Afin de mieux éclairer sur la hausse du prix, le président de la FENAPHAB, Fantamady Keïta, son secrétaire général, Boubacar Sidiki Diabaté et les représentants des 76 unités de productions membres étaient face à la presse jeudi dernier dans la salle de conférence de la Direction nationale de l’industrie à Bamako.
Dans son exposé liminaire, le secrétaire général de la FENAPHAB, Boubacar Sidiki Diabaté a soutenu qu’ils ont été accusés à tort dans la presse d’avoir haussé le prix de l’aliment bétail et même de refuser de le vendre à ceux qui en ont besoin. Il affirme qu’il y a 10 ans, la graine de coton leur a été vendue à 12 000 F CFA la tonne. Cette année on la leur a vendue à 108.560 FCFA la tonne. L’écart est énorme. Dans ces conditions, ils sont obligés de vendre le tourteau au prix qui leur semble juste, argue-t-il. A ses dires, ils ne refusent pas de vendre leurs produits. Ils ne privilégient pas aussi les pays frontaliers, contrairement à ce qui a été rapporté.
Parlant des difficultés de leur fédération, Boubacar Sidiki Diabaté, Président de la fédération, parle de la cherté de la graine de coton et la mauvaise répartition des usines de la CMDT sur le territoire.
A cela, s’ajoute le coût de l’électricité et l’absence de zone industrielle pour accueillir leurs usines. Mais aussi, et surtout le manque de subvention de l’Etat. Le conférencier estime que le Burkina Faso leur refuse l’accès à sa graine de coton. Ce qui constitue aussi une difficulté majeure.
Mahamane Maïga
Dans son exposé liminaire, le secrétaire général de la FENAPHAB, Boubacar Sidiki Diabaté a soutenu qu’ils ont été accusés à tort dans la presse d’avoir haussé le prix de l’aliment bétail et même de refuser de le vendre à ceux qui en ont besoin. Il affirme qu’il y a 10 ans, la graine de coton leur a été vendue à 12 000 F CFA la tonne. Cette année on la leur a vendue à 108.560 FCFA la tonne. L’écart est énorme. Dans ces conditions, ils sont obligés de vendre le tourteau au prix qui leur semble juste, argue-t-il. A ses dires, ils ne refusent pas de vendre leurs produits. Ils ne privilégient pas aussi les pays frontaliers, contrairement à ce qui a été rapporté.
Parlant des difficultés de leur fédération, Boubacar Sidiki Diabaté, Président de la fédération, parle de la cherté de la graine de coton et la mauvaise répartition des usines de la CMDT sur le territoire.
A cela, s’ajoute le coût de l’électricité et l’absence de zone industrielle pour accueillir leurs usines. Mais aussi, et surtout le manque de subvention de l’Etat. Le conférencier estime que le Burkina Faso leur refuse l’accès à sa graine de coton. Ce qui constitue aussi une difficulté majeure.
Mahamane Maïga