L’Assurance maladie obligatoire (AMO) est un régime de protection sociale, qui concerne non seulement les fonctionnaires mais aussi les autres travailleurs régis par le Code du travail. Sa mise en œuvre a apporté une réelle bouffée d’oxygène dans la prise en charge des problèmes de santé dans notre pays. S’il est vrai que l’AMO donne satisfaction, cependant les assurés veulent plus et mieux.
C’est dans cette vision que l’Association des assurés AMO (AMO), en partenariat avec la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM) chargée de la mise en œuvre de l’AMO, a procédé, le 28 mars dernier, à l’installation de boîtes à suggestions pour appréhender matériellement les préoccupations de ses membres.
Pour le président de l’Association des assurés AMO, l’installation des boîtes à suggestions s’inscrit dans un vaste programme de sensibilisation, de communication et d’information à l’endroit des assurés. Cheick Coulibaly a également ajouté que ce programme a été initié par son organisation.
«Il ne fait aucun doute que l’AMO reste une très bonne initiative. Mais souvent, les assurés subissent des difficultés et ils ne savent pas à qui s’adresser. Ces boîtes peuvent permettre éventuellement de recevoir des plaintes, des recommandations sur les difficultés rencontrées dans les structures hospitalières et autres établissements de soins», a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le président Coulibaly a rappelé que plus d’un million de personnes ont souscrit à l’AMO. Aujourd’hui, plus de 1853 structures sanitaires et 560 pharmacies sont conventionnées à l’AMO. Comme difficultés, il a évoqué la fermeture des droits de l’assuré avant une mise à jour et les fraudes par rapport aux prescriptions médicales. «On dénombre plus de prescriptions d’ordonnances que de consultations», a dénoncé Cheick Coulibaly.
Pour sa part, le directeur général adjoint de la CANAM a remercié l’association pour avoir encouragé l’initiative d’installation des boîtes à suggestions qui vont contribuer à l’enregistrement des attentes et préoccupations des assurés par rapport à la mise en œuvre du régime. «C’est une bonne chose et ça va aider la Caisse puisque il s’agit de recueillir des attentes, vœux de consommateurs à travers des informations qu’ils mettront dans ces boîtes de suggestions », a expliqué Alassane Balobo Dicko.
Avant d’ajouter : «L’analyse de ces informations va nous aider à adapter, prendre en compte toutes les préoccupations pour améliorer nos services et prestations au profit de nos assurés ».
Mahamane Maïga
C’est dans cette vision que l’Association des assurés AMO (AMO), en partenariat avec la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM) chargée de la mise en œuvre de l’AMO, a procédé, le 28 mars dernier, à l’installation de boîtes à suggestions pour appréhender matériellement les préoccupations de ses membres.
Pour le président de l’Association des assurés AMO, l’installation des boîtes à suggestions s’inscrit dans un vaste programme de sensibilisation, de communication et d’information à l’endroit des assurés. Cheick Coulibaly a également ajouté que ce programme a été initié par son organisation.
«Il ne fait aucun doute que l’AMO reste une très bonne initiative. Mais souvent, les assurés subissent des difficultés et ils ne savent pas à qui s’adresser. Ces boîtes peuvent permettre éventuellement de recevoir des plaintes, des recommandations sur les difficultés rencontrées dans les structures hospitalières et autres établissements de soins», a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le président Coulibaly a rappelé que plus d’un million de personnes ont souscrit à l’AMO. Aujourd’hui, plus de 1853 structures sanitaires et 560 pharmacies sont conventionnées à l’AMO. Comme difficultés, il a évoqué la fermeture des droits de l’assuré avant une mise à jour et les fraudes par rapport aux prescriptions médicales. «On dénombre plus de prescriptions d’ordonnances que de consultations», a dénoncé Cheick Coulibaly.
Pour sa part, le directeur général adjoint de la CANAM a remercié l’association pour avoir encouragé l’initiative d’installation des boîtes à suggestions qui vont contribuer à l’enregistrement des attentes et préoccupations des assurés par rapport à la mise en œuvre du régime. «C’est une bonne chose et ça va aider la Caisse puisque il s’agit de recueillir des attentes, vœux de consommateurs à travers des informations qu’ils mettront dans ces boîtes de suggestions », a expliqué Alassane Balobo Dicko.
Avant d’ajouter : «L’analyse de ces informations va nous aider à adapter, prendre en compte toutes les préoccupations pour améliorer nos services et prestations au profit de nos assurés ».
Mahamane Maïga