Dans le milieu économique et financier, il est admis qu’il y a une forte corrélation entre la performance du secteur des assurances et le dynamisme de l’économie nationale. Ainsi, un bref survol de l’évolution récente de l’activité économique du pays nous donne à juste raison des motifs de satisfaction.
En effet, au cours de l’année 2015, l’économie malienne a évolué dans un environnement international marqué par la baisse du cours du pétrole qui a contribué au ralentissement de l’activité économique mondiale. Ainsi, le taux de croissance s’est établi à 4,2% en 2015 contre 4,6% en 2014, soit une chute de 0,4 point.
Au plan national, le contexte est marqué par la mise en œuvre des accords pour la paix et la réconciliation. Le taux de croissance est resté positif mais a légèrement fléchi, passant de 5,8% en 2014 à 5,4 en 2015. Ainsi, le Mali présente l’une des meilleures dynamiques de développement en termes de PIB et de croissance démographique au cours des cinq dernières années alors que le taux de pénétration de l’assurance a régressé sur la même période. Toute chose qui prouve à suffisance que l’assurance au Mali ne reflète les performances de l’économie et que le potentiel latent à libérer en termes de marge de progression, demeure énorme et considérable.
En effet, l’assurance ne représente que 0,45% du PIB malien en 2015, contre 1,05% pour l’ensemble de la CIMA. Seuls le Tchad et la Centrafrique ont des taux de pénétration plus faibles que le Mali. La prime par habitant a été deux fois moins importante que la moyenne CIMA cette même année.
Mahamane MAIGA
En effet, au cours de l’année 2015, l’économie malienne a évolué dans un environnement international marqué par la baisse du cours du pétrole qui a contribué au ralentissement de l’activité économique mondiale. Ainsi, le taux de croissance s’est établi à 4,2% en 2015 contre 4,6% en 2014, soit une chute de 0,4 point.
Au plan national, le contexte est marqué par la mise en œuvre des accords pour la paix et la réconciliation. Le taux de croissance est resté positif mais a légèrement fléchi, passant de 5,8% en 2014 à 5,4 en 2015. Ainsi, le Mali présente l’une des meilleures dynamiques de développement en termes de PIB et de croissance démographique au cours des cinq dernières années alors que le taux de pénétration de l’assurance a régressé sur la même période. Toute chose qui prouve à suffisance que l’assurance au Mali ne reflète les performances de l’économie et que le potentiel latent à libérer en termes de marge de progression, demeure énorme et considérable.
En effet, l’assurance ne représente que 0,45% du PIB malien en 2015, contre 1,05% pour l’ensemble de la CIMA. Seuls le Tchad et la Centrafrique ont des taux de pénétration plus faibles que le Mali. La prime par habitant a été deux fois moins importante que la moyenne CIMA cette même année.
Mahamane MAIGA