Le Comité de politique monétaire de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a décidé de maintenir inchangés le taux d’intérêt minimum de soumission aux opérations d’appels d’offres d’injection de liquidité à 2,50% et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal à 4,50%.
La décision a été prise au terme de sa deuxième réunion ordinaire de l’année qui s’est tenue ce mercredi 6 juin au siège de l’institution communautaire à Dakar.
Le gouverneur Tiémoko Meyliet Koné, par ailleurs, président statuaire du Comité, fait savoir que cette décision découle d’une profonde analyse de l’économie mondiale et celle régionale.
Un exercice qui, à l’en croire, fait rejaillir une croissance qui reste dynamique dans l’économie mondiale avec une progression de 3,9% attendue sur toute l’année.
Cette même dynamique est notée dans les économies de l’UMOA au premier trimestre de l’année. La progression du produit intérieur brut réel, soutenue principalement par la demande intérieure, est ressortie à 6,5%, en glissement annuel, après 6,4% le trimestre précédent.
Il fait savoir que c’est la croissance amorcée depuis 2012 qui continue sur un niveau jugé satisfaisant puisse qu’il est supérieur à 6%. « C’est l’une des croissances les plus fortes en Afrique à l’heure actuelle », s’est-il réjoui.
Devant cet état de fait, M. Koné affirme que les fondamentaux des économies des pays de la zone UMOA ne permettent pas à la BCEAO de modifier, pour l’instant, les indicateurs monétaires, notamment le taux d’intérêt ainsi que le taux de réserve obligatoire des banques.
Le Comité de politique monétaire de la Banque Centrale considère ainsi que les choses se passent assez bien et qu’il faut maintenir cette dynamique.
Sur cette même lancée, cette instance a révélé que l’inflation est toujours modérée en glissement annuel de 0,9%. Ce qui, à la lecture du Gouverneur de la Banque Centrale, correspond à quelque chose d’acceptable du moment que la cible c’est une inflation qui ne dépasse pas 3%.
A son avis, ce qui veut dire que l’Union ne craint pas de hausse intempestive de prix pouvant gêner la croissance et les activités économiques.
Dans cette même veine, le Comité a constaté que le déficit budgétaire, base engagement, dons compris, prévu par les États pour l’ensemble de l’année 2018 est attendu à 3,8% du PIB contre 4,2% en 2017, pour un objectif communautaire de 3,0% à l’horizon 2019.
Dans ces conditions, note cette instance communautaire, les efforts de mobilisation des recettes et de rationalisation des dépenses publiques doivent être poursuivis.
Allafrica.com
La décision a été prise au terme de sa deuxième réunion ordinaire de l’année qui s’est tenue ce mercredi 6 juin au siège de l’institution communautaire à Dakar.
Le gouverneur Tiémoko Meyliet Koné, par ailleurs, président statuaire du Comité, fait savoir que cette décision découle d’une profonde analyse de l’économie mondiale et celle régionale.
Un exercice qui, à l’en croire, fait rejaillir une croissance qui reste dynamique dans l’économie mondiale avec une progression de 3,9% attendue sur toute l’année.
Cette même dynamique est notée dans les économies de l’UMOA au premier trimestre de l’année. La progression du produit intérieur brut réel, soutenue principalement par la demande intérieure, est ressortie à 6,5%, en glissement annuel, après 6,4% le trimestre précédent.
Il fait savoir que c’est la croissance amorcée depuis 2012 qui continue sur un niveau jugé satisfaisant puisse qu’il est supérieur à 6%. « C’est l’une des croissances les plus fortes en Afrique à l’heure actuelle », s’est-il réjoui.
Devant cet état de fait, M. Koné affirme que les fondamentaux des économies des pays de la zone UMOA ne permettent pas à la BCEAO de modifier, pour l’instant, les indicateurs monétaires, notamment le taux d’intérêt ainsi que le taux de réserve obligatoire des banques.
Le Comité de politique monétaire de la Banque Centrale considère ainsi que les choses se passent assez bien et qu’il faut maintenir cette dynamique.
Sur cette même lancée, cette instance a révélé que l’inflation est toujours modérée en glissement annuel de 0,9%. Ce qui, à la lecture du Gouverneur de la Banque Centrale, correspond à quelque chose d’acceptable du moment que la cible c’est une inflation qui ne dépasse pas 3%.
A son avis, ce qui veut dire que l’Union ne craint pas de hausse intempestive de prix pouvant gêner la croissance et les activités économiques.
Dans cette même veine, le Comité a constaté que le déficit budgétaire, base engagement, dons compris, prévu par les États pour l’ensemble de l’année 2018 est attendu à 3,8% du PIB contre 4,2% en 2017, pour un objectif communautaire de 3,0% à l’horizon 2019.
Dans ces conditions, note cette instance communautaire, les efforts de mobilisation des recettes et de rationalisation des dépenses publiques doivent être poursuivis.
Allafrica.com