalise la plus importante progression du marché avec un gain de 23,85% tandis que le titre SETAO CI affiche la plus forte baisse avec une chute de 23,73%. Sur le marché des matières premières, les cours de l’or et de l’argent ont progressé, respectivement, de 0,75% et 1,95% en fin de semaine tandis que les cours du pétrole brut et du café ont terminé la semaine en baisse, respectivement, de 14,19% et 4,39%.
Sur le marché des actions, le chef économiste de Bloomfield Investment indique que, parue le 19 mai 2017, l’annonce de la distribution du dividende net par action, rattaché à l’exercice 2016, en recul de 11,56% par rapport à l’exercice 2015, a concouru fortement à la baisse de 39,23% de l’action CFAO CI sur le reste de l’année 2017. Entre le début de l’année 2018 et la mi-mars, le cours de l’action CFAO CI a enregistré un mouvement général haussier significatif (+118,99%). Depuis mi-mars, il suit le mouvement contraire et se situe à 585 FCFA en cette fin de semaine, soit une baisse de 32,37%. Toutefois, par rapport à fin 2017, l’action enregistre une plus-value de 48,10%. L’évolution du cours de l’action CFAO CI sur le reste de l’année 2018 pourrait pâtir des résultats de l’entreprise au titre de l’exercice 2017. Ceux-ci révèlent un résultat net quasi-stable (+0,7%) par rapport à 2016, malgré une hausse de 38,3% du chiffre d’affaires. Cette situation est imputable à la hausse dans les mêmes proportions des charges d’exploitation de l’entreprise. En outre, les dividendes à distribuer de l’exercice 2017 annoncés en baisse de 51,28% par rapport à l’exercice précédent devraient porter un coup à l’intérêt des investisseurs pour l’action CFAO CI , souligne le chef économiste de Bloomfield Investment. La consolidation du leadership de la CFAO dans la distribution des voitures neuves en Côte d’Ivoire, à travers le renforcement de son portefeuille de marques et la signature d’un partenariat de choix avec la banque SGBCI, devrait permettre à l’entreprise de conquérir de nouvelles parts du marché dans un contexte très concurrentiel. Toutefois, le relèvement de son cours demeurera tributaire de l’amélioration de sa rentabilité et des dividendes versés à ses actionnaires.
Amadou Idrissa Dia
Sur le marché des actions, le chef économiste de Bloomfield Investment indique que, parue le 19 mai 2017, l’annonce de la distribution du dividende net par action, rattaché à l’exercice 2016, en recul de 11,56% par rapport à l’exercice 2015, a concouru fortement à la baisse de 39,23% de l’action CFAO CI sur le reste de l’année 2017. Entre le début de l’année 2018 et la mi-mars, le cours de l’action CFAO CI a enregistré un mouvement général haussier significatif (+118,99%). Depuis mi-mars, il suit le mouvement contraire et se situe à 585 FCFA en cette fin de semaine, soit une baisse de 32,37%. Toutefois, par rapport à fin 2017, l’action enregistre une plus-value de 48,10%. L’évolution du cours de l’action CFAO CI sur le reste de l’année 2018 pourrait pâtir des résultats de l’entreprise au titre de l’exercice 2017. Ceux-ci révèlent un résultat net quasi-stable (+0,7%) par rapport à 2016, malgré une hausse de 38,3% du chiffre d’affaires. Cette situation est imputable à la hausse dans les mêmes proportions des charges d’exploitation de l’entreprise. En outre, les dividendes à distribuer de l’exercice 2017 annoncés en baisse de 51,28% par rapport à l’exercice précédent devraient porter un coup à l’intérêt des investisseurs pour l’action CFAO CI , souligne le chef économiste de Bloomfield Investment. La consolidation du leadership de la CFAO dans la distribution des voitures neuves en Côte d’Ivoire, à travers le renforcement de son portefeuille de marques et la signature d’un partenariat de choix avec la banque SGBCI, devrait permettre à l’entreprise de conquérir de nouvelles parts du marché dans un contexte très concurrentiel. Toutefois, le relèvement de son cours demeurera tributaire de l’amélioration de sa rentabilité et des dividendes versés à ses actionnaires.
Amadou Idrissa Dia