La capitalisation boursière du marché des actions s’établit à 6 226 milliards FCFA. Les transactions en valeur du marché des actions s’établissent à 3,4 milliards FCFA en fin de semaine, portées principalement par les secteurs « Services Publics » (60%) et « Finances » (23%). Le titre CFAO CI réalise la plus importante progression du marché avec un gain de 27,12% tandis que le titre CROWN SIEM CI affiche la plus forte baisse avec une chute de 11,72%. Sur le marché des matières premières, note la même source, la hausse du cours du pétrole brut se poursuit (+7,31%) tandis que les cours du cacao terminent la semaine en baisse (-3,81% à Londres et -0,02% à New York).
La capacité de la BOA Mali à améliorer son résultat net reste tributaire de l’évolution de la qualité de son portefeuille de créances
Sur le marché des actions, selon l’opinion du Chef economiste de Bloomfield Investment , le cours de l’action BOA Mali a suivi une tendance haussière sur le 1er trimestre 2017, précisément jusqu’à la publication des résultats annuels de l’exercice 2016 ainsi que des projets de résolution de l’assemblée générale ordinaire des actionnaires de la banque. Ces derniers indiquaient, entre autres, l’intention de la banque de distribuer des dividendes dont le montant par action comparativement au cours n’était pas très important à cette période (un rendement net par action d’un peu plus de 4%). En conséquence, le cours de l’action a entamé une tendance baissière, perdant globalement 35% sur l’ensemble de l’année 2017. Cette moins-value s’explique également en partie par l’augmentation du capital de la banque (en septembre 2017). La tendance baissière, qui s’est poursuivie sur les cinq premiers mois en 2018, a été appuyée par la publication des résultats annuels 2017. De fait, le PNB a été donné en quasi-stagnation (+0,1%) par rapport à 2016, et le résultat net en recul de 20%. La même variation a pu être constatée en comparant les résultats du 1er trimestre 2018 à ceux de la même période en 2017, ce qui n’empêche pourtant pas le cours de l’action de remonter depuis début juin 2018, cotant à 3 190 FCFA en cette fin de semaine (soit un gain de 22,7%). La capacité de la BOA Mali à améliorer son résultat net reste tributaire de l’évolution de la qualité de son portefeuille de créances. Par ailleurs, malgré un contexte économique relativement favorable (croissance économique projetée à 5% en 2018), l’instabilité sécuritaire reste un handicap majeur qui pourrait fragiliser les résultats du secteur bancaire malien.
Amadou Idrissa Dia
La capacité de la BOA Mali à améliorer son résultat net reste tributaire de l’évolution de la qualité de son portefeuille de créances
Sur le marché des actions, selon l’opinion du Chef economiste de Bloomfield Investment , le cours de l’action BOA Mali a suivi une tendance haussière sur le 1er trimestre 2017, précisément jusqu’à la publication des résultats annuels de l’exercice 2016 ainsi que des projets de résolution de l’assemblée générale ordinaire des actionnaires de la banque. Ces derniers indiquaient, entre autres, l’intention de la banque de distribuer des dividendes dont le montant par action comparativement au cours n’était pas très important à cette période (un rendement net par action d’un peu plus de 4%). En conséquence, le cours de l’action a entamé une tendance baissière, perdant globalement 35% sur l’ensemble de l’année 2017. Cette moins-value s’explique également en partie par l’augmentation du capital de la banque (en septembre 2017). La tendance baissière, qui s’est poursuivie sur les cinq premiers mois en 2018, a été appuyée par la publication des résultats annuels 2017. De fait, le PNB a été donné en quasi-stagnation (+0,1%) par rapport à 2016, et le résultat net en recul de 20%. La même variation a pu être constatée en comparant les résultats du 1er trimestre 2018 à ceux de la même période en 2017, ce qui n’empêche pourtant pas le cours de l’action de remonter depuis début juin 2018, cotant à 3 190 FCFA en cette fin de semaine (soit un gain de 22,7%). La capacité de la BOA Mali à améliorer son résultat net reste tributaire de l’évolution de la qualité de son portefeuille de créances. Par ailleurs, malgré un contexte économique relativement favorable (croissance économique projetée à 5% en 2018), l’instabilité sécuritaire reste un handicap majeur qui pourrait fragiliser les résultats du secteur bancaire malien.
Amadou Idrissa Dia