La capitalisation boursière du marché des actions s’établit à 6 002 milliards FCFA. Les transactions en valeur du marché des actions s’établissent à 1,8 milliard FCFA en fin de semaine, portées principalement par le secteur des « Services Publics » qui concentre 71% des transactions totales. Le titre BOA BN réalise la plus importante progression du marché avec un gain de 6,01%, tandis que le titre UNILEVER CI affiche la plus forte baisse avec une chute de 15,54%. Sur le marché des matières premières, la tendance baissière observée sur les cours de l’or, de l’argent et du caoutchouc se poursuit respectivement -0,79%, -0,26% et -0,25%), tandis que le cours du pétrole brut s’améliore (+1,31%) en cette fin de semaine.
Sur le marché des actions, note l’économiste en chef de Bloomfield Investment , les résultats annuels 2017 de la SONATEL font ressortir un chiffre d’affaires en hausse (+7,5%), porté principalement par les segments Data (78,9% de la hausse) et Orange Money (28,1% de la hausse). Même si l’intégration de la filiale de Sierra Leone, découlant du rachat de l’opérateur Airtel en 2017, a contribué à l’amélioration du chiffre d’affaires, les effets de change et la forte croissance des dotations aux amortissements ont impacté négativement le résultat net qui s’est contracté de 4,5%. Sur le marché boursier, en 2018, le cours de l’action SONATEL a perdu 8,5% sur les deux premiers mois de l’année.
Cette baisse pourrait s’expliquer en partie par la publication des résultats annuels 2017 mitigés de l’entreprise et l’annonce de la distribution d’un dividende par action de 1 500 FCFA (idem depuis deux ans et obtenu en ajoutant au résultat net une ponction faite sur les réserves libres) qui n’ont pas enchanté les investisseurs. Le cours de l’action a par la suite enregistré une remontée jusqu’à la mi-mai. Ainsi, depuis le 17 mai, soit la veille de la cotation ex-dividende, le cours suit une tendance globalement baissière et a terminé cette fin de semaine à 21 550 FCFA.
La Sonatel bénéficie d’une place de choix sur ses différents marchés. De plus, elle réalise des investissements pour mieux répondre aux besoins de ses clients. Ainsi, elle devrait continuer d’enregistrer une dynamique positive, malgré les effets de change et la baisse du trafic entrant international. Par ailleurs, la tendance baissière de la profitabilité de l’entreprise (39% en 2015 contre 32% en 2017) pourrait s’inverser de sorte à impacter positivement le cours de son action.
Amadou Idrissa Dia
Sur le marché des actions, note l’économiste en chef de Bloomfield Investment , les résultats annuels 2017 de la SONATEL font ressortir un chiffre d’affaires en hausse (+7,5%), porté principalement par les segments Data (78,9% de la hausse) et Orange Money (28,1% de la hausse). Même si l’intégration de la filiale de Sierra Leone, découlant du rachat de l’opérateur Airtel en 2017, a contribué à l’amélioration du chiffre d’affaires, les effets de change et la forte croissance des dotations aux amortissements ont impacté négativement le résultat net qui s’est contracté de 4,5%. Sur le marché boursier, en 2018, le cours de l’action SONATEL a perdu 8,5% sur les deux premiers mois de l’année.
Cette baisse pourrait s’expliquer en partie par la publication des résultats annuels 2017 mitigés de l’entreprise et l’annonce de la distribution d’un dividende par action de 1 500 FCFA (idem depuis deux ans et obtenu en ajoutant au résultat net une ponction faite sur les réserves libres) qui n’ont pas enchanté les investisseurs. Le cours de l’action a par la suite enregistré une remontée jusqu’à la mi-mai. Ainsi, depuis le 17 mai, soit la veille de la cotation ex-dividende, le cours suit une tendance globalement baissière et a terminé cette fin de semaine à 21 550 FCFA.
La Sonatel bénéficie d’une place de choix sur ses différents marchés. De plus, elle réalise des investissements pour mieux répondre aux besoins de ses clients. Ainsi, elle devrait continuer d’enregistrer une dynamique positive, malgré les effets de change et la baisse du trafic entrant international. Par ailleurs, la tendance baissière de la profitabilité de l’entreprise (39% en 2015 contre 32% en 2017) pourrait s’inverser de sorte à impacter positivement le cours de son action.
Amadou Idrissa Dia